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 [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois

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MessageSujet: [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois   [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois Icon_minitimeJeu 31 Juil - 16:47

Prologue :

C’était le coucher du soleil, le ciel était d’un rouge sang tel que jamais je n’avais vu de couleur pareille. J’étais dans le quartier des jardins elfiques en train d’essayer de voir l’avenir avec ma boule de cristal.
Soudain, une forme se rapprocha de moi, c’était un faucon, il portait une lettre autour du cou. Je la détachais et lus :
« Je suis de garde en haut de la tour de l’archimage, des portes commencent à s’ouvrir, dépêche toi de revenir aux quartiers d’habitation, des daedras approchent, il faut prendre notre équipement et partir d‘ici au plus vite.
J’ai prévenus nos pères, je t’en prie dépêche toi
Faldamir »

J’invoquais un lutin écrivis un message à la va vite et lui ordonnais d’aller voir Faldamir en à l’université arcane.
Au même moment, un mouvement se dessin dans la boule de cristal, puis l’image se fit plus nette, je n’en croyais pas mes yeux. Une connexion entre notre monde et celui de l’oblivion s’était ouverte. Normalement, dans l’ordre des mages, aucun voyant n’a jamais réussi à se connecter avec ce monde que les gens considèrent comme l’enfer. Je voyais des légions de daedras et leur seigneur, juché sur un trône garni de la tête de ses victimes.
Je me précipitais vers l’université arcane pour récupérer mes affaires et informer l’archimage de ma sombre découverte.
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MessageSujet: Re: [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois   [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois Icon_minitimeJeu 31 Juil - 16:49

Chap 1 : En route vers l’université arcane

Petit à petit, des troupes de gardes se postèrent dans les rues, ils ordonnaient à tous les passants de se rendre dans le palais impérial. La peur se lisait sur leurs visage, femme, enfants, aucun ne savait réellement ce qui se passait dehors.
Au moment ou je me décidai à avancer, une image dans ma boule de cristal se matérialisa :
Je voyais un quartier de la cité impériale taché de sang, des corps de gardes jonchaient la rue, les maisons brûlant d’un feu impur, rouge comme ces immondes daedras.
C’en était trop, je ne voulais plus voir ces images, je fermai mon esprit à ces visions, comme me l’avait appris mon maître.
Le flux d’image dans ma boule s’arrêta et elle redevint transparente tel une vitre. Un garde, me voyant rester debout en plein milieu de la rue en train de regarder ma boule de cristal s’écria
« petit, ne reste pas là, il faut évacuer »
Je me dirigeai vers la porte menant au quartier du marché, mais 3 gardes en barraient l’accès. Du haut de mes 15 ans, je m’écriai :
« - J’ai…
le garde me coupa :
-toutes les portes menant aux quartiers autres que le palais sont fermés. Eh, dis moi, quel âge as-tu, tu me parais bien assez grand pour aller au combat
-J’ai 15 ans et j’ai un message important a rapporter à l’archimage Ildus, Ce message peut décider de notre avenir
-Euh…je vais vous accompagner
les gardes restants ouvrirent la porte et nous courûmes jusqu’à celle menant au pont de l’université arcane. Nous voyions déjà certains gardes blessés, deux d’entre eux, gravement blessés, me faisaient frissonner de peur. Le garde chargé de m’escorter m’annonça :
« -Petit, j’espère que tu sais te battre, des daedras bloquent le pont
je lui répondis :
-Ne vous en faites pas, ce n’est pas pour rien que j’ai été admis à l’université arcane »
Soudain, une forme se matérialisa près de moi, et, au même moment, tous les gardes sortirent leurs épées. Quand les gardes s’apprêtèrent à le dépecer, le monstre derrière moi se mit à parler :
« Arrêtez, je suis une invocation de Faldamir, apprenti à l’université arcane, j’ai un message pour Maldir. »
je me retournai et je vis que le monstre était un daedra, à ce moment là je compris que ce n’était pas Faldamir, il ne maîtrisait pas encore ce sort.
Le daedra s’écria : « voici mon message » et puis le noir total envahit mon esprit.
A mon réveil, une douleur intense me brûlait le visage, comme si ma tête allait exploser puis un garde s’approcha de moi :
« quelqu’un veut te voir, c’est quelqu’un de très important »
Encore endolori par ma douleur, je me relevais avec peine sur mon lit de camp, et saluait le visiteur. Il enleva sa capuche et je découvris maître Pollus. Il commença a me parler :
« -On m’a raconté que tu t’étais pris un coup digne du champion de l’arène.
-Vu la douleur que j’ai, je comprend bien. Maître, j’ai eu une connexion avec le monde d’oblivion, je voyais des milliers de daedras menés par un seigneur terrifiant, il faut informer l’archimage, pouvez-vous le faire à ma place, dans mon état, je doute que je puisse passer au travers d’une foule enragée de daedras. Et à propos du pont, comment avez vous réussi à passer ?
-Quoi, c’est impossible, aucun voyant n’a jamais réussi à y parvenir. Mon petit, je savais dès la première fois que je t’ai rencontré que tu étais très spécial. Pour le pont, un sort de caméléon a fait l’affaire Eh, tiens prend ça, mais ne l’ouvre qu’en danger de mort.
Il se dirigea vers la porte de la tente :
Au fait, évite d’ouvrir tes pensées, c’est a cause de ça qu’un mage ennemi a réussi à créer une invocation et se faire passer pour celle de ton ami Faldamir, sois plus prudent la prochaine fois
-D’accord maître, que Galérion vous protège et guide vos sorts. »
Ma douleur disparue. Je pris mon bâton de mage, ma dague, mes rouleaux, mes ingrédients et ce mystérieux paquet puis je me dirigeai vers le pont, décidé à en découdre
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MessageSujet: Re: [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois   [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois Icon_minitimeJeu 31 Juil - 16:51

chap. 2 : attaque sur le pont



Je m’arrêtai et parlai d’une voix assez forte de sorte que tous le monde puisse m’entendre :
« Gardes de la légion, écoutez moi, il faut repousser ces immondes daedras du pont, l’aide de mes confrères nous sera précieuse pour la bataille à venir. Y a-t-il des mages de guerre de la légion parmi vous, je vais avoir besoin de votre aide pour lancer un assaut sur le pont »
Six gardes se levèrent parmi l’assemblée répartie autour d’un feu. Je me rapprochai d’eux et commençai à leur expliquer mon plan :
« -Merci d’avoir choisi de m’aider au péril de votre vie, écoutez moi, il faudra leur rentrer dedans de la manière la plus brutale possible, utilisez des invocations afin de prendre le dessus et éviter d’être submergé. En cas de problème majeur, regroupez vous autour de moi.
-Bien, nous vous protégerons jusqu´à la fin. »
Nous nous avançâmes vers la 1ere (il y a 2 portes, c’est comme un sas) quand un cri perça le silence du quartier :
« ouvrez la porte !! »
la porte s’ouvrit dans un grincement sinistre, tel l’appel de la mort, nous continuâmes notre progression. La porte derrière nous se referma, scellant notre destin. Je dégainai ma dague et pris mon bâton de mage dans mon autre main. Mon estomac se noua quand la porte s’ouvrit et je me mis à crier :
« Pour l’empereur »
Les daedras, surpris par notre attaque fulgurante, mirent du temps à comprendre ce qui se passait. J’invoquai un daedroth et un squelette puis lançais une boule de feu au daedra le plus proche de moi qui s’effondra, brûlé à vif par mon petit cadeau. Mon squelette se fit couper en deux par un daedra maniant une hache puis se fit broyer les os par un autre portant un marteau. Mon daedroth lui, se frayait un chemin parmi la masse rouge de ces monstres et traçait un sillon sanglant sur son passage. Voyant deux de mes alliés crouler sous les coups, j’invoquais une épée longue et engagea le combat contre ces créatures. Je redoublai d’ardeur, faisant des moulinet avec mon épée, quand soudain, un garde s’écria :
« Maldir, derrière toi ! »
Je fis virevolter mon bâton et donnait un coup si puissant au daedra qui se trouvait derrière moi que je fus étonné que mon bâton ne se soit pas brisé puis j’enchaînai avec un coup d’épée qui transperça la gorge de ce sale fils de chien.
Soudain, ce que je vis me glaça le sang, un daedra coupant en deux trois gardes.
La situation était critique et à 4 contre 100, cela relevait du suicide de continuer le combat. Je m’écriai :
« A moi ! Ralliez vous à moi ! »
Les trois gardes restants se joignirent à moi et, avec mon bâton de mage, lançais le sort inséré dedans. Un bouclier se forma tout autour de nous, repoussant cette marée de monstre au dehors du périmètre délimité par le bouclier. J’expliquai le plan à mes alliés :
« écoutez moi, le bouclier ne tiendra qu’une minute au plus, je compte lancer un sort dévastateur, toutefois, dans l’état où je suis, je vais avoir besoin d’un peu de votre magie
-bien, je croise les doigts pour que tu les transforme en gâteaux roulés. »
Pendant que les gardes transféraient une partie de leur mana, je me rappelai une dernière fois des recommandations de mon maître :
« Pour lancer ce sort, il faut te concentrer, ajuster la répartition de ton mana dans tous ton corps et le plus important, il faut contenir ton mana puis le relâcher en un seul coup, voilà, comme ça. »
Le bouclier se dissipa, je criai aux gardes de s’écarter et lâchai toute ma fureur dans ce sort, la boule de feu géante partit et brûla tout sur son passage, expédiant ces ignobles monstres en enfer. Ils étaient tous morts, brûlés vifs et je m’effondrai au sol, exténué par ce sort. Les gardes survivants me firent boire une potion et je me sentis mieux. Je me relevai avec peine en m’aidant de mon bâton de bouclier quand trois boules de feu s’élevèrent dans le ciel rouge, cela ne pouvait annoncer qu’un chose, un mage me provoquai en duel, tous les mages connaissaient ce signe, du chaman gobelin au daedra. Je le vis se relever, restant seul de l’autre côté du pont. Il avait utilisé un sort de bouclier, c’était la seule façon de contrer ce sort. Il épousseta sa robe, arracha un cœur de daedra à un cadavre au sol et le mangea. Puis il me pointa du doigt et s’écria de sa voix rauque :
« Un duel entre toi et moi, les boîtes de conserves restent à l’écart.
-c’est très flatteur, je n’attendais pas moins de votre part, fils de crabe des vase, répondit un garde »
Nous nous plaçâmes l’un en face de l’autre, à une distance de dix mètres et les trois mages de guerre derrière moi lancèrent un à un une boule de feu. Quand la troisième partit, le combat commença. Je commençai par une boule de feu mineur, il fit de même et, au moment du choc entre elles, une fumée acre se forma. J’enchaînai avec un sort de silence et trois sorts de torche. Malgré la fumée et notre distance, je ressentis l’onde de choc indiquant que mes sorts avaient atteint leur cible. La fumée dissipée, je vis avec effroi qu’un sort de foudre se dirigeait droit sur moi et je n’eus pas le temps de l’esquiver. Le choc me propulsa contre la porte et je perdis connaissance.
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MessageSujet: Re: [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois   [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois Icon_minitimeJeu 31 Juil - 17:00

Chapitre 3 : rencontre avec l’archimage

Je me réveillai, ma tête me faisait souffrir, ma vue était trouble. Après quelque minutes, ma vision devint un peu plus nette et je pus voir que j’étais dans l’hôpital des arcanes de cyrodiil(situé à l’intérieur de l’université arcane et accueillant les grands blessés.). Je ne pouvais pas bouger, l’éclair ayant déréglé tout mon système nerveux mais, toutefois, je pouvais tourner la tête. Des mages guérisseurs, en robe blanche, faisaient des allers et venus incessants. Quand l’un d’eux me vit éveillé, il partit en courrant, laissant son patient dans l’incompréhension la plus totale. Je dévisageai les blessés présents dans la pièce, certains portaient de larges bandages imbibés de sang. La plupart des malades avaient à peine 20 ans, devenir invalide ou gravement blessé à cet âge devait être éprouvant moralement et physiquement. Quelques minutes plus tard, il revint accompagné de Faldamir et de l’archimage Ildus, celui-ci portant plusieurs paquets par télékinésie. Faldamir s’approcha de moi et commença à me parler
« - Maldir, tu as été héroïque, grâce à toi, les mages peuvent accéder au champs de bataille, ton action va peut-être nous faire remporter la bataille.
-Merci, mais sans l’aide des mages de la légion, je n’y serais jamais parvenu. Faldamir, où est mon père ?
-Maître Traven(Maldir est le fils adoptif de Traven car Maldir n’est pas un nom bréton.) est parti au combat, il dirige la défense des jardins elfiques, répondit Faldamir. »
Maître Ildus s’approcha de moi et me lança un sort de guérison.
Je sentis mes forces recouvrer mon corps, mes blessures s’atténuer. Pour voir si j’avais recouvrer mes capacités motrices, j’essayais de lever la jambe droite mais ce fut mon poignet gauche qui bougea, ainsi, même si mes blessures extérieures étaient invisibles, mon système nerveux lui, était toujours endommagé.
Maître Ildus s’approcha de moi et me parla :
« J’ai un cadeau pour toi, enfin plusieurs. Le premier est le bâton qu’a crée mon père, Mindir ( Père de Rindir et d’Ildus), c’est le bâton apothéose, il possède une lame caché à double tranchant, ton bâton de bouclier en a aussi été équipé, ainsi, tu pourra te battre avec deux bâton(c’est classe ^^). Ce bâton est le plus puissant bâton de destruction jamais fabriqué. Mon second présent est un manuel pour apprendre un sort que j’ai nommé : la pupille arcanique, ce sort te permettre de rentrer dans l’esprit des gens et de parcourir leurs souvenirs afin d’obtenir des informations. Même si tu n’est pas un expert(au sens normal et pas au sens tel que compagnon, apprenti etc. ) en illusion, je sais que tu y arrivera. Mon troisième cadeau est un arc de feu avec des flèches enchantés, tout elfe des bois qui se respecte, même mage, dois posséder un arc digne de ce nom. Mon quatrième cadeau est une épée longue de verre, enchantée pour paralyser tes adversaires. Enfin, mon tout dernier présent est une armure de mithril, enchantée par mes soins mais je te laisse découvrir l’effet par toi-même quand tu seras remis sur pied.
- Merci beaucoup mais pourquoi tous ces présents maître ? »
Au moment ou l’archimage allait me répondre, un guérisseur arriva et fit signe à l’archimage et à mon ami de sortir, disant que j’avais besoin de repos.
Faldamir m’envoya un message par télépathie :
« tout ce que je sais, moi, c’est que ça va être sanglant ».


Je me réveillai en sursaut, après avoir fait cette même vision qui me hante depuis des jours, toujours ce prince daedra sur son trône macabre. A mon grand soulagement, mes bras et mes jambes répondirent normalement et je pus m’asseoir sur mon lit quand soudain, j’entendis la vois de maître Pollus. Je ne le voyais nulle part mais un patient, éveillé lui aussi me dit :
« psssttttt… En bas, regarde
-Merci lui répondis-je poliment »
Je regardai en bas et cela me fis sourire. C’était une invocation de mon maître qui me faisait toujours cet effet là. Cet invocation était un crabe des vases, piètre invocation me direz vous, mais maître Pollus a réussi à rendre celle-ci un peu plus gaie en prenant une mèche de cheveux d’un spectateur de l’arène et ainsi a réussi à invoquer un crabe des vases avec une coupe de fanatique ( ) . Le « crabe des fan », ainsi que je l’appelai, se mit à parler et me dit, avec la voix de maître Raminus :
« Rejoins moi au centre d’enchantement, j’ai une surprise pour toi, prend ton temps »
Et le « crabe des fans » se dissipa dans un nuage à la senteur hydromel faible(avec moins d’alcool, c’est le champomy de l’époque ^^) et mûre, ma senteur préférée. Je décidai de me lever et après quelques minutes de marche, je me sentais d’attaque pour aller dehors.
J’enfilai mon armure de mithril et soudain, mon flux magique s’intensifia à l’intérieur de mon corps et je me sentis tout léger. Ainsi, maître Ildus avait enchanté cette armure avec un sort de fortification de magie combiné à un sort de plume. Je mis mon carquois et mes deux bâtons dans le dos et ma boule de cristal dans ma bourse tandis que j’examinai mon arc de plus près. Il était en ébène, un matériau rare. Il était gravée de signes que je cru reconnaître comme un dialecte elfique ancien. Je le mettais lui aussi dans mon dos puis enfilai l’épée aux mille reflets aussi beau les uns que les autres à ma ceinture. Au moment où j’allais ouvrir la porte pour sortir, le blessé, toujours éveillé, me supplia de me divertir un peu, lassé de rester à ne rien faire. Je me mis à jongler avec trois boules de feu, ce qui impressionna ce pauvre garçon. Mon show terminé, je sortis dehors respirer le plein air. A mon plus grand malheur, la pluie tombait drue et le ciel était toujours rouge, donnant un aspect encore plus grave aux nuages déjà très bas dans le ciel. Je me dirigeai la tour de l’archimage quand maître Pollus me rattrapa et m’emmena vers le centre d’enchantement. En chemin, il me dit qu’il était fier de m’avoir comme apprenti, le « héros du pont » et, m’invita à entrer dans le centre au moment où nous arrivâmes devant la porte.
A l’intérieur, c’était le brouhaha. Des mages s’affairaient aux autels d’enchantement pour transformer des armures en d’autres beaucoup plus résistantes. Maître Pollus sortit une cape et un capuchon de sa robe et me les offrit. Il m’expliqua qu’il voulait que ce soit moi qui choisisse l’enchantement de peur de me décevoir.
Je me dirigeais vers un autel tout en réfléchissant ce que j’allais choisir. Pour la cape, mon choix se porta sur un sort de caméléon et d’un sort de détection de vie pour le capuchon. Ainsi, dans la pénombre, je pourrais me cacher sans encombre tout en voyant mes ennemis. Je revins vers maître Pollus et il me dit de me dépêcher d’aller voir l’archimage Ildus, furieux de ne pas m’avoir vu dès que j’étais sorti de l’hôpital.
Après 30 secondes de course, j’arrivai dans le hall d’archimage et l’archimage Ildus se dirigea vers moi :
« Ecoute Maldir, viens, il faut qu’on parle de choses très importantes, suis-moi dans mes appartements privés.
Dans ses appartements, il m’expliqua la raison de ma venue :
« Ecoute moi bien, le prince daedra que tu as vu dans tes visions, était-il entouré d’une immense armée ?
-Oui mais je le sais, c’est le prince des légions n’est ce pas ?
-En effet et c’est très inquiétant, il prépare une attaque, normalement ses légions sont dispersées dans tous les plans d’oblivion sauf que là, elles sont toutes rassemblées au même endroit, c’est inquiétant, très inquiétant. Ton but Maldir, est de détruire ce prince daedra, seul toi en a le pouvoir. Tu comprend maintenant pourquoi je t’ai donné toutes ces armes. L’avenir de cyrodiil est entre tes mains, j’ai chargé tous les apprentis de t’aider dans cette tâche, seul Glomrus a refusé, mais de toute façon tu ne le portes pas dans ton cœur non ?
-En effet oui, et c’est un soulagement pour moi, je n’ai jamais supporté cet orque fourbe et égoïste.
-Es-tu d’accord pour accomplir cette tâche ?
-Oui, ce sale fils de chien pollue nos terres et je n’aurais pas l’esprit tranquille tant qu’il ne sera pas mort.
-Bien, tu resteras à l’université jusqu’à ce que la bataille soit finie. Et surveille ton langage
-Non, je veux me battre, je ne peux supporter que mes amis meurent tandis que je reste là à ne rien faire
-Ta survie dépend de l’avenir du monde, tu ne peux pas te faire tuer maintenant !
-Mais…
-La discussion est close, tu resteras ici jusqu’à ce que la bataille se termine !
De retour à la chambre que je partageais avec 10 de mes camarades, tous levèrent les yeux de leurs manuels et se jetèrent tous sur moi, sauf Glomrus qui restait toujours aussi antipathique. Algzir, un impérial aux cheveux bruns, me frotta les cheveux en me disant :
« alors comme ça on massacre des daedras sans nous hein ? »
Je me relevai avec peine et m’assis sur mon lit. Après quelques instants de réflexion, je pris la parole :
« Mes amis, écoutez moi, l’archimage veut que nous attendions la fin de la bataille pour partir à la recherche de ce prince des légions, il faut que nous y allions, la survie de cyrodiil dépend de nous. Préparez vos affaires, ce soir à sept heures nous partons. Nous utiliserons un sort d’invisibilité puis nous prendrons les égouts pour sortir de la cité impériale. »
Je lançai un sort d’amnésie à Glomrus, sachant qu’il ferait tout pour nous mettre des bâtons dans les roues et commençait à faire mon sac en vue des prochains événements.
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MessageSujet: Re: [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois   [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois Icon_minitimeJeu 31 Juil - 17:02

chap. 4 : La défense des jardins elfiques



« Mages, envoyez leurs une volée, cria Traven »
Des sorts de vulnérabilité au feu partirent suivi d’une ligne ordonnée de boules de feu, répandant une chaleur inouïe sur le champs de bataille. Les trois premières lignes de daedras furent balayés , le feu empêchant aux daedras de passer sous peine de finir comme leurs congénères.
« Archer de la légion, feu !! !! Empalez les avec vos flèches de froid extrême et faites en des glaces dignes de l’hôtel Tiber Septim »
200 flèches partirent et obscurcirent le ciel encore plus qu’il ne l’était et refroidirent l’atmosphère au moment de l’impact. Dès qu’un daedra mourrait, un autre sortait d’une porte d’oblivion. Malgré les 300 mètres qui séparaient les mages des premiers daedras, le maître mage Traven put distinguer trois lignes d’archers composées d’environ 200 archers par ligne se mettre en place. Leur arc se bandèrent et Hannibal s’écria :
« Les mages d’altération, vite, des sorts de bouclier, on va se faire transformer en brochette »
Une ligne de mage s’avança et ils unirent tous leur mana pour former un grand bouclier juste avant que le nuage de traits noirs ne s’abattent sur eux.
« Mages, lâchez vos sorts destructeurs »
Cette fois, des groupe de quatre mages se formèrent et unirent leur pouvoir. Quelques secondes plus tard, ce furent des éclairs blancs qui traversèrent le champs de bataille et électrocutèrent tout sur 300 mètres.
La bataille semblait s’être achevée, du moins des côtés des jardins elfiques, mais au moment où tous les mages se félicitaient d’être rester en vie, une porte d’oblivion géante s’ouvrit en plein milieu du champs de bataille. Une chose énorme, noire, hérissée de pics en sortait. Au même moment, un jeune garçon, portant une piètre armure de fer, arriva en disant porter un message et il s’adressa à Traven :
« C’est bien vous le commandant de la défense de ce quartier, dit-il d’un air penaud.
- Oui c’est bien moi mais fais vite, je ne sais pas si tu as remarqué, mais une énorme chose vient sur nous.
- C’est un message venant de Iglor Vladmir, dirigeant de la prison impériale, il m’a dit de vous transmettre ainsi qu’au dirigeants des autres quartiers que une porte d’oblivion s’est ouverte en face de Vilevrin et que cela empêche l’évacuation des civils… »
Une flèche sortit de la porte et frappa de plein fouet le messager qui s’effondra, sans vie. Traven appela son apprenti et lui dit d’aller voir les dirigeants de tous les quartiers, en commençant par le palais impérial puis à l’université arcane, seul endroit où des renforts étaient en attente.
L’immense machine était en chemin, tractée par des daedroth, des araignées, des xilavaï et d’autres créatures plus immondes les unes que les autres.
Mage Traven ordonna à ses soldats de détruire la machine, sachant que un monstre tué serait automatiquement remplacé. Ainsi, le prince des légions avait à sa disposition un nombre infini de daedra ?
Les flèches et projectiles magiques ricochaient sur le métal de cet horreur sans endommager son fonctionnement, maintenant, la machine était à quelques mètres de la porte d’entrée de la cité et les immenses pics se mirent à tournoyer, la panique gagna les soldat mais Traven, prêt à mourir pour Cyrodiil s’écria :
« Tenez vos positions, tuez les tireurs de la machine, mourrons pour Cyrodiil !! ! »
Les soldats lâchèrent toute leur fureur dans le combat et, au moment où il ne restait plus que quelques porteurs, la machine projeta une gigantesque boule de feu. La porte vola en éclat, les murs s’effondrèrent et la plupart des soldats furent projetés en dehors de la muraille par le souffle de l’explosion.
Traven se retrouva à moitié coincé sous les décombres, tandis que les daedras envahissaient les jardins et brûlaient tout sur leur passage.



Certains mages de guerre, pensant plus à la survie de leur général qu’à celle de ce quartier l’extirpèrent des décombres, le mirent sur une civière de fortune et se dirigèrent vers l’université arcane. Traven, encore conscient malgré ses graves lésions aux jambes, cria du mieux qu’il put, affaibli par sa blessure :
« Repliez vous vers le quartier du marché, celui-là est perdu »
Certains gardes voyant fuir leurs collègues décidèrent de mourir vaillamment pour la survie de leurs alliés.
Ainsi, la défense du marché devenait la priorité des gardes.
Traven et son apprenti se rejoignirent en même temps devant la porte de l’université arcane où il fut conduit à l’hôpital des arcanes de Cyrodiil tandis que son apprenti, Guilruk, se dirigeait vers l’archimage Ildus, accouru aux secours de Hannibal.
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MessageSujet: Re: [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois   [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois Icon_minitimeJeu 31 Juil - 17:04

chap. 5 : le départ

L’heure du départ approchai. J’avais enfilé ma robe d’apprenti par dessus mon armure de mithril, j’avais mis à mes épaules mes étuis à couteaux*, mis mes deux bâtons croisés dans mon dos ainsi que mon arc et mon carquois. J’avais aussi pris mon équipement alchimique, divers potions et poisons, différents ingrédients, le paquet mystérieux de maître Pollus et ma boule de cristal, qui brillait toujours d’une couleur rouge sang. L’heure du départ approchait quand quelqu’un entra dans notre dortoir. A mon plus grand malheur, c’était ma petite amie, elle arrivait toujours au mauvais moment. Elle était surexcitée à l’idée d’avoir un héros comme petit ami.. Au moment où elle apprit notre départ, elle me supplia de l’accompagner. Je pesai le pour et le contre. Le pour, c’est qu’elle est une guérisseuse talentueuse. Le contre, c’est qu’elle était collante et me suivait partout. J’acceptai à contrecœur, ses talents de guérison allaient nous servir pour notre quête.
Nous étions donc 11, nous étions deux spécialistes en destruction, Faldamir et moi-même, deux en invocation, Algzir et Mirlon, deux en altération, Marcus et Brag-Gro-Barrum, deux en mysticisme, Aglomir et Tirmir, deux jumeaux et une en guérison, Erine.
Je vérifiai une dernière fois mon équipement et m’adressai à mes compagnons :
« C’est l’heure, nous partons. Regardez une dernière fois cette chambre, car c’est possible que nous n’y reviendrons plus jamais. »
Mes yeux s’embuèrent de larme, c’était peut-être la dernière fois que je voyais l’université arcane, l’endroit où j’avais passé une partie de ma vie. Tout se brisait en quelques secondes, on y reste pour quelques années, mais on y part pour toujours, c’était ainsi, en tout cas pour moi.
Nous partîmes, utilisant un sort d’invisibilité pour éviter de nous faire repérer.
Nous arrivâmes sans encombre à l porte de l’université arcane quand je vis l’apprenti de mon père, Guilruk, parlant à l’archimage. Voici ce que je pus entendre :
« …porte d’oblivion ouverte près de vilevrin et le quartier des jardins est perdu, la défense du quartier du marché est prioritaire. Maître Traven est blessé.
- ça s’annone mal, les civils ne pourront pas être évacués. QUE TOUS LES MAGES SE RENDENT AU QUARTIER DU MARCHE POUR LE DEFENDRE !! !!!!! »
La foule rassemblée se dispersa et je vis le corps de mon père, gravement blessé. Mes yeux ne pouvaient se détacher de son corps, à l’encontre de ma volonté. Je n’aimais pas mon père adoptif, il ne m’aimait pas non plus. Il se vantait d’avoir un fils brillant et s’est servi de certaines bonnes actions de ma part pour se surélever au rang de maître mage.
J’envoyai un message par télépathie à tous mes amis leur disant qu’il fallait nous aussi défendre le quartier. Nous apparûmes juste à côté de l’archimage qui fut surpris de nous voir. Nous courûmes jusqu’à la porte du quartier du marché avant qu’il ne put dire quoi que ce soit et nous prîmes chacun nos armes. Je vis la plupart des marchand réparer armes et armures à même le sol, refusant de laisser leur magasin et aidant les guerriers avant l’âpre bataille qui allait se dérouler. Nous montâmes sur les remparts, des masse de daedra grouillaient autour de la porte, seul un puissant enchantement empêchant celle-ci de voler en éclat. Je pris une flèche magique et bandai mon arc, c’était le moment de découvrir l’effet de ces flèches. La flèche partit et toucha un ennemi proche de la porte. Un gouffre s’ouvrit et fit tomber tous les daedras dans un rayon de 5 mètres puis se referma, laissant le sol tel qu’il était à l’origine. Il ne m’en restait plus que 19, si j’avais eu vent des effets dévastateurs de ces flèches, j’en aurait demandé plus. Il ne restait plus que 200 daedras tandis que le dirigeant ordonna d’ouvrir les portes et de lancer un assaut. Je pris 3 couteaux de lancer dans chaque main et les lançai vers des daedras qui s’effondrèrent tous, touchés à la gorge. Je rangeai mon arc, pris mes deux bâton de mage et activai les lames cachées. Je passai la porte accompagné de mes ami, transperçant tous les daedras se trouvant sur mon chemin. Je progressai en me frayant un sillon sanglant. Une voix derrière moi m’avertit :
« Maldir derrière toi, deux daedras… »
Je mis mes deux bâtons en position horizontale et les enfonçai dans leur peau. Soudain, deux daedras devant moi levèrent leur épées et j’activai mon bâton de bouclier suivi de l’apothéose qui foudroya les deux daedras et les propulsèrent à travers leurs alliés qui s’effondrèrent sous le poids des armures daedriques des malchanceux qui s’étaient pris mon cadeau. Soudain, , une mais se posa sur mon épaule. Je dégainai mon épée et voulu donner un coup mais il le para facilement.


C’était maître Pollus, il me dit :
« Fuis, tu dois partir, prend tes amis avec toi et passe par les égouts. »
J’usai une nouvelle fois de la télépathie pour appeler mes amis et me dirigeai vers la bouche d’égout. La terreur m’envahit, les daedras nous prenaient à revers, profitant une nouvelle fois d’une attaque sur un front pour nous prendre par derrière. Je courus les plus vite possible vers l’entrée des égouts accompagné de mes amis et nous descendîmes dans les profondeurs de la cité impériale, laissant le carnage au dessus de nous. J’enfilai mes gants lumineux et nous vîmes plus clair, projetant sur les murs une lumière verdâtre. Nous avançâmes des plus en plus profondément au travers des dédales des couloirs humides, putrides et infectes. A un moment, ma boule de cristal se mit à briller d’une couleur violette, je voyais, près de la sortie des égouts, un groupe de civil pris en embuscade par des daedras, environ au nombre de 20. Il fallait se dépêcher, ce sinistre événement se rapprochant inexorablement. Nous rencontrâmes sur notre chemin quelques rats, des crabes des vases et une petite tribu de gobelin, visiblement énervée de recevoir tous les jours nos déchets en pleine figure.
Nous approchions de la sortie quand les daedras sortirent de leur cachette, le combat fut sans grande difficulté, Marcus et Brag-Gro-Barrum nous protégeant efficacement des attaques avec des boucliers(sort) tandis que nous les pilonnions avec des sort de feu, de foudre et de glace. Le combat se termina rapidement et j’avais vu à peu près juste dans mon approximation puisqu’ils étaient 24. Je vis la sortie des égouts et un spectacle macabre s’offrit à moi. Les daedras n’avaient aucune pitié, femme, enfants, vieillards, pas un seul n’avait survécu. Mes amis me rejoignirent et hurlèrent de peur, Erine s’effondrant même en larme.
Quand nous sortîmes des égouts, une porte d’oblivion se dressait face à nous, empêchant toute évacuation.
Je dis à mes amis :
« Nous allons faire un cour sur comment sauver des vies en détruisant une porte d’oblivion »
Ils répondirent tous en chœur qu’il fallait bien le faire et que la survie de millier de personne en dépendait.
(Musique de rocky Balboa : ta tatata tatata ta ta ta )
Nous nous avançâmes vers la porte d’oblivion, prêt à en découdre
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MessageSujet: Re: [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois   [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois Icon_minitimeJeu 31 Juil - 17:05

Chap 6 : dans l’oblivion


La porte se dressait face à nous, rouge, des éclairs sortant de celle-ci. Je m’adressai à mes amis :
« Mes amis, nous devons y aller pour sauver les civils, si nous mourrons, ce sera en héros »
Nous décidâmes à l’unanimité d’y rentrer. Nous avançâmes vers la porte, massacrant tous sur notre chemin. L’atmosphère devenait lourde et la température augmentait. Nous étions à quelques mètre quand un éclair en sortit et foudroya un de mes camarades qui fut projeté au sol. Je me retournai, affolé. C’était Erine, elle ne bougeait plus. Je la pris dans mes bras, elle ne respirait plus. Un sentiment de colère et de tristesse s’empara de moi tandis que ses cheveux blonds virevoltaient au gré du vent.
Je criai au prince des légions :
« Galvadus Horum*, tu me le paiera, je te tuerai de mes propres mains, je le promet devant l’unique !!! »
Je crus entendre un ricanement dans ma tête mais qui se dissipa aussitôt. Un arbre déraciné se trouvai près de moi et je sortis mon bâton apothéose pour en faire un cercueil flottant. Après quelques minutes, le petit bateau prit forme, je plaçai Erine dedans et poussai l’embarcation dans le lac Rumare. Son âme partirai vers le soleil, vers la baie de Topal.
Deux mains se posèrent derrière moi, c’étaient Aglomir et Tirmir. Ils me dirent tous les deux :
« C’est dur oui, mais il faut y aller, c’est toi qui l’a dit. Nous allons te lancer un sort d’apaisement, tu te sentiras mieux »
Je leur pris les deux mains et leur dirent que ce n’était pas nécessaire et que les daedras goûterons à ma fureur.
Ils me regardèrent d’un air ahuri, puis partirent rejoindre les autres. Je contemplai l’embarcation se dirigeant vers le sud, des larmes jaillirent de mes yeux, produisant un flot ininterrompu. Je séchai mes lame puis rejoignis mes camarades.
Je leur ordonnai de se faire le plus discret possible, de tuer le plus de daedras et de retirer la pierre sigillaire.
Nous nous approchâmes de la porte, mes cheveux se hérissaient à cause de l’électricité statique et je plongeai tête la première à l’intérieur de la porte.
Mes amis étaient à côté de moi, une pression s’exerçait sur ma tête, mes membres se crispaient au point de devenir minuscules.
Au terme d’un voyage interminable, nous atterrîmes sur le sol rouge de l’oblivion. Il y faisait une chaleur torride, des bruits de cris d’âmes déchues donnaient à cet endroit l’image d’un monde lugubre, qui l’était bel et bien.
Une forme se dressa au loin. Je dis à mes amis que c’était sans doute le type qui accueillait les morts. Il tenait une plume et un parchemin dans les mains et il s’adressa à nous dans un cyrodillien parfait :
« Vous êtes 10 !! Quel est la cause et l’heure de votre mort ?
-Nous ne sommes pas morts, mais vous oui ! »
Et je lui tranchai la tête qui roula au sol et dévala une petit pente tandis que le corps s’écroula au sol et le rendit encore plus rouge qu’il ne l’était à cause du flot interminable de sang qui s’écoulait de l’endroit où se trouvait sa sale face de rat.
Après trois heures de marche interminable, la grande tour se dressait face à nous, noire, imposante, sombre, mais une immense porte se dressait face à nous et il fallait la franchir. J’expliquai les deux solutions qui s’offraient à nous à mes amis. Soit Algzir et Mirlon nous aidaient à invoquer une armure daedrique complète pour se faire passer pour des daedras, soit nous utilisions un sort d’invisibilité. Nous optâmes pour la deuxième solution. Il nous en restait à chacun une grande et trois petites.
La porte se rapprochait, nous étions à environ 50 mètres et un vent chargé de poussière, où je ne sais quoi d’autre souffla, nous camouflant. A 15 mètres, nous bûmes une potion d’invisibilité et un cor sonna. La porte s’ouvrit et seul mon enchantement de détection de vie me permit de voir des masse de daedras . Malgré le vent qui soufflait fort, j’expliquai à mes amis qu’il y avait des milliers de daedras en marche vers la porte menant à cyrodiil et donc, sur nous.
Le bruit des tambours résonnaient dans mes tympans et nous réussîmes juste à passer avent que toute cette immense armée franchisse la porte.
Soudain, j’eus l’impression que leur général me fixai droit dans les yeux mais cette pensée se dissipa aussitôt.
Ils étaient à trois heures de marche de la porte, et donc de cyrodiil.
La tour se rapprochait inexorablement et nous pûmes passer sans encombres, la plupart des daedras ayant été affectés à cette armée.
Nous étions tendus, la chaleur et la fatigue étaient insoutenable mais il fallait continuer. J’ordonnai à mes camarades de presser le pas et, une heure plus tard, la porte gravée d’un signe daedrique dorée se dressait face à nous.
C’était facile, trop facile même. La porte s’ouvrit dans un grincement lugubre et le spectacle que nous vîmes fut fascinant. Une fontaine de lave se dressait au centre de la tour, et plus extraordinaire, elle s’élevait dans un flot continu vers le sommet. 4 gardes faisaient leur ronde. J’ordonnai à mes amis de patienter pendant que je préparai une potion urticante*. Je mis du solanacée, du sel de givre et de feu dans mon mortier et pilon, puis rajoutai de l’eau salée et mélangeai le tout dans mon alambic. La potion prit une couleur violette et je la mis dans une petite boule. Je la lançai vers les quatre daedras au moment où ils se rejoignirent et ils commencèrent à se gratter puis s’évanouirent sous l’effet du solanacée. Je regroupai les quatre monstres dans un recoin sombre et prit une flèche de crevasse dans la main. Je la lâchai au sol et ils disparurent. Ça, c’était pour Erine.
Notre maître nous avait explique que, dans une tour sigillaire, il y avait 3 salles communes à toutes, la salle de déchirement, le couloir de la providence noire et le sigillum sangis .
Un bruit infernal se dégageait du centre de la pièce. Nous nous dirigeâmes vers ce qui semblait être la salle de déchirement et la porte s’ouvrit avec le même grincement sinistre. Un nuage bleuté attira notre attention. C’était une sphère contenant des effluves magique. Nous en respirâmes chacun une bouffée et mon flux magique s’intensifia. Nous grimpâmes de plus en plus haut dans la tour et la chaleur s’intensifia.
Soudain, un grincement métallique me fit sursauter. Je m’avançai un peu plus et je vis avec stupeur une griffe tomber du plafond. J’étais paralysé, mes membres ne répondaient plus. Au dernier moment, je repris mon esprit et j’esquivai de justesse l’énorme poids qui me fonçait dessus.
La porte menant au deuxième étage se dressait face à nous quand cinq daedras jaillirent derrière nous. Je pris trois couteaux et les lançaient vers eux. Deux d’entre eux tombèrent mais le troisième, d’une agilité impressionnante, stoppa le couteau dans ses mains et me le renvoya. Encore ébahi par ce que je venais de voir, je l’esquivai trop tard et il se planta dans mon bras. Je sortis mon épée et le combat s’engagea. Nous étions à 10 contre 3, ça allait être simple. Algzir et Mirlon avaient invoqué deux daedroth qui avalèrent goulûment un daedra tandis que l’avant dernier daedra tomba, égorgé par une dague.
J’engageai le combat contre leur chef. Je frappai de plus en plus fort, déchaîné par la colère qui sommeillait en moi. Je lui lança une boule de feu qu’il dût parer avec son épée et j’en profitai pour lui planter mon épée entre les deux plaques de son armure. Du sang noir coulait de la plaie et, excité par la vue de son propre sang, il frappa avec une ardeur digne d’un soldat de la légion. Je parai ses coups de plus en plus difficilement et, au moment où il levai son épée pour me donner le coup de grâce, je lui lançai un sort de foudre digne de ce nom et il s’effondra, électrocuté.
Nous franchîmes la porte menant à la pièce centrale et la porte menant au sigillum sangis n’était gardé que par un drémora, sans casque, ses cheveux noirs de jais tombant sur sa cuirasse. Je pris un couteau et le lui lançai. Après quelques secondes de vol, il alla se ficher entre les deux yeux de ce monstre. Il portait une clé sur lui et je l’utilisai pour ouvrir la porte de la dernière pièce de la tour.
Nous arrivâmes dans la pièce, un bruit encore plus insurmontable y régnait. Quelqu’un était placé au milieu de la pièce. En nous voyant, il s’adressa à nous :
« Vous voilà, je vous attendais. Pour accéder à la pierre, vous allez devoir me vaincre. »
Des gradins s’élevèrent au moment où il claqua des doigts et des dizaine de drémoras se placèrent de part et d’autre de cette « mini arène »
Nous sortîmes chacun une arme, prêt à nous défendre jusqu’à la mort.
Le combat allait être âpre mais il fallait le gagner.

Voici certaines petites explications.

Galvadus Horum : c’est, vous vous en doutez, le prince daedra des légions. Il n’apparaît pas dans les 16 princes daedras car c’est une « légende », un mythe. Il est le 17 eme prince daedra(je l’ai inventé, je pouvais pas aller à l’encontre des obligations d’oblivion)

Potion urticante : je me base des premiers effets. Le sel de feu fait des dégâts de feu et avec du sel de givre, j’ai pensé que ça gratterai, où brûlerai. Et pour le solanacée, comme ça fait réduction de santé, j’ai mis que ça provoquai l’évanouissement.
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MessageSujet: Re: [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois   [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois Icon_minitimeJeu 31 Juil - 17:07

Chap 7 : Les anges déchus


Nous étions dix, lui était seul. Il nous cachait quelque chose, il ne portait pas d’armes et il nous proposait un combat !!
Mes soupçons se furent confirmés, de sa voix rauque et perçante il s’écria :
« Mes anges déchus, à moi !! »
Un brouhaha s’éleva dans l’assemblé de daedras, puis une vingtaine d’ailes noires apparurent dans le ciel. J’étais a la fois effrayé et fasciné, des daedras avec des ailes, aucun livre à ma connaissance ne mentionnait de tels monstres.
Ils se posèrent, repliant leurs ailes noires. Ils étaient effrayants, deux yeux violets nous fixant au travers des fentes de leurs casques. Ils étaient armés de hallebardes, gravées de signes daedriques. Le seigneur commença à parler de sa voix rauque que je commençai vraiment à haïr :
« Voici ma garde personnelle. Comme vous le voyez, mes anges déchus portent bien leur nom, il vous frapperont a mort, vous ferons souffrir, vous…
- Souffrir ouais c’est ça. Qu’ils approchent ces oiseaux casqués, répondit Brag-Gro-Barrum
- Alors vous l’aurez voulu »

Cinq déchus prirent leur envol tandis que les cinq restants avancèrent vers nous, menaçants. Je dégainai mon épée et mon bâton apothéose et attendis. J’étais stressé, anxieux. Des perles de sueur coulaient sur mon front, les secondes paraissaient des heures. En l’air, il se passa quelque chose, les déchus baissèrent leurs hallebardes et foncèrent vers nous. Ils se rapprochaient inexorablement, j’étais pétrifié. Je revoyais la grosse griffe métallique se rapprocher de moi. Au moment où je vis ce qui m’arrivai, je voulus crier, mais aucun son ne sortit de ma bouche . Les anges étaient sur nous. Je me jetai sur le côte. Je me relevai et à ce moment là, la douleur me fit arracher un cris sinistre. Un déchus m’avait touché à l’endroit ou le couteau s’était planté et la plaie s’était rouverte. Je lançai un sort de guérison et sorti mon arc. Je pris une flèche de feu et bandai mon arc. Les années d’entraînement passées avec Faldamir me seraient utiles.
Au même moment. Les déchus volants firent demi tour et s’apprêtaient à nous charger une nouvelle fois. Ma respiration était saccadée, m’empêchant de viser avec une grande précision. Ils se rapprochaient et au moment où ils étaient environ a dix mètres, je fis feu. La flèche partit. Elle atteignit sa cible à l’endroit où je le voulais. La flèche de feu avait transpercé l’aile noire d’un de ces monstre. L’effet occasionné fut fascinant. L’aile commençait à prendre feu et le daedra perdait de l’altitude.
Je pus entendre ces cris que je pris pour du jargon daedrique :
« May day, May day. I’m touch. I’m reapeat, I’m touch. I will dead, I will dead. Fire, Fire, I’m burning »
Il s’écrasa dans un vacarme assourdissant, sa hallebarde glissant sur le sol.
J’ordonnai a Faldamir de prendre la hallebarde et de trouer les ailes de ceux qui passaient. Les autres déchus allaient bientôt être à portée d’épée, il fallait faire vite. Je rangeai mon arc et j’ordonnai à mes amis de se rassembler autour de moi. Les daedras volants étaient à trois mètres. Je fis un signe incantatoire et prononçai la formule magique. Les déchus se rapprochaient inexorablement, leur hallebardes nous touchant presque. Je finis de prononcer ma formule et un dôme de feu nous enveloppa. Les déchus étaient tombé dans mon piège. Nous vîmes la partie des hallebardes présente à l’intérieur du dôme se relever, synonyme que les daedras étaient surpris par l’apparition du dôme et avaient donc relevé leur hallebarde en conséquence. Quelques secondes plus tard, des formes rouges et noires traversèrent le dôme de part en part, faisant tomber Aglomir, Tirmir et Mirlon. J’annulai mon sort en prononçant la formule d’annulation. Les quatre daedras qui fonçaient sur nous auparavant gisaient sur le sol, brûlant d’un feu pur, grillant leur chair impie. Au moment où nous allions nous jeter sur eux pour les achever, les cinq daedras restés sur terre étaient sur nous a présent, nous empêchant de les tuer une fois pour toute. Nous nous mîmes à deux contre un daedras. Je sortis mon épée, mes amis faisant de même. Le déchus qui se dressait face leva sa hallebarde et l’abatis sur nous. Je l’esquivai d’un bond et donnai un coup de mon épée à destination de ce monstre. Il para mon attaque en la bloquant avec le manche de son arme, aussi simplement que de l’eau s’écoule sur une pente. Je transmis ma pensée a Faldamir par télépathie :
« Ecoute moi, tu le divertis, je passe derrière lui, je le paralyse avec mon épée et tu le charcute, ok ??
- Ok ça marche. »
Faldamir se mit a frapper de toutes ses forces avec son épée le daedras et je passai furtivement derrière lui. D’un coup du manche de sa hallebarde, il frappa sur le visage de Faldamir et lui brisa le nez. Il leva son arme pour achever Faldamir et à ce moment là, je lui coupai la main qui tenait le haut de l’arme puis enchaînai avec un coup entre le casque et la cuirasse. La carotide fut sectionnée par mon coup bien placé, laissant déverser un flot ininterrompu de sang noir.
Nos camarades luttaient avec acharnement, parant les coups les plus féroces et ripostant avec la même ardeur. Pensant qu’ils pouvaient se débrouiller tous seul, je les laissai prouver leurs prouesses martiales eux-mêmes. Je courus vers Faldamir, son nez saignait abondamment. Je pris une potion de soin et la déversai sur la blessure. Comme par magie, son nez se remit en place tout seul et je l’aidai à se relever. Nous nous dirigeâmes vers les daedras qui avaient eu l’honneur de goûter à mon dôme et sortis un couteau. Je m’approchai du premier, il était mort carbonisé, mais gardant toujours son expression effrayante à cause de son casque. C’en fut de même pour les deux autres, qui continuaient même de brûler. Je m’approchai du dernier. Une petite lueur de vie détectée par l’enchantement de ma capuche me fis voir qu’il étais vivant. Je me penchai au dessus de sa tête, il ouvrit ses yeux violets et au moment où j’allais frapper, le monde autour de moi commença à tourner. Ma tête me faisait souffrir, mon cerveau était comprimé par mon crane. Après plusieurs secondes de douleur, j’arrivai dans une pièce sans mur, violette de toute part. Je finis par comprendre ce qui m’arrivai. Des ses dernières forces, il m’avait lancé un sort d’illusion.
Une voix s’adressa à moi, non pas celle d’un daedra, mais une beaucoup plus sombre et démoniaque :
« Alors comme ça on avance hein ?? Tu te doute qui je suis n’est ce pas ? J’ai pris possession de ce daedra. Tu vas comprendre ta douleur Maldir, je vais de torturer par la seule force de mon esprit »
Soudain, je me retrouvai sur une croix, les bras et les jambes attachées. Des milliers d’aiguilles se positionnèrent autour de moi et formèrent une sphère parfaite. La voix de Galvadus Horum me dit « Souffre » et les aiguilles partirent. Elles me transpercèrent de part en part, au moins milles aiguilles traversant mon corps déjà meurtri par tant de coups. Je criai à m’en décomposer les poumons puis tout s’escompta. J’étais revenu à la réalité, tous mes amis étaient autour de moi, le monstre que je devais achever était mort, manipulé et tué comme une vulgaire marionnette par Galvadus Horum. J’étais essoufflé, des gouttes de sueur perlaient sur mon front. Je me relevai avec peine, mes amis, eux aussi, portaient des plaies, ouvertes ou cicatrisées. Nous avions l’air de vrai guerrier, tâché de sang et portant des cicatrices de guerre.
Soudain, le seigneur s’adressa à nous :
« Bravo, très divertissant. C’est la première fois qu’on me tue ma garde d’élite. Vous avez mérité de me combattre. De toute façon, ceux là étaient vraiment pitoyables, la prochaine fois, j’irai voir personnellement Merhune Dagon pour lui demander des anges déchus. Maintenant, vous allez m’affronter. »

Soudain, des ailes lui poussèrent dans le dos, ses dents et ses ongles se hérissèrent et il poussa un cri perçant. Aucun doute, ce seigneur daedra était un vampire.
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MessageSujet: Re: [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois   [Fic]le destin du voyant par elfe_des_bois Icon_minitimeJeu 31 Juil - 17:10

chap 8 : La pierre


Dès le moment ou il arrêta de crier, il disparut, seul mon sort de détection de vie de ma capuche me permettait de le voir. J'ordonnai à mes amis de se mettre en position, et demandant a Algzir, Mirlon, ainsi que Aglomir et Tirmir de se positionner derrière pour pouvoir tirer avec leurs arcs. Marcus et Brag eux, se positionnaient un peu en avant, de sorte à nous protéger avec leurs sorts de bouclier.

Soudain, le monstre s'élança vers nous, seule une trainée violette me permis de le distinguer. Je sortis mon bâton apothéose et mon épée, tandis que daedra se dirigeai vers nous. La tension était palpable, mon cœur battant à un rythme effréné. A une trentaine de mètres de nous, il s'arrêta. Je m'imaginais déjà son sourire de barbare et son regard avide de sang, se demandant lequel de nous il allait tuer en premier.
J'ordonnai à mes amis de faire feu, pensant que c'était le meilleur moment pour tirer. Cinq flèches partirent et se dirigèrent en direction de cette abomination. Trois des flèches touchèrent le daedra, mais elles tombèrent sur le sol, brisées en deux. Je m'écriai :
" -Il s'est arrêté, il est droit devant nous a trente mètres
A ce moment précis, le seigneur de ce macabre domaine se mit à parler :
- Vous n'avez aucune chance contre moi, petits crabes, ma transformation est sur le point de s'achever, dans une vingtaine d'année, je deviendrai un vampire dont la puissance n'aura jamais été égalée en ce monde!!! Je vous tuerai un par un, me nourrissant de votre terreur et puis de votre sang!!! Mon pouvoir est immense, si bien que même un assassin de la confrérie noire a accepté mon don. Il se nomme Vincente Valtieri, et dans trois cent ans, il deviendra aussi fort que moi!!! Maintenant, trêves de paroles inutiles, place au combat!!!

La foule de daedra amassée dans les gradins poussa un cri de joie, quand le vampire s'élança. J'eus à peine le temps d'avertir mes amis de son arrivée quand il nous percuta de plein fouet, nous balayant tous d'un coup avec son épée. Nous nous écroulâmes sur le sol, lui poussant un rire démoniaque à vous glacer les veines. Il s'approcha de moi, et je sentis mes forces me vider, il n'y avais aucun doute, il buvait mon sang. Je poussai un cri semblable à celui d'une personne à l'agonie, quand soudain, quelque chose mis fin à mon calvaire, un éclair bleu passant devant mon champs de vision. Je tournai la tête du peu de force qu'il me restait, et je vis Faldamir tenant mon bâton apothéose. Il m'avais sauvé la vie. Mes amis eux, se mirent autour de moi, Bracus et Brag me protégeant de leur sort de bouclier, les autres utilisant tel ou tel sort. Faldamir déboucha une fiole de soin, et me la fit boire. Je me relevai avec peine, la blessure dans mon cou me torturant énormément. J'avais peur, j'avais froid, je voulais en finir au plus vite. Mais qu'est ce que je possedais pour combattre un vampire de cette puissance? Peut être mon épée, ainsi que mon bâton, mes sorts de feu et le mystérieux pâquet de maître Pollus. A priori, malgré l'invisibilité de ce daedra, il avais bien encaissé le choc. Il reparti à l'assaut, et balaya mes amis malgré le sort de bouclier de Brag et Marcus. Puis, à mon grand désespoir, il immobilisa d'un sort de paralysie tous mes compagnons. Il se dressait ainsi seul, face à moi. Il annula son sort d'invisibilité hérité de son pouvoir de vampirisme et commença à me parler :
" Je te propose de rejoindre mes rangs. Tu disposera d'un pouvoir et d'une richesse que tu ne peux imaginer. Tu va déjà devenir un vampire, et, dans une centaine d'année, tu m'égalera en puissance.
-JAMAIS, JAMAIS, lui dis-je, plutôt mourir, avez vous vu ce que vous avez fais à mes amis? Vous êtes un barbare, jamais de la vie je ne servirai quelqu'un comme vous
-Tu l'auras voulu"

Il s'élança vers moi avec une rapidité inégalable, il me projeta dans les airs et je ratteris à une dizaine de mètres, me blessant au dos par la même occasion. Il se pencha vers moi et me dis :
"En ce jour, tu va mourir, et ta tentative héroïque échouera lamentablement, tandis que mes armées franchiront la porte menant a ton pitoyable monde pour le détruire et en prendre possession"
Je sortis furtivement le paquet mystère de maître Pollus et l'ouvris, au moment même ou ce seigneur abominable s'apprêtait à me lacérer avec ses abominables griffes. Le paquet contenait une pierre noire et le monstre se mit à hurler. La pierre se mit à briller de plus en plus fort, m'aveuglant petit a petit tandis que le cris de la bête se faisait de plus en plus fort. Quelques secondes plus tard, je fus propulsé loin de la pierre, toujours aveuglé, et je perdis connaissance.

************************************

Après je ne sais combien de temps passé dans cet état proche du coma, mes compagnons me réveillèrent, je ne savais pas ou j'étais, je ne pouvais distinguer que les nuages rouges du ciel et la tête de mes amis.


Ou étais-je, en oblivion, ou en cyrodiil? Je n'ai plus la force de le demander à mes amis ni de le trouver par moi même, j'ai besoin de repos. Puis je fermai les yeux et m'endormis...
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