[Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone

Voici une super fic de darkness-stone qu'il ma autoriser a poster en ce lieu sacrée


Les Deux et l'Aube Sanglante


Chapitre premier
Le destin

Les nuages étaient hauts dans le ciel. La douce rivière de Niben coulait lentement le long des berges grouillantes de vie. Les cieux étaient clairs et l’astre chaleureux inondait le sol humide de sa douceur bienveillante. La petite colonie de Bord de l’eau vivait dans la paix et les quelques habitants qui résidaient dans la communauté s’entendaient à merveille et on s’entraidait volontiers. Parmi les résidents, on comptait une famille de bossmer, deux d’humains, une d’orque et enfin, un père et son fils argonien. C’étaient des réfugiés des Marais Noirs. La femme de Tel’Keriah, le père, avait été accusé de trahison envers le royaume d’Argonia, et la mise à mort de toute la famille avait été demandé.

Ils avaient réussis à fuir, mais la mère tomba dans une embuscade et mourus sous les assauts sans merci de la complainte glaciale des lames. Tel’Keriah, et son fils, Nel’Kalaah on d’abord fuis vers les murs de Cheydinhal, mais ils ont été poursuivis par les assassins de l’Ombre, et la mythique Confrérie Noire ne semblait pas vouloir laisser les deux rescapés en paix. Après un tour de force remarquable, Tel’Keriah réussi à se débarrasser de quatre de ses opposants et ainsi persuader les rares assassins restant à abandonner leur projets pour le moment. Nel’Kalaah était encore qu’un nourrisson lorsque ces évènements ont eut lieu, et le père partis ensuite vers les remparts de l’imposante Cité Impériale. Ils vécurent dans la rue pendant près de trois ans. Mendiant du pain pour sa survie et accomplissant quelques méfaits pour les comptes de la guilde des Voleurs afin de gagner quelques pièces de bonheur. Lassé de cette vie de truand, Tel’Keriah pris les rares possessions qui lui faisaient honneur et partis loin vers le sud. Ils finirent par arriver à la charmante colonie de Bord de l’eau, à mi-chemin entre Bravil et Leyawiin. Ils furent accueillis de manière sympathique par les familles qui habitaient l’endroit et se virent offrir une petite maison en contrebas près du majestueux fleuve. Cela fait maintenant cinq années que les argoniens mènent une vie paisible et tranquille. Nel’Kalaah à aujourd’hui neuf ans et demi, et il aide lui aussi au bien être de la communauté.

C’était une journée comme les autres qui c’était écoulée une fois de plus sur le petit village. Le soleil laissait peu à peu la place à sa sœur la Lune et ses filles les étoiles. La belle couleur bleu commençait à prendre une teinte sombre, parsemées de timides piqûres blanches, encore non chargées de couleur lumineuses et éclatante. Le jeune argonien finissait de bêcher le champ et de retirer les mauvaises herbes qui avaient tenté d’envahir les salades des bossmers. Nel’Kalaah était un peu fatigué et de légères gouttes de sueur perlaient le long de son front. Le jeune argonien prit ensuite les outils et les mis dans la petite cabane en retrait de la colonie. Il déposa rapidement ses affaires et repartis. Il se dirigea ensuite vers sa maison où son père l’attendait sûrement.

Au loin, à Bravil, la lourde cloche de bronze de la puissante chapelle de Mara sonna les sept heures du soir, et ainsi, l’heure du repas. L’argonien rentra donc chez lui, dans la petite masure située en bordure de rivière. Il poussa la porte en chêne et pris un repas constitué de deux navets et trois carottes. L’intérieur l’habitation était pauvrement décoré, et seul un mince tapis représentant une fresque de trois couleurs ternes qui s’enroulaient et s’enlaçaient les unes dans les autres égayait la pièce. Une petite commode se trouvait à la gauche d’un lit qui lui-même se trouvait à la droite d’une cheminée centrale. Cette dernière étant entourée de par et d’autre par deux lits constitués d’un simple drap en lin blanc et d’un oreiller renforcé à la paille. En face des lits se trouvait la table, elle trônait un peu sur le centre de l’unique pièce carrée. Une étagère était collée contre le mur situé en face de la porte, et qui supportait sur ses modestes planches trois assiettes et deux verres en terre cuite. Le père alluma rapidement un feu dans l’âtre.

Les flammes dansaient de manières furtives et fugaces, accomplissant un magnifique ballet et projetant des ombres diffuses sur les faibles murs de bois. Le jeune argonien ne manquait pas un seul pas du spectacle endiablé des flammes. Le crépitement des bûches rythmaient la représentation légère de la forme éphémère. Nel’Kalaah dévorait cette beauté malléable. Le rougeoiement des flammes donnaient au réfugié un teint de peau sombre et envoutant. Le silence était total. Puis, le père de Nel’Kalaah brisa l’absence sonore. Sa voix reptilienne, stridente et enivrante résonna dans la pièce :
- Nel’Kalaah, dit calmement le père, je dois te raconter une très vieille histoire.
- Quelle histoire ? Demanda l’argonien avec sa vois enfantine.
- Oui, une très vieille histoire, une histoire qui raconte la vie de deux jumeaux. Deux être aussi indissociables que deux gouttes d’eau. Pour les différencier, on leur offrit un ruban chacun, pour Eyrass, l’aîné, on lui donna un noir comme la nuit, et pour Eyfrass, un ruban jaune comme le soleil….
Tel’Keriah fut coupé dans son récit par un bruit sec et sourd. Un son qui trébucha dans ses oreilles. Il tourna la tête vers la porte. Le solide argonien revis toute sa vie défiler devant lui, il saisit une bûche et s’avança prêt de la porte.

Chapitre second
Ombre et Flammes

Les muscles tendus, le solide argonien avança à pas feutrés vers la porte. La bûche rougeoyante grésillait dans la main reptilienne. Tel’Keriah prit la poignée dans la main et la tourna d’un quart. La réaction fut immédiate, un coup sec et puissant dégonda la porte et écrasa l’argonien contre le sol. La bûche roula sur le sol. Tel’Keriah se dégagea de l’imposante masse de bois et se releva en face de son adversaire. Tout de noire vêtue, l’ombre gracieuse dévisageait son adversaire. Rien ne laissait entrevoir sa race, un longue cape rouge sombre, une longue pièce de tissu flottant par à coup sous les caprices du vent. Deux rubis sombres et ténébreux, perçants et déments fixaient le reptile. Il y eut un long moment de silence. Nel’Kalaah était pétrifié sous son drap. Tel’Keriah ramassa la bûche et rapidement sauta sur l’individu. L’ombre n’eut aucun mal à arrêter le geste, sans aucun effort, le plus simplement du monde. A l’aide de son autre main il mit un violent coup dans le ventre écailleux. Tel’Keriah se roula sur le sol, la puissance du coup avait coupé la respiration du père. Il chercha de la main une quelconque arme et finit par tomber sur le tison de la cheminé. L’ombre était toujours devant la porte, ne bougeant pas. Ses yeux étaient effroyablement apeurant, d’une démence sans limite. A peine l’argonien avait posé son bras sur la barre de fer, que l’être bougea. La cape se souleva, donnant une grandeur infinie à l’être mystérieux. Etrangement, il ne dégaina pas ses armes. Il y eut d’abord un coup de métal. L’ombre esquiva sans peine le coup et crocheta Tel’Keriah. Puis, il le prit par la gorge et le fit voler contre l’étagère, située plus loin. La puissance de cet être était redoutable. Le reptile se releva. Tel un éclair rouge, l’attaquant sortit une dague et la planta dans la cuisse de son adversaire. Elle arracha un profond cri de douleur de la poitrine du blessé. Nel’Kalaah bougea faiblement dans son lit. L’être tourna immédiatement la tête, et regarda le jeune argonien fixement. Son regard était maintenant passé à une sorte de folie furieuse, une sorte de dégradation de l’esprit, une folie encore plus puissante que de la démence. Nel’Kalaah sentit ses forces le quitter, il sentit ses forces être aspirer ailleurs, elles quittaient ce monde, elles s’en allaient ailleurs. Il ferma les yeux. L’ombre approcha du cops inerte de Nel’Kalaah, et prononça quelques mots :
- Ta destinée t´attend enfant de la Nuit, ton frère, le Jour va lui aussi te rejoindre, le monde a besoin de vous. Il va réapparaître, le Dragon ne nous a fait que gagner du temps, mais il va nous falloir libérer les Deux.
Et doucement, l’attaquant qui venait de bouleverser une famille, se mêla à la douceur enivrante de la nuit. Doucement elle glissa vers le nord, vers la puissante cité de Bravil. Avec un étrange bagage sur ses épaules.

L’ombre glissa le long de la route, se mouvant comme un esprit rôdant à la recherche d’âmes perdues. Elle finit par arriver devant les lourdes portes de bois de la cité. L’être s’arrêta un instant, et faiblement, de nouvelle parole s’échappèrent de sa poitrine :
- Une poussière dans le grand dessein de l’Univers…. Mort et Déchéance…

Quand l’aube se leva, Nel’Kalaah repris doucement ses esprits. Un mal de tête faible, mais persistant avait pris son corps. Il ouvrit timidement les yeux. Il vit une ravissante jeune fille devant lui quand ses yeux s’ouvrirent totalement. Une jeune impériale à en juger par son teint de peau et la forme de son visage. Nel’Kalaah ne s’attarda pas sur cette vision. Il commença à se débattre ans tout les sens. Mais quand il vit que ses membres étaient entravés par des liens, il comprit qu’il était attaché et prisonnier. Il essaye de se lever, mais aussitôt le sol se déroba sous ses pieds. Il regarde autour de lui. Il était dans une charrette. Il regarda le charretier. Ce dernier ne semblait absolument pas troublé par son étrange marchandise. La route était en mauvaise état et les deux compagnons d’infortune étaient secoués dans touts les sens. Nel‘Kalaah finit par succomber à la tentation de parler avec cette magnifique jeune fille :
- Comment tu t’appelles ? Questionna furtivement l’argonien.
- Amanda, répondit l’impériale sur un ton claire et fier.
Puis, elle respira un grand coup et osa une question :
- Toi aussi on t’a prit pendant que tu dormais ?
- Oui, mon père me racontait une histoire sur deux jumeaux et un homme est apparut. Il c’est d’abord battu avec mon père, puis, quand il m’a regardé, je sentis mes forces me quitter. Je me suis réveillé il y a pas longtemps. Et toi ? Renchérit Nel’Kalaah.
Amanda n’eut pas le temps de répondre, la voix rauque et familière du charretier coupa la discussion des deux amis :
- Voilà, on est arrivé, tout le monde dehors, pas le temps de traîner ici.
Il bougea de son poste et coupa les liens des enfants. Nel’Kalaah posa sa question :
- Où sommes-nous ?
- Dans le comté de Skingrad, à environ dix kilomètres à l’ouest des murs. Om m’a gentiment menacé et j’ai accepté de vous conduire ici. Allez savoir pourquoi moi et pas un autre, bafouilla le charretier. Oh ! Et avant de partir, on m’a aussi demandé de vous donner ces bibelots.
Le gaillard sortit un arc en acier et quelques flèches qu’il tendit à Amanda, puis une épée en argent et un bouclier en fer léger pour l’argonien. Le charretier demanda ensuite, le plus poliment possible si les enfants pouvaient rejoindre Skingrad. Ils acquiescèrent aussitôt puis partir vers l’ouest.

La matinée était chaude et la route menant à Skingrad était plutôt fréquentée. Des marchands, des gardes, des auberges et leurs clients habituels. Les deux compagnons arrivèrent en fin d’après midi devant les lourdes portes et des cris se faisaient entendre de l’autre côté des murailles. Le ciel c’était assombris quelque peu et de petites rainures noires couvraient de temps à autre une partie d’un ciel devenant sanglant. Ils franchirent les portes, et là, ils virent d’immenses flammes avaler les toits des maisons, des créatures venues d’un autre monde voler la vie des gens. Ils virent la mort frapper à chaque instant, accomplissant ce pour quoi elle avait été créée. Ils hésitèrent un instant. Amanda tira la manche de Nel’Kalaah et le supplia de partir. L’argonien hocha la tête, mais une surprise de taille les attendait au tournant. Cette surprise n’était rien d’autre qu’un faucheclan, un redoutable et monstrueux faucheclan se tenait devant eux. Il fixa son futur repas. Nel’Kalaah ne se découragea pas et frappa à la tête son adversaire. Une légère entaille s’ouvrit, entrainant avec elle un cri de rage du faucheclan. La bête cria, hurla de toutes ses forces. Puis, un autre cri occulta ce dernier, un cri d’une puissance sans limite, un cri bestial et tonitruant :
- MOURIR POUR SES CONVICTOINS OU CREVER COMME UN TRAÎTRE !!!!!!

A peine la phrase fut-elle achevée que le monstre tourna sa tête en direction du cri primal et se vit offrir une réduction. La tête du faucheclan vola. Un éclair vert ventait de traverser le coup du monstre écailleux. La vue du sang qui gicla fit pâlir Amanda et trébucher l’argonien. Ils regardèrent tout deux dans la direction de leur étrange sauveteur. Un Khajiit se tenait là, devant eux, le sourire sur son visage. De couleur brun foncé, le pelage de se dernier était terne, comme s’il absorbait tout la lumière. Une armure de cuir noire, zébré de rouge, une immense claymore de verre dans la main. Nel’Kalaah concentra son regard sur la lame du guerrier. Le vert était mort et foncé, comme ternit par un procédé de forge corrompu par un mal puissant et maladif. Nel’Kalaah sentit son cour défaillir quand l’imposante masse de muscle s’approcha d’eux. Il leur parla :
- Aller les enfants, vous ne devez pas rester là, ce n’est pas un endroit pour vous ici. Quittez la cité et prenez au nord, allons, plus vite et dans la bonne humeur.
Ils obéirent.

Chapitre troisième
Rencontres

L'argonien et l'impériale tournèrent à l'est des murailles rougies par les sombres nuages blasphématoires. La faune était morte, les arbres décrépis, l'herbe asséchée et le ciel mortifié. Ils frémirent devant cette vision et un profond malaise envahit l'âme d'Amanda. Elle se sentait comme perdue dans un océan de souffrance infinie dans lequel le tourbillon de la mort ne serrait que le commencement d'une lente et horrible dégradation de l'être en lui même. Comme si la Vie ne représentait plus rien, comme si le fait même d'exister était inutile. Elle sentait seule au milieu des ténèbres de l'existence. La douce voix du reptile la tira de ce cauchemar sans nom dans lequel il ne vaut mieux pas s'attarder. Elle sentit ensuite sa main écailleuse se poser sur son épaule, elle sourit pour lui répondre le plus simplement du monde. Nel'Kalaah se régala de cette beauté sans limite, il n'avait jamais rien vu d'aussi beau que ce visage, ce sourire, ce visage angevin. Pour la première fois de sa vie il était réellement heureux. Il baissa le regard et tourna la tête droit devant lui. Ils marchèrent le plus simplement du monde vers le nord, là où l'étrange sauveur leur avait dit de se diriger. Ils longèrent encore la route un petit moment. Ils finirent par tomber nez à nez avec un loup. Un de ces loups qui ne lâchent jamais sa proie tant qu'elle n'est pas morte. Amanda se glissa immédiatement derrière le bouclier de l'argonien, elle frissonna un instant en voyant la gueule à moitié ouverte de la bête qui grognait devant elle. Il avait des dents grandes comme des dagues et un regard à retirer la vie d'un solide guerrier. Nel'Kalaah déglutit et s'avança.

Le loup se jeta avec une férocité sans limite sur le bouclier en métal. Ses griffes pénétrèrent la matière et entamèrent la chair tendre du reptile. Amanda se recula, et prit une flèche et commença à bander son arc. Le loup essaya d'attraper la tête de Nel'Kalaah dans sa gueule remplie de crocs béants qui ne désiraient que semer mort et tristesse. L'épée avait roulé loin des doigts du pauvre garçon et il se débattait comme il le pouvait avec son bouclier. Par chance, les griffes étaient restées plantées dans le métal et le champ d'action de la mort dentée était fortement réduit. Nel'Kalaah finit par réussir à sonner son adversaire d'un coup de pied bien placé, au museau. Ce dernier couina et une flèche fusa dans l'air avant de s'abattre dans le flanc droit de ce dernier. La douleur poussa le loup à reculer un peu de son potentiel repas. Nel'Kalaah courut vers son épée. Quand enfin le noble argent fut entre les mains du reptile, il se dirigea vers le loup qui, de sa patte, tentait tant bien que mal à calmer la douleur insupportable. Une seconde flèche déchira l'air chargé de haine, elle se planta dans la gorge de l'adversaire, qui poussa un second cri. Nel'Kalaah l'acheva ensuite en lui coupant la tête. Un étrange nuage violet se dissipa à la place du cadavre de l'ennemi fraichement abattu. Les deux enfants restèrent bouche bée devant le spectacle. Amanda s’avança au niveau de l’argonien et s’agrippa à son bras, elle tremblait un peu. Nel’Kalaah souri quelque peu. Soudain, une vois venue de nulle part s’invita dans les airs. Ils tournèrent la tête et ils virent une étrange personne, toute de noir vêtue. Un bel arc rouge et noir s’étendait dans son dos, et sa forme semblait torturée, comme déformée par un mal inimaginable. Une épaisse capuche dissimulait le visage de l’individu. Nel’Kalaah réarma son bras. Un petit gloussement s’échappa de l’ombre de la capuche, puis, des mots sortirent :
- Bienvenue, votre initiation commence les enfants.
L’intonation de la voix laissait paraître une femme, une femme très certainement âgée car sa voix était rugueuse, mais étrangement hypnotisant. Puis, elle reprit la parole :
- Votre initiation commençe jeunes gens, vous allez apprendre a vous battre et à tuez sans remords, à prendre des vies et volez des âmes. Vous serez sans pitié façe à vos cibles, mais pour cela, comme je l´ai dit, il va falloir que vous appreniez à combattre. Bien que vous soyez encore jeunes, vous devrez tenir au long entraînement qui vous attend. Vous êtes les deux derniers, vous devrez suivre la carte que je vous donnerais, elle vous conduira vers votre gloire. Vous ferez ce long voyage avec un Khatjiit, il vous accompagnera vers vôtre nouvelle demeure, ne soyez pas apeurés par sa carrure, il est assez doux et calme, vous verez, vous l´apprécirez, j´en suis certaine. Nous aurons l´occasion de nous voirs à nouveau.
A la fin de sa phrase elle disparut dans un nuage de poussière rouge laissant à son ancien emplacement une carte, comme elle avait dit. Amanda resta sur place quelque instant, fixant le bout de peau de bête volé dans les airs. Elle posa ensuite une question :
- On fait quoi maintenant ?
Nel’Kalaah laissa un blanc de quelque seconde, prit un peu son souffle et cassa le vide sonore :
- La dame nous a dit qu’un Khajiit viendrait avec nous, faudrait qu’on l’attende, non ?
Amanda hocha la tête.
- Oui, t’as raison, pis en plus, il y a des lits là bas, la route n’est pas trop loin, il nous verra sûrement.
Et ils partirent en direction d’un campement étrangement désert avec pour décoration trois tentes et un feu presque éteint.

Ils s’allongèrent dans les lits et dormirent insoucieusement pendant quatre heures. Quatre heures pendant lesquelles ils se perdaient dans les méandres de leur esprit. Visitant des pays inconnus, s’imaginant des choses improbables. Puis, quand la nuit commença à dévorer les rayons chauds de l’astre rougeoyant, une forme humanoïde s’approcha du campement. Amanda qui commençait à se réveiller ouvrit les yeux timidement et aperçut cette forme. Ce n’était pas celle d’un Khajiit, mais celle d’un orc. L’impériale cria aussi fort que lui permettait ses poumons et elle réveilla immédiatement l’argonien qui dormait d’un sommeil paisible. Instinctivement, Nel’Kalaah se rua sur son arme et couru vers l’orc. Quand il vit qu’un argonien se jetait sur lui, la masse de muscle détourna la tête pour aller puis le reptile. Amanda en profita pour attraper son arc et mettre en joue son adversaire. L’orc fonça vers Nel’Kalaah. Il dégaina son immense hache et frappa. Sauvé par sa petite taille, l’argonien se baissa et mit un coup d’estoc surprenant dans la cheville du monstre. Un cri de douleur s’empara de l’air. Immédiatement après, une flèche déchira le vide et transperça le cuir de l’orc. Ce dernier se ressaisit rapidement et à l’aide de sa hache frappa de toute ses forces Nel’Kalaah. Le bouclier tint le coup mais l’argonien était très choqué par la puissance du coup. L’orc en profita pour se diriger vers Amanda qui réarmait son arc. L’orc se traîna jusqu’à l’impériale et la saisit par le bras. Sa hache se leva. La main de l’adversaire ne redescendit jamais pour toucher sa cible. Un éclair vert d’une rapidité incroyable venait de faucher le membre. Un puisant cri de douleur s’échappa de la poitrine du perdant. La claymore se redressa et coupa ensuite net la tête de l’orc. Le combat était fini, et Nel’Kalaah était encore un peu sonné. Amanda regarda son étrange sauveur. C’était un Khajiit dans une tenue de cuir noir, zébré de rouge. Elle le reconnut, c’était lui qui les avaient sauvés à Skingrad, et il venait de le faire une fois de plus avec cet orc. Elle sourit et se jeta dans les bras chaud du fauve. Elle souriait beaucoup. Nel’Kalaah émergeait maintenant de son bouclier et regarda Amanda dans les bras du Khajiit. Il baissa les yeux vers le cadavre vert. Il sourit lui aussi, béatement, et se releva. Il se dirigea ensuite vers les deux compagnons :
- C´est vous qui devez nous accompagner ? demanda Nel´Kalaah
- Oui, nous devons aller à Morrowind, vous serez en sécurité jusqu´à votre entraînement terminé
- Morrowind ? C´est aussi là-bas que ce trouve les autres enfants, enchéri Amanda
- Je vois qu´Elle n´a pas su tenir sa langue, en effet, cinq autres enfants se trouvent eux aussis sur les routes en direction de Morrowind, deux sont déjà arrivés, il nous faut nous dépécher, la Réunification est proche…
- La Réunification ? C´est quoi ça encore ? Demanda l´argonien
- J´en ai trop dit, partons, allons vers le nord, prenons la direction de Chorrol, nous devons nous réapprovisioné en vivre.

Et c’est ainsi que l’étrange groupe partit vers Chorrol. Il faisait nuit, et les lunes éclairaient de leurs pâles lueurs le chemin des aventuriers. Des milliers d’étoiles s’entassaient sur une voûte infinie. D’un noir profond qui contrastait les vifs éclats argentés des astres immortels. Nel’Kalaah ne regardait plus devant lui et admirait ce magnifique spectacle. Ses yeux brillaient, et chaque étoiles qui miroitaient dans ses pupilles reptiliennes était un repas de plaisir pour l’argonien. Une étoile d’un rouge profond et intense captiva le regard du reptile. Elle brillait plus que les autres étoiles. Amanda frissonna un peu, elle avait un peu peur de la forêt à cette heure ci, et même accompagnée par le solide félin elle s’imaginait déjà dans le ventre d’un ogre. Ils discutèrent un peu durant le voyage. Les deux enfants apprirent que le Khajiit s’appelait S’kriar. Après deux heures de marche, ils finirent par arriver à Weatherlead. S’kriar prit la parole, amis faiblement, comme s’il ne voulait pas réveiller des choses ou des êtres :
- Faites attention, il n´y a pas eut de trolls ici depuis plus de 600 ans, mais restez sur vos gardes. Allez dans la maison maintenant et allez au second étages, des lits devraient s’y trouver.
Amanda et Nel’Kalaah se précipitèrent dans la maison et cherchèrent les lits. Ils s’y installèrent et dormirent. Au rez-de-chaussée, le Khajiit sortit ce qui semblait être un calepin et nota : « .......... sommes arrêtés à Weatherlead........ 4E254 Ondepluie. ». Il rangea ensuite le carnet dans sa tenue de cuir et monta au premier étage pour dormir. Il crut entendre des bruits de pas furtifs. Mais quand il vit l’argonien et l’impériale dormir il se dit qu’il avait besoin de sommeil. Nel’Kalaah esquissa un léger sourire, il avait regardé le Khajiit écrire sur son carnet. Il était fier de ne pas s’être fait remarqué. Il s’assoupit et finit par s’endormir

Chapitre quatrième
Vieille alliance

Aux premières lueurs du jour, les yeux du reptile frémirent. Il finit par se réveiller. Il fit le moins de bruit possible pour ne pas réveiller son amie et descendit les escaliers. Le Khajiit était déjà levé et se préparait à sortir les deux enfants de l’étreinte du sommeil. Il sourit à Nel’Kalaah. L’argonien n’avait jamais vu un Khajiit aussi joyeux et plein de vie. Il avait toujours le sourire aux lèvres et sa bonne humeur le rendait extrêmement social. Il jeta un morceau de viande à l’argonien :
- Tiens, mange ! C’est du sanglier, frais de ce matin. Je vais réveiller Amanda, dépêche-toi de le manger pendant qu’il est encore chaud.
Nel’Kalaah réceptionna le morceau de viande sans trop difficultés et s’empressa de dévorer la chair chaude et savoureuse de son repas. Le goût était une véritable magnificence pour le reptile. Il se régala du mieux qu’il le pouvait. Le goût légèrement braisé de la viande était excellent. Amanda descendit deux trois minutes après que le Khajiit soit monté. Elle était toute souriante et charmante. Ses beaux cheveux bruns étaient quelque peu emmêlés mais sa grâce la rendait encore plus jolie. Nel’Kalaah contempla son spectacle matinal. Au plus profond de lui il rougissait, mais ses écailles rouges sombres permettaient de voiler cette gêne. Il détourna le regard et sortit dehors. Amanda déjeuna à son tour un peu de sanglier. Une fois le ventre plein, elle sortit elle aussi avec l’argonien. Touts deux étaient assis dans l’herbe humidifiée par la rosée matinale. Ils regardaient le ciel. Il était dégagé et le soleil commençait à luire dans la voûte céleste bleu clair encore parsemée d’étoiles. Ils restèrent ainsi pendant une dizaine de minutes puis le félin arriva et avec son charme naturel les invita à se lever et à reprendre la route. Ils acquiescèrent et se levèrent. Ils prirent touts les trois la direction de Chorrol.

Afin d’éviter au maximum les ennuis des brigands, S’kriar choisi d’opter pour la poursuite du voyage à travers la forêt. Et en cette heure matinale, les seuls ennemis qu’ils risqueraient de croiser seraient les blaireaux encore à la recherche de glands. La paradis boisé était grouillant de vie et les biche s’affairaient à la recherche de nourriture. Les loups étaient calme se matin là et les enfants eurent même l’occasion d’en caresser un. Il les accompagna jusqu’à l’orée du bois. Là, il les quitta et repris sa vie de prédateur. Il devait être maintenant pas loin de dix heures du matin. Le soleil commençait à grimper haut dans le ciel et ses rayons devenaient de plus en plus puissants et enivrant. Les hauts murs de Chorrol se dessinaient au loin dans la fine brume qui tenait encore l’air dans ses griffes. Ils marchèrent encore cinq minutes avant de tomber nez à nez avec un important groupe de bandit. Nel’Kalaah vit les poils du félin se dresser. Il regarda sa lourde patte s’emparer de la claymore verdâtre. L’argonien qui n’avait plus de bouclier serra son épée fortement contre lui. Personne ne bougea. S’kriar fixait touts ses opposants d’un regard meurtrier. Sa vision était profonde, intense, une puissante pulsion de folie. Les deux enfants frémirent en voyant les yeux du Khajiit s’emplirent d’une rage sans limite, indescriptible cruauté. Les doigts fébriles d’Amanda s’emparèrent d’une empenne et elle encocha timidement la flèche. Aucune réaction. Pas un signe, pas un souffle. Seule la claymore verte se dressait au milieu de la route. Fière d’être l’instrument de mort d’une sauvagerie sans limite. Le regard du Khajiit se fit plus pressant encore et les doutes se lisaient clairement dans les yeux des bandits impassibles. Après cinq minutes d’attente, une voix se décida à briser le silence remplit d’une tension presque palpable :
- Des amis à nous sont prisonniers dans le château de Chorrol, aidés nous, et je vous fournirais une escorte de mes meilleurs hommes.
La Khajiit redescendit un peu son arme et répondit calmement :
- Comment voulez-vous que je vous aide, Je dois être l’une des personnes les plus recherchée de Cyrodiil ?
- Il existe un moyen de se rendre dans la ville sans pour autant défier les gardes, mais nous avons besoin de solide guerriers. Des bêtes dorment dans les entrailles de cette ville.
Il y eut un blanc d’une trentaine de seconde, puis, le Khajiit repris la parole :
- Nous venons.
Il n’y eut pas de réponse. Juste un vite immense. Les trois amis rangèrent leurs armes et suivirent la petite troupe.

L’étrange cortège se déplaçait à présent vers les murs de Chorrol. Cet étrange évènement avait poussé l’esprit des jeunes captifs à se poser des questions. Pourquoi eux ? Pourquoi cette voix ? Pourquoi S’kriar était-il recherché par les gardes ? Les tentatives de réponses volèrent en éclat quand touts les bandits se dispersèrent devant les murs. La longue marche qui avait été calme et tranquille faisait maintenant place à l’anarchie la plus totale. Plus d’ordre, plus de formation. Les hors-la-loi couraient dans touts les sens. S’kriar regardait l’agitation avec une certaine moquerie. Un petit sourire en coin avait pris ses lèvres, et ses yeux étaient replis de malice. Un petit pétillement de joie qui ravit les deux enfants. Soudain, une main les tira hors de leur petit spectacle pour les emmener devant une grotte, devant les imposantes portes d’ébènes de la ville. Toujours sans voir le visage de l’homme, ils entendirent sa voix :
- Allez dans la caverne principale et attendez que touts les bandits y soient réunis.
S’kriar hocha la tête en signe d’accord et poussa la mince porte de bois puis rentra dans la caverne. Le félin sentit que les deux enfants étaient quelque peu déboussolés. Il les prit par la main. Ses pattes velues étaient douces et reposantes, chaudes et accueillantes. La caverne était loin d’être obscure, des torches étaient accrochées aux parois rocheuses de la grotte. Ils avancèrent, lentement, en prenant de soin de bien regarder où ils mettaient les pieds. Les murs étaient recouverts à des endroits de tapis ou autres décoration. Des lits s’entassaient dans des cavités rondes. Ils étaient dans une sorte de cité des bandits. Elle dormait juste en dessous des murs de la ville de Chorrol. Au détour d’un tournant ils trouvèrent même un armurier qui s’affairait à aiguiser des armes. Plus loin encore, des hommes s’entrainaient. Ils marchèrent pendant un quart d’heure à travers les dédales somptueux et lumineux de la caverne. Ils finirent par arriver dans une immense salle où s’entassaient des centaines d’hommes en armes et armures. Discutant, ripaillant, jouant et hurlant. La bonne humeur était pour ainsi dire presque totale et la venue du petit groupe ne bouscula en rien l’ambiance générale. Sauf peut être un bosmer qui s’approcha trop près d’Amanda, il finit les côtes gauches complètement en morceaux. Ils se frayèrent ensuite un chemin à travers cette foule ripailleuse et finirent par trouver un coin un peu plus calme que les autres dans le fond de la caverne. Amanda grimpa sur un rocher et s’amusa et rester debout et faire des cabrioles. Nel’Kalaah, lui, posa son épée contre le rebord de la paroi et observait attentivement les hommes. La bière coulait à flot. La chaleur des torches et des corps avaient fait monter la température générale de l’immense pièce. S’kriar retira le haut d son armure en cuir. Il laissa apercevoir son poitrail velu et doux. Sa carrure imposante et sa crinière plutôt bien développée impressionnèrent Amanda. Il sortit ensuite sa claymore de son fourreau et s’avança vers l’argonien. Il lui tapota l’épaule pour le tirer de sa rêverie :
- Tu as une épée, va la prendre, tu vas apprendre à t’en servir, ou du moins à maitriser les bases. Après tout, ils misent gros sur toi.
Sa gaieté naturelle enchantait plus que tout l’argonien qui se dépêcha de ramasser sa lame en argent et de se mettre face au Khajiit.

Pour son âge Nel’Kalaah maniait l’épée d’une étonnante façon. Ses coups étaient rapides et précis, et bien que le l’imposant félin paraît les coups sans trop de difficulté et exploitait au maximum le potentiel de son adversaire. Amanda s’était couchée sur son petit rocher et observait les deux amis s’entraîner. Pendant près de deux heures les deux compères firent choquer les épées et résonner le métal. Puis, tout d’un coup le bruit assourdissant de la grotte cessa d’un coup. S’kriar et Nel’Kalaah arrêtèrent la funeste danse des lames et tournèrent la tête instinctivement vers le centre de la grotte. Amanda, elle descendit de son bout de roche et se mit debout aux côtés de ses compagnons. Touts les yeux fixèrent une sorte de promontoire rocheux qui dominait le centre de la pièce. Il y eut d’abord deux maraudeurs qui montèrent dessus, puis se fut au tour d´un homme, une armure marron, d´ébène et parer d´or, il avait au flanc gauche une épée, mais Nel´Kalaah n´avait jamais vu d´épée de ce type, son père était forgeron, il s´en souviendrait s´il avait déjà vu une épée comme celle là. Puis après une longue inspiration, l´homme déchira le silence :
- Nous voilà tous réunis ici pour aller délivrer nos compatriotes enfermés, pour des raisons infondées, des cachots de cette ville passé sous la coupe de ce soit disant empereur, Il va payer pour nous avoir sous estimé il y a 400 ans, il va payer pour tous ces crimes envers les Neufs qu´il a bannis du plan, GLOIRE AUX DESCENDANT DES SEPTIMS, SUS AU TYRAN.
Cette voix, on aurait celle de tout à l´heure.
-GLOIRE, reprirent les bandits tous ensemble, GLOIRE ET HONNEUR
-Mais de quoi parles t-ils tous? demanda Amanda, on n’a pas le droit d´insulter notre dieu l´empereur
-Les choses changes, lui répondit S´kriar, rien est éternel.
Le silence retomba comme il était venu. Dans un silence macabre et effrayant touts les hommes s’armèrent. Puis, une ombre se glissa derrière S’kriar :
-Vous allez prendre mes deux meilleurs hommes et rentrer en toute discrétion dans Chorrol, moi je me contenterai de mener l´attaque principale. Vie en homme libre.
-Meurs en brave, répondit S´kriar.

Chapitre 5
1ère partie

Les égouts
Le petit groupe de cinq avançait tout doucement sans faire le moindre bruit, après dix minutes passées dans ces conduits pourris, pleins de crasses et nauséabond, Amanda cru entendre quelque chose, puis se fut au tour de S’kriar et enfin tous le groupe. Un rire aigu et sournois, plein de désespoir s’entendait, mais ce cri flottait dans les airs, on tournait la tête dans une direction, et l’instant d’après, le même son, s’entendait de l’autre côté. Tout le monde paniquait, les deux enfants serrèrent leurs armes contre eux et les adultes dégainèrent eux aussi. Et, soudain, dans un son cri plus strident que la mort, des vampires s’abattirent sur eux. Tout le monde eux un frisson d’angoisse, mais ils résolurent à se battre. Il devait y avoir une dizaine de vampire.

Le combat commença, Amanda saisit son arc et tua un vampire d’une flèche en pleine tête, S’kriar, sorti des couteaux de lancer et planta un vampire, qui mourus, Nel’Kalaah fonça dans le tas, il tua un vampire en lui coupant la tête et était au combat avec le deuxième. Les deux bandits se défendaient plutôt bien, ils venaient d’allonger un vampire et se battaient avec fureur contre les deux autres. Amanda en tua encore un autre d’une flèche en pleine gorge. S’kriar sorti sa lourde claymore et poussa son « cri de guerre » : mourir pour ses convictions, ou crevez comme un traître. Il décapita net un vampire. Nel’Kalaah tua son deuxième vampire et S’kriar acheva un autre. Ils se retournèrent et virent un bandit agonisé au sol.
-Il va se transformer, dit le bandit restant.

-S’il vous…. Plaît tuez, tuez moi….. je ne veux pas fi..finir comme eux.
S’kriar hocha la tête, « meurs en brave », et sur ces mots il planta le bandit.
Horreur, d’autres bruits venaient de se faire entendre. Ils coururent vers la bouche d’égout la plus proche. S’a y est, il avait atteint le château par la plus grande des chances. Tout le monde monta, mais S’kriar refusa de grimper, il referma la bouche d’égout, on entendait les cris de nouveaux, puis un énorme cris bestiale se fit entendre, le sol en trembla, puis vint le chant des lames et de la douleur, et les trois restant écoutaient avec attention cet complainte. Puis après trente seconde, le bandit se leva.
-Il faut aller aux cellules, si votre ami survit, il nous y rejoindra.
Ils coururent donc en direction des cellules, là, le bandit donna un grand coup de hache et libéra tout ses amis. Ensuite, ils prirent la porte qui donne vers l’extérieur, et en y arrivant ils virent la cité de Chorrol en proie aux flammes et au combat. Les bandits sautèrent de joie. Puis un rythme cadencé et lourd frappa le sol, Amanda grimpa en haut d’un toi et dit simplement :
-Des soldats en gris partout, la ville est encerclée

Chapitre 5
2ème partie

Bataille pour Chorrol

-Ce n’est pas possible, fit le bandit, ils ne peuvent pas arriver aussi vite, il faut qu’on rejoigne les autre, il faut les prévenir du danger qui approche.
Le petit groupe couru en direction du centre ville, mais là-bas, la bataille faisait encore fureur, les gardes étaient moins nombreux, mais mieux entraînés. Le groupe se lança dans la bataille. Les bandits reprenaient lentement le dessus, mais un bruit vint anéantir cet espoir, un bruit de craquement de bois. Les portes de la ville viennent d’être ouverte, les légions impériales entrèrent dans la ville, le massacre fut immense. Nel’Kalaah et Amanda étaient encerclés, ils étaient à la merci des troupes quand un cris familier fit renaître l’espoir, le long cri de guerre de S’kriar déchira le brouhaha général. Amanda leva les yeux vers le ciel et elle vit S’kriar. Nel’Kalaah profita de se moment d’inattention des légions pour reprendre le combat. S’kriar décapita cinq soldats en un coup, en perça trois autres, il faisait des ravages monstres, et de leurs cotés, les deux enfants combattaient avec férocité. Mais la bataille était perdue, S’kriar assomma les deux petits, les prit, et couru en direction du château pour réemprunter les égouts.

Il couru aussi vite que possible. Il ressorti dans la grotte, puis, enfin, ressorti dehors. Le bruit de la mort et des lames s’était estompé, la bataille allait bientôt prendre fin. Profitant de la nuit, et du bruit, S’kriar se glissa hors de la vue des gardes. Mais des archers se tenaient campés en embuscade. Ils tirèrent, S’kriar fut touchés à l’épaule et aux cuisses, pour survivre, il se fit passer pour mort. Les archers capturèrent les enfants et les emmenèrent avec eux. Puis des bruits de pas se firent entendre, les archers commencèrent à bander leurs arcs, puis ils se retournèrent, et virent le corps d’un de leurs camarade allonger sur le sol. Puis un énorme cris : « FEUX DE DRAGON EST ETERNEL ». Les soldats paniquèrent, mais aucun ne rentra vivant chez lui.

Le cri réveilla les enfants, Amanda ouvrit les yeux et vit l’homme à l’armure d’ébène. Celui ci leurs parla.
-Allez à la cité impériale, une fois arriver à destination, rendez vous aux quais, puis demandez aux habitant « Laun Leroy ». Restez dans votre nouvelle demeure jusqu’à vos 18 ans, votre destin est unique, et pour y arriver, il vous faudra tenir le coup. Ensuite, si tout va bien, nous aurons l’occasion de nous reparlez.
-Et S’kriar ? Demanda Nel’Kalaah
-Ne t’inquiète pas pour lui, faites juste attention à vous

Chapitre 6
1ère partie

Tena
Au moment de partir, leur sauveteur donna une pierre à Amanda
-Tiens, prend cette gemme, si jamais vous êtes en danger, serre la gemme contre toi et dit le nom de Tena, ne t’inquiète pas, un puma va en sortir, c’est une femelle, prend en bien soin. Ah ! Pour la faire rentrer tu fais comme pour la faire sortir.
-D’accord, fit Amanda.

C’est ainsi que les deux amis partirent vers la cité impériale. Il faisait nuit, et Amanda avait peur, Nel’Kalaah quand à lui, n’avait guère envie de continuer. Ils marchèrent donc encore dix minutes, puis ils trouvèrent une grotte. Nel’Kalaah proposa de s’y arrêté, Amanda fut tout de suite d’accord. Ils entrèrent donc dans la grotte.
La grotte était légèrement éclairée, mais la lumière des torches ne suffisait pas à éclairer la noirceur de la grotte, les flammes dégagées par les torches étaient pâles, comme phosphorescent. Amanda eut une montée d’angoisse, elle demanda à Nel’Kalaah de rebrousser chemin, il était plutôt de cet avis, mais au moment de se tourner, Amanda poussa un énorme cri. Nel’Kalaah se retourna et vit un homme en noir, il dégaina son épée et fonça sur lui. Mais en plein saut, l’argonien fut paralysé, et Amanda était pétrifié de terreur. L’homme assomma Amanda, et emmena les enfants au plus profonds des entrailles de la caverne.

Les deux enfants se réveillèrent aux milieux de tombes et de mort mutilés. Un homme noir s’approcha d’eux.
-Vous êtes jeunes, votre vie va être parfaite pour notre expérience, votre sang va Le réveiller.
Amanda, saisit sans faire de bruit sa pierre : -Tena.
Le puma jaillit de la pierre et sauta à la tête de l’homme. Un cri profond de rage s’échappa de sa gorge. Le puma revint vers Amanda et lui trancha ses liens, puis elle délivra Nel’Kalaah. Amanda regarda dans tout les sens, elle ne voyait pas leurs armes.
-Où sont nos armes, demanda t-elle, où sont elles ?

-Pas le temps, répondit Nel’Kalaah, il faut fuir. Son cri a du alerté ses camarades.
Amanda hocha la tête. Ils repartirent donc dans le ventre de la grotte. Tena les suivaient et les aidaient du mieux qu’elle le pouvait. Après avoir déambulé dans la grotte pendant plus de vingt minutes, ils trouvèrent la sortie. Ils repartirent dehors.
L’aube commençait à pointée. Ils coururent en direction de la route.

Chapitre 6
2ème partie

Séparation
Ils coururent dans les ténèbres de la nuit, ils couraient à en mourir. Ils arrivaient enfin devant le prestigieux lac Rumare. Ils avaient froids et faims, mais ils décidèrent de nager. Amanda rappela Tena. Ils nagèrent dans cette eau froide et glacée, noire comme la nuit. La pâleur de la lune se reflétait au loin, montrant au loin leur destination. Ils avaient froids, mais ils continuaient quand même. Après dix minutes de nages, ils arrivaient enfin sur la berge.
Nel’Kalaah demanda à Amanda de restée sur place. Puis il s’en alla. Amanda appela Tena et elle se blottit contre elle pour avoir un réconfort et une chaleur. Le puma était doux, elle enroula Amanda dans sa fourrure chaude et dorée. Nel’Kalaah, lui, de son côté grelottait, mais il frappait aux portes, personnes ne répondait. Il était à bout de souffle, quand un mystérieux homme apparut devant lui, un homme dont le métier était de recruté :
-Dit moi petit, fit il d’un ton sournois et mielleux, quel âge a-tu ?
-Sa ne vous regarde pas, répondit l’argonien, allez vous faire voir !
-On l’embarque !!

Sur ces mots, des gens apparurent et assommèrent Nel’Kalaah. Au loin, Amanda avait vu toute la scène, mais ses jambes refusaient de lui obéir. Elle vit son ami se faire enlevé sous ses yeux. Elle s’endormit, pleine de tristesse
Au petit matin, ses petits yeux humides, furent réveillés par la fraîcheur de la rosée. Le Quai commençait doucement à s’animer. Elle se releva fermement sur ses jambes et commença à demander des renseignements sur Laun Leroy, mais personne ne lui répondit. Puis au détour d’une ruelle, un homme la plaqua contre un mur de maison :
-Il n’est pas prudent de poser ce genre de question, surtout quand on est jeune et seule, un accident est si vite arrivé
Amanda, sans se dégonfler lui répondit : « C’est une personne de Chorrol qui m’a dit de venir ici et de rencontrer ce monsieur, et si vous êtes pas content allez vous plaindre à lui ».

L’homme, surpris posa une question : « Cet homme, comment était-il ? »
Amanda lui fit la description, l’homme recula un instant et lui dit simplement : « bienvenue à toi jeune fille, tu es engagé »
-Mais engagé où ? demanda Amanda
-Chez les voleurs, mais avant de vraiment faire partie de cet guilde, il te faudra accomplir une épreuve de force.
-D’accord, mais et mon ami, il faut le sauver, un étrange homme l’a assommé et l’a emmener loin d’ici.

Chapitre 7
1ère partie

Nouveau départ
Nel’Kalaah fut transporté dans une salle noire ; l’odeur du sang mélangée à celle de la peur et du désespoir imprégnaient ce lieu, rendant presque palpable les horreurs commises dans cet endroit. Une grille s’élevait à la surface, filtrant les rais de la lumière du soleil.
Quand il se réveilla, ses mains, moites et encore engourdies par le froid, touchèrent la paroi de l’édifice, il sentait l’acier et le sang, la peur était omniprésente et enchaîné dans des bout de métal rouillé qui sortait du mur. Il ouvrit timidement les yeux, il entendait un râle venant du fond de la salle. Il essaya de se lever, mais un poids le retenait accroché au mur, il secoua ses mains, et un bruit métallique résonna dans son oreille. Il fit descendre lentement ses mains le long de son corps et toucha du froid et de la raideur. Il rebascula son corps contre la paroi et approcha son visage de ses mains. Le son qu’il avait entendu devenait plus distinct. Un enfant se rapprochait de lui :
-Toi aussi il t’on prit ? Moi cela fait maintenant 3 mois que je suis ici, et se sera bientôt mon tour
-Ton tour ? Demanda Nel’Kalaah, et puis c’est quoi cet endroit ?
-Le vieux monsieur, là bas, appelle ça l’Enfer. Par contre nul ne sait jamais ce qu’Il fond, des enfants apparaissent et disparaissent, certains plus vite que d’autre.
Un bruit de grincement métallique se fit entendre. Puis un bruit de pas, lourd et irrégulier.
-Il arrive
La lumière de la torche envahie les lieux. Les deux enfants furent aveuglés. Le vieil homme, lui ne bougea point, il était aveugle. Un ton sec brisa se silence.
-Toi, l’argonien, tu viens avec moi.
Une brute épaisse sortie de derrière l’homme et empoigna Nel’Kalaah.
La brute emmena Nel’Kalaah jusqu´à ce qui semblait être un armurier. Là, l’homme dévisagea longtemps, puis il hocha la tête, et la brute lâcha Nel’Kalaah. L’armurier s’approcha tout doucement de l’argonien :
-Je m’appelle Hyno. Je suis un rougegarde, et je vais te conseiller dans le choix de tes armes. Mais quel est ton nom ?
-Je m’appelle Nel’Kalaah, et je suis le frère de la Nuit.
-Le frère de la nuit, comme c’est intéressant, viens, suis moi.
Nel’Kalaah suivit le rougegarde jusque dans une salle pleine d’armes, d’armures et de boucliers.
-Fais ton choix petit.

Nel’Kalaah marcha lentement vers son choix, se qui allait être son futur. Il se dirigea d’abord vers les épées, il en prit une moyenne, il prit un cimeterre, sa lame était en argent et sa poignée en acier, il l’empoigna fermement. Il prit son fourreau et la ceinture et la ceignit à son flanc gauche. Ensuite, il se dirigea vers les boucliers, il prit un bouclier en cuivre, mélangé à du fer, le tout donnait un alliage ferme et léger, une sangle pour y glisser son avant-bras était incrustée dans le bouclier. Il enfila le bouclier, il lui recouvrait tout le corps, ne laissant à découvert que sa tête et ses tibias. Il fit demi-tour et prit des jambières du même alliage que son bouclier, il les mit et se retourna pour prendre son casque. Il en prit un en acier, il prit un casque corinthien, avec une crête sur le dessus du casque, noir et elle lui tombait jusqu’en bas du dos. Puis il repartit vers Hyno, et avant de croisé son regard, il prit un javelot.

Chapitre 7
2ème partie

L’Immortel

Nel’Kalaah armé, le rougegarde lui de manda de le suivre jusqu’à une salle d’entraînement. La salle était remplie de garçon et de filles, tous équipés de diverses manières, s’entraînant dans une atmosphère froide. Le rougegarde repartit aussitôt qu’un homme, un orc, de se qu’il y a de plus imposant, vienne prendre l’argonien par le bras et le secoué comme un vulgaire chiffon :
-Toi, tu as une épée, vas rejoindre les trois gosses là-bas
Nel’Kalaah partit en direction d’un espace de sable, où trois enfants s’entraînaient. Il y avait un dunmer, une impériale et un orc. Chacun avait son style de combat, l’orc fidèle à sa réputation, avait une armure lourde complète et une claymore. L’impériale, elle, avait deux petites dagues d’ébène, qu’elle maniait à une vitesse incroyable et le dunmer, une armure légère et une épée longue assorti d’un bouclier en mithril. Pendant un cours moment, le temps sembla suspendu, les trois regardaient l’argonien d’une curieuse manière. Puis, le temps se remis à bouger, et ils reprenaient leur activité.
Nel’Kalaah monta sur l’estrade et commença à frapper le mannequin de bois. Il enchaînait ses coups à une vitesse incroyablement élevée pour son âge, ses trois autres camarades avaient arrêtés de se battre. Puis une voix imposante déchira le bruit :
-REPRENEZ L’ENTRAINEMENT, BANDE DE VERMINE, PLUS VITE QUE SA OU JE M’OCCUPE DE VOUS.
Et les trois camarades reprirent le combat. Ils avaient visiblement peur de cet orc, et cela se comprenait très bien, même Nel’Kalaah a eut un léger frisson en entendant cette voix.

Le soir venu, Nel’Kalaah s’effondra, épuisé de sa journée. Mais il fallait refaire la même demain et encore et encore, il ne savait pas combien de temps cela allait duré. Il pensait sans cesse à S’kriar, à sa douceur et sa générosité, sa joie de vivre, comme il aurait aimé qu’il soit là. Nel’Kalaah s’endormit, lentement, le sommeil prit son corps et gagna ses pensées.
Pendant prés de 10 ans, Nel’Kalaah s’entraîna avec ses coéquipiers, le dunmer s’appelait Fyll, l’impériale Tana et l’orc Gro bur-cash. Tana intéressait l’argonien, mais il avait appris à la craindre, l’orc avait évolué dans un style assez primaire, mais il était sympathique et le dunmer se battait convenablement. Puis, un jour l’orc entra, calmement pour une fois, dans la vaste pièce :
-L’entraînement est finit, suivez moi

Touts les gens présents suivirent l’orc dans une salle rouge sang, puis il s’arrêta, il parla un cours instant avec un rougegarde, celui hocha la tête et empoigna le groupe des quatre amis, il les conduisit dans une vaste salle et leurs demanda de gravir les marches. Ils avancèrent sans poser de question. Ils arrivèrent jusqu’à une grille, il entendait une voix crier dans les airs :
-Peuple de la cité impériale, vous allez voir aujourd’hui un combat entre deux équipes de quatre personnes, l’équipe vainqueur pourra repartir saine et sauve.

Les grilles s’ouvrirent, il y avait un archer dans l’équipe adverse, car déjà, une flèche vint se planter dans le bouclier de Nel’Kalaah. Les autres foncèrent sur lui en criant comme des barbares. Nel’Kalaah lâcha son javelot, qui finit dans le torse d’un impérial qui vola dans les airs et alla s’embrocher sur un des nombreux pique entourant le lieu de combat. Gro bur enfonça le crâne d’un ennemi profondément dans le sol. Tana monta au contact et découpa en fine lamelle l’archer. Nel’Kalaah se tourna vers le dunmer en souriant, mais ce dernier ne pouvait plus sourire, une flèche était planté en plein sur son front.

Le groupe rentra dans la salle, plein de tristesse.
Pendant 5 autres années, Nel’Kalaah combattit dans l’arène, remporta à chaque fois des victoires, plus impressionnantes, les unes que les autres. Il se fit connaître sous le nom de l’Immortel, et un après midi, il y eut se combat contre un autre gladiateur connu : le Baron Rouge. Nel’Kalaah le connaissait bien, sa réputation le précédait, on raconte qu’après chaque combat il empalait ses ennemis. Un léger sourire se dessina sur le visage de L’immortel.

Chapitre sept

3ème partie

Le Baron Rouge

Nel’Kalaah gravit lentement les escaliers plein de sang. Il serait sa lance et son bouclier contre lui. Son souffle était devenu lent et irrégulier, son cœur s’était mis à battre plus fort, pour la première fois de sa vie, il avait peur. Mais ce n’était pas la mort dont il avait peur, c’était de savoir comment elle aurait lieu.
Certain ont peur de mourir, d’autres l’acceptent, mais ils ont peur de ne pas savoir comment elle aura lieu : dans de terribles souffrances, ou dans le calme et le silence. Il s’arrêta devant la porte pleine de sang, il se mit à genoux et pria une divinité, perdue de la mémoire des hommes. Puis il poussa la lourde porte en chaîne. Le peuple scandait le nom de son ennemi : « Baron Rouge, Baron Rouge Baron Rouge ».
Un léger frisson lui traversa l’échine. Son adversaires était redoutables, après tout, c’était un Faucheur, il avait deux rang de plus que Nel’Kalaah, qui était un Vengeur. Mais il pria, oh oui, il pria aussi fort qu’il le pouvait, car dans l’arène, il était livré à lui-même.

La lourde grille se baisa, la foule se mit à hurler, faisant trembler les fondations du vieux bâtiment. Les deux adversaires ne bougèrent pas. Ils se dévisagèrent, puis ils avancèrent tranquillement, l’un vers l’autre. L’Immortel sera son javelot et commença à se préparer à tirer. Le Baron sorti son énorme épée deadrique. L’Immortel hésita un instant en voyant cet épée, puis il lança son javelot. Le temps semblait s’être arrêté de nouveau, le javelot avançait lentement vers sa destination, le javelot se rapprochait de plus en plus de sa cible. Nel’Kalaah sortit son épée, et alors que le javelot n’avait toujours pas atteint sa cible, il coura en direction de son adversaire. Le javelot termina sa course dans le bouclier du Baron, et une fraction de seconde plus tard, une lame déchira le ciel, le cimeterre de l’Immortel frappa de sa pointe le bouclier du Baron. Le baron chancela, puis recula. La foule cria de plus belle, et elle continuait à encourager le Baron Rouge. Puis, le combat repris de plus belle.


Les coups de lame s’enchaînaient à une allure folle, des étincelles se dégageaient à chaque coup d’épée. Le Baron avait un style plutôt d’épéiste, il donnait de large coup d’épée, Nel’Kalaah était plutôt du genre à tout le temps bouger et de frapper à des endroit stratégiques du corps humain. Puis se fut un instant d’étourderie qui allait causer la perte du baron. Ce dernier donna un coup puissant qui enleva le casque de l’argonien. Il le désarma et le pris par son bouclier. A cet instant précis tout le corps de Nel’Kalaah allait rentrer en action. Au moment où sa tête allait disparaître, il mordit le baron, ramassa sa pointe de javelot et lui enfonça profondément dans l’abdomen.
L’Immortel se releva, puis le Baron poussa un cri démentiel, la foule s’était tue. Le temps s’arrêta, Nel’Kalaah enchaîna ses coups avec une ardeur extrême, le Baron, quoique affaiblit, résistait. Puis le temps se stoppa, l’argonien sauta de toutes ses forces, il lâcha son bouclier et enfonça sa lame dans le cou du Baron, il sectionna sa colonne vertébrale.

Le Baron s’effondra, il tomba à genoux, puis il s’étala dans la poussière de l’arène. L’arène hurla de joie, la foule cria de toutes ses forces le bruit était insupportable. Puis Nel’Kalaah commença à voir trouble, il mit sa main à son flanc et il sentit quelque chose de chaud et liquide, il releva sa main et y vit du sang, son sang, il le sentit, la lame du Baron était empoisonnée. Les jambes de L’immortel flanchèrent, et lui aussi à son tour, il tomba.

Chapitre sept

3ème partie

Le monde de l’au dela
Il était là, gisant au milieu du sable fin de l’arène sous les cris des spectateurs. Les choses tournaient dans sa tête, ses pensées étaient sombres et lentes. Il c’est égaré hors du temp. Il flottait dans une sorte de monde parallèle, c’était doux et agréable là bas, il aurait voulu y rester, mais une chose froide le dérangeait. Il ouvrit les yeux et aperçu Tana qui lui envoyait de l’eau sur le visage.
-Sa va ? Le Baron a empoisonné sa lame, il te faut un remède, et vite.
-C’était beau là bas, je veux y retourner, ici c’est fade, le monde n’a aucune saveur
-Il délire, il faut faire quelque chose, hurla le maître de l’arène.
Nel’Kalaah fut transporté d’urgence jusque d’en l’université des arcanes. Là, une vielle argonienne s’occupa de lui. Elle lui fit avaler des choses bizarres et douteuses.

-Laissez le allonger pendant trois ou quatre heures, il devrait reprendre connaissance d’ici là.
L’attente fut longue et angoissante. Nel’Kalaah articulait des choses étranges et bizarres pendant son sommeil :
-La Horde arrive, Il est là, Ils vont arriver. Il répétait ceci tout le temps
Puis, après quatre heures d’attente, il se réveilla. Son corps était engourdit par le poison et son remède. Il essaya de se remettre debout, mais il tomba aussitôt
Il fut transporté dans l’arène et y dormit encore pendant trois jours. A son réveille, se fut la charmante et belle Tana qui il comme premier regard, son décolleté plongeant lui donnait mal à la tête, mais il était heureux d’être avec elle.

Deux ans ont passés depuis ces évènement, et aujourd’hui, l’Immortel en à assez de cet vie, il veut partir, loin, il veut s’évader. Avec l’aide de Tana il réussirait, il en était certain. Tous était une question de préparation.

Chapitre sept

4ème partie

Evadés

Pendant encore trois mois, l’Immortel continua à se battre dans l’arène. Sa technique c’était perfectionné, il était devenu extrêmement rapide, agile et ses coups étaient puissants et précis. C’était devenu une machine à tuer. Rien ne pouvait lui faire peur, hormis un seul et unique combattant. Mais il ne pouvait ne pas y penser, ce combattant occupait les esprits de l’argonien à chaque moment libre. Mais il ne s’en voulait pas car ce combattant, il n’aurait jamais à l’affronter, du moins il l’espérait. Mais l’argonien, ne c’est jamais vraiment remis de ses blessures, il était devenu distant et taciturne, il parlait peu. Une seule personne avait se privilège : Tana. Mais elle aussi avait quand même du mal a lui parlée. Un soir, alors qu’il était allongé dans sa couche de paille dure et inconfortable, il regardait les étoiles, il les enviaient, elles pouvaient parcourir le ciel en toutes liberté, elles allaient là où elles le voulaient. Ce soir là, le ciel était dégagé et la lune éclairait le ciel de sa blancheur éclatante, Nel’Kalaah c’était décidé, il sortirait de cette prison.

Le lendemain matin, il alla voir Tana et lui exposa son plan :
-Il faut qu’on sorte d’ici, dans cet endroit, il n’y a que deux manières de sortir, les pieds devant ou en s’évadant, moi j’ai choisi la mienne.
-C’est de la folie ! S’exclama Tana, on ne peut pas sortir.
-Un jour, un vieil ami m’a dit que rien n’était impossible, et que tout n’était qu’une question de volonté.
-Mais après tous, si c’était notre destin de rester ici ? Répondit Tana

-Le destin existe bien, mais il faut aussi faire nos choix, et ces choix influenceront ton destin.
Après avoir ardemment discuté pendant plus d’une heure, il finit par convaincre Tana. Son rêve allait se réaliser.
Toute la journée il attendit patiemment, il n’avait aucun combat prévus, la journée allait donc être très longue. Il s’occupa du mieux qu’il le pouvait. Son épée se démangeait, elle avait soif de sang, l’Immortel était devenus sa lame, toute sa rage avait corrompus la lame, elle était devenue noire, et elle dégageait une sorte d’aura maléfique.

Et là haut, dans le royaume des cieux, les Deux s’inquiétèrent car le Jugement approche, Il est train de se réveiller et les cinq guerriers divins ne tiendront plus très longtemps, le Horde approcha à grand pas.
Le soir était enfin arriver, Nel’Kalaah sera fort son bouclier, puis, il le laissa sur sa paillasse. Il alla rejoindre Tana qui faisait le plein de couteau. Ils se regardèrent un cours instant, puis ils marchèrent sans bruit vers la lourde porte en acier noire. Tana frappa la porte en inventant une excuse valable, le rougegarde derrière ouvrit la porte, et la dernière chose qu’il est vu, est un javelot qui lui atterrit dans l’œil, puis Tana lui enfonça une dague dans le jambe, l’artère tranchée, une gerbe de sang jaillie de sa cuisse. Il mourut en se vidant de son sang.
Puis ils continuèrent, les cachots étaient de véritable souterrain. Au détour d’un couloir, un garde se prit un couteau en pleine gorge. Ils progressaient très vite, puis, avant d’atteindre la sortie, des bruits métalliques se firent entendre, ils se retournèrent, et ils virent des gladiateurs en armes, comme Nel’Kalaah regratta de ne pas avoir prit son bouclier. Puis une voix déchira le lourd silence :
-Personne ne c’est échappée de mon arène, cet voix était celle de l’orc, gladiateur tué les !
-Sauves-toi, fit l’argonien à Tana, je vais les retenir.
Tana prit la porte en priant, et un cri funeste et sombre résonna dans la pierre de l’arène

Chapitre huit

1ère parie

Le Jour

Nel’Kalaah se retourna vers ses ennemis :
-Je suis le Jour, vous ne pouvez rien contre moi.
-Tuez moi ce petit insolent les gars, et je veux le voir découper en tranche pour l’avoir à mon dîner, vociféra l’orc.
-Je me saoulerais sur tes restes, répondit l’argonien, et avec un sourire de satisfaction intense.
-Sa suffit, tuez le !! !!
Les bandits chargèrent en désordre sur Nel’Kalaah. Il n’avait que sa lance et son épée, contre six gladiateurs professionnels.

Soudainement ses yeux devinrent jaunes et sa pupille se dilata, son adrénaline s’envola. Il contrôlait le moindre de ses muscles. Il sera son épée et sa lance. Les gladiateurs arrivèrent. Un premier donna un large coup de hache, l’Immortel l’esquiva sans peine et lui rentra le javelot dans le bas de la gorge. Puis il recula quand un autre lui donna un coup de lance. Il prit le corps agonisant du premier gladiateur comme bouclier, deux épées et deux haches s’enfoncèrent dans le corps, les blessures faites, firent jaillirent une énorme gerbe de sang qui inonda le sol. L’argonien se débarrassa du corps et sauta sur les épaules d’un gladiateur, et a se moment là, le temps se stoppa, il allait à une vitesse telle, que le temps lui-même n’allait pas assez vite. Il dégaina son épée et trancha l’artère d’un gladiateur, puis il redescendit et sectionna les muscles de l’épaule d’un autre. Le sang coulait. Il récupéra sa lance et la planta dans l’abdomen d’un autre. Il ne restait plus que trois gladiateur et seulement deux en état de combattre. Le temps se remis en vitesse normale. Il couru sur les gladiateurs. Il lança son épée dans la gorge d’un gladiateur, l’autre apeuré, baissa sa garde, et l’argonien lui sauta au visage. Se qu’il lui fit restera gravé dans l’horreur pour toujours, quand il tourna la tête pour la présenté au derniers gladiateur, l’horreur qu’on pu lire sur son visage glaça le sang de l’orc. Nel’Kalaah repris son arme de la gorge, et en la retirant, le sang l’accompagna. L’orc recula, il trébucha. L’immortel, lame en avant s’avança doucement vers lui, il s’approcha si près de l’oreille de l’orc, que celui si pouvait sentir son souffle froid et régulier, il sentait que son souffle dégageait la mort et le néant :
-Je t’avais bien dis que je me saoulerais sur tes restes se soir.
Sur ces mots, il lui enfonça son épée dans la gorge. Le bruit du sang qui sortait, combiné à l’air qui entra produisirent des bulles et des gémissements qui firent sourire l’argonien.

Ses yeux redevinrent normaux, il s’effondra sur le sol. Des contractions lui parcoururent le corps, il recommençait à délirer :
-La Horde arrive, le Jour se lève, mais la Nuit n’est pas là. Il sera bientôt là. Ses adeptes vont Le réveiller.
-Nel’Kalaah, cette voix douce et familière résonna dans l’esprit perdu de l’argonien’ Nel’Kalaah lève toi, les gardes ne vont pas tardés à arriver, il faut partir.

Tana prit l’argonien sur ses épaules et le conduisit dehors et le cacha dans un buisson

Chapitre huit

2ème partie

Entre rêve et réalité
Des cris, un énorme brasier, du sang, de la chair et de l’acier. Des femmes hurlantes, des enfants égorgés, des hommes mutilés. Une ville sombrant dans l’enfer. Les flammes sont maudites. Des démons partout. Ils tuent sans pitié. Il est là, à côté de ses serviteurs noirs et à côté de Lui. Mais aucune lueur d’espoir qui vient se mettre dans cette tuerie. Le Jour et la Nuit ont disparu, le ciel est d’une noirceur sans nom, plus rien ne brille. Les flammes prennent des couleurs qui viennent des profondeurs du Néant lui-même. Cette horreur absorbe les âmes et détruit les pensées. Il a gagné.

Ce rêve, cela fait quatre jours que Nel’Kalaah le fait, son état s’améliore. Tana a du payé grassement l’aubergiste pour son silence. Mais il leur quittés la cité, tôt ou tard, il se ferait repérés. Et cela devenait de plus en plus dangereux car leurs têtes étaient mises à prix : 5000 septims. Puis un matin, Nel’Kalaah se réveilla frais comme un gardon. Sa mémoire n’était plus très claire, il se souvenait seulement de l’arriver des gladiateurs, et après plus rien, le vide totale. Tana rentra à ce moment là :
-Ravie de voir que tu vas mieux.
-J’ai une migraine mais sa va passer, on est où là ?
-Dans une auberge de la cité impériale. Mais j’avais prévue de partir se soir.
-D’accord, je vais me rendormir.

Nel’Kalaah se rendormit, et d’étrange pensée vinrent occultées son rêve habituelle. Il ressentait le froid et la fin, une douleur et une déchirure, puis aussi l’odeur du bois et de l’eau, la chaleur d’un pelage, puis des paroles, il se réveilla en hurlant :
-AMANDA, TENA. Il transpirait beaucoup et son rythme avait considérablement augmenté.
Il se leva du lit et posa sa tête entre ses mains, il essayait de se souvenir. Mais il n’y arrivait pas. Il regarda par la fenêtre, il faisait beau dehors, et le soleil inondait le sol de ses rayons bienfaisants.
Il regarda autour de lui, et vit une sorte de capuche, il l’enfila et ramassa une dague qu’il mit dans sa manche. Il sortit dehors. Ses nerfs étaient excités, cela faisant trop longtemps qu’il n’avait sentis une pareille chaleur et liberté. Il se baladait tranquillement dans les rues, en s’émerveillant des couleurs et des bruits, c’était un vrai régal pour lui, il avait l’impression de renaître. Puis, au détour d’un mur il vit une affiche, ne sachant pas lire, il l’arracha et l’emmena dans une librairie, puis il demanda au libraire de le lire. Celui-ci, était heureux de l’aider, il n’avait rien d’autres à faire après tout :
« Recherche morte ou vif l’Ombre furtive, cette criminel à commis des crimes horribles et d’une barbarie encore jamais vus en Cyrodiil, nous ne savons pas si elle travaille avec la confrérie noire, mais il semblerait qu’elle ne soit pas rattachés à ce réseau de tueur. La mise à prix est de 15000 septims morte et 35000 septims vivante.

Signe particulier : -Ses dagues et son arc sont mortelle
-Visage caché par un bandeau rouge, cheveux noir
-Ne travaille que la nuit
Pour toute information concernant cette personne veuillez vous adressez au bureau du capitaine de la garde »

Nel’Kalaah ressortit de la bibliothèque en remerciant poliment le libraire, puis retourna dans sa chambre, mais cette fois-ci, plus rien ne le distrayait, pas même les fruit colorés, ou les bruit de la charrette. Il retourna vers son lit calmement en réfléchissant. Son esprit était ailleurs, comme absorbé par une chose plus importante que la vie. Il monta sans faire de bruit les escaliers, et nota méticuleusement ses rêves sur un parchemin, et retourna se coucher, le soleil commençait a décliné, et la lune allait bientôt apparaître. Il se rendormit

Chapitre neuf

2ème partie

Rattrapé par le Destin

Le même rêve encore, mais il était encore plus précis, il se voyait, combattant la Horde, ses yeux étaient encore devenus jaunes. Il combattait. Mais Il était débordé. Puis une vive douleur, du froid et de la douleur, puis du chaud, la vie le quittait.

Il se réveilla alors que Tana, était là, à côté en train de mangée. Elle le regarda un cours instant :
-Mange, la route va être longue.
Nel’Kalaah emboîta le pas et la rejoint. Le menu était pauvre, un peu de pain et de fromage, avec une ou de bouteille de bière. Des questions se bousculaient dans sa tête : Pourquoi Tana prenait-elle soin de lui ? Pourquoi ces rêves ? Il n’y pensa plus, son ventre avait faim, il prit du fromage et le mangea. Puis, le repas finit, il retourna sur le lit, il s’y assit et dévisagea Tana. Son visage le fit rêver un court instant, avant que la réalité ne reprenne le dessus. Tana le regarda, et il hocha la tête. Il prit son épée et une cape noire. Pas plus, Tana elle, prit deux ou trois dagues et remis son armure de cuir noir. Ils partirent sans dirent un mot.

La Lune était haute dans le ciel, et les étoiles brillaient de touts leurs êtres. L’argonien ne pu s’empêcher de regarder une dernière fois la place du marché. Ils ne savaient pas où ils devaient allés. Ils couraient à en mourir, ne se retournant jamais. Le grand pont semblait interminable, ils arrivèrent au bout, essoufflés. Quatre chevaux étaient dans le box d’à côté, sans bruit, Tana ouvrit la porte et Nel’Kalaah prit les chevaux. Puis ils discutèrent :
-Vers où on va ? Demanda Tana
-Morrowind semble être une bonne destination, répondit l’argonien.
-D’accord, allons vers Morrowind.
-Passons d’abord à Cheydinhal, j’ai des choses à faire, des choses que j’ai mises trop longtemps de côté.
Tana resta perplexe, puis elle hocha la tête. Ils ne galopèrent pas, leurs chevaux marchaient, tranquillement. Puis, des ombres commencèrent à bouger dans les fourrés. Les deux amis firent comme s’ils n’avaient rien vu, et au moment, où leurs ennemis allaient attaqués, ils sautèrent sur eux. L’Immortel ne cacha pas son envie de sang, il décapita un home et lécha son épée. Puis, le massacre commença, les hommes désemparés, se firent facilement tués. La terre devint rouge, et les plantes se gavaient de sang.

Dans la nuit grandissante, l’échiquier du destin venait de se mettre en place.

Nel’Kalaah regarda le corps des ses ennemis qu’il avait atrocement mutilé. Ils étaient habillés de noir, un crâne rouge, une sorte d’étendard était inscrit sur le devant de leur chemise. Sa mémoire eu un sursaut, il les avaient déjà vu. Des souvenirs lui revinrent. Il se rappelait de la nuit, d’un animal et d’une fille, oui, il s’en rappelait, ces choses que lui avait cru oublié, son esprit s’en souvenait. Il regarda Tana :
-Tu vas devoir aller à Skingrad, tu seras en sécurité là bas.
-Mais pourquoi ?
-Il va revenir

Chapitre neuf

3ème partie

Préparation de la rencontre

-Qui va revenir ?
-Lui.
-Mais qui lui ? Il a bien un nom ?
-Je crois, je crois qu’avant on l’appelait Mehrunes Dagon. Mais je n’en suis pas sur, car des serviteurs noirs se trouvent à ses pieds.
-Mais qui c’est celui là ?
-Va à Skingrad, fuis, Ils ne t’ont pas encore vus. Maintenant je comprends ce que cet homme voulait dire.

Pendant deux heures, Tana posait des questions, et Nel’Kalaah répondait par de nouvelle interrogation. Il finis par la persuadée d’aller à Skingrad. Elle ne comprenait pas ce qui ce passait, elle n’avait pas la moindre idée de l’horreur grandissante. La Horde allait surgir, et Lui, Il allait arriver, avec son seigneur noir.

Tana remonta sur son cheval, et fit demi-tour. L’argonien la regardais s’éloigner dans l’ombre de la nuit. Nel’Kalaah prit son cheval, et lui fit mal pour qu’il galope loin de lui. Puis il continua à pied. Il était à trois heures de marches de Cheydinhal. Il reprit son épée, et la rangea. Puis il marcha tranquillement vers sa direction.

Dans le Néant grandissant, la nuit devint plus noire.

Après deux heures de marches, il s’arrêta dans une auberge et y entra. Des hommes chantaient et buvaient, d’autres étaient si saouls, qu’ils n’arrivaient même plus à bouger. Nel’Kalaah alla près du barman et demanda une bière, il paya et ressortit sans la boire, il se contenta de garder la bouteille dans la main. Il ressortit donc, et continua sa marche vers Cheydinhal. Après encore une heure de marche, les murs de la ville de dessinaient dans ses yeux. Il rentra dans la ville.

Il était quatre heures du matin, et les seuls passant de la ville étaient les gardes. Il alla dans un coin tranquille et réveilla un mendiant :
-Vers quelles heures se couche le comte ?
-Pourquoi le saurais-je ? demanda le mendiant encore à moitié endormit, je ne suis qu’un mendiant.
-Je sais que vous fournissez des indications d’une remarquable précision à ceux qui vous paye. Cinquante pièces d’or et une bouteille de bière s’as tiras ?
-Moi foi, le comte se couche aux alentours de 23h.
-Merci, fit l’argonien, en lui éclatant la bouteille sur le crâne.
Nel’Kalaah emboîta le pas vers le château.

Chapitre dix
1ère partie

Infiltration au château
Nel’Kalaah partit vers le château avec une idée bien précise en tête. Il voulait voir le comte, et le mendiant ne l’avait que trop aidé. Il avait toutes les informations dont il avait besoin pour se faufiler dans le château. Mais en gravissant la petite colline sur lequel était posée la forteresse, il repensa à son infiltration. Le comte avait certainement un garde du corps. Il fit demi-tour et retourna vers le mendiant. Celui-ci était encore groggy et paraissait se satisfaire du sol comme matelas. Il souriait bêtement en voyant ce mendiant allongé sur le sol avec des résidus de verre et de bière autour de lui. Puis, il se reprit au sérieux. Il se retourna vers la couche du mendiant et s’y reposa.

Le son des souris courant dans l’herbe réveilla l’argonien. Son estomac criait famine. Aussi vif que l’éclair, il en attrapa une, et l’englouti aussi sec. Il avait l’habitude, les repas de l’arène était mauvais et très souvent insuffisant, alors il mangeait des souris. Mais le goût des souris de l’arène était différent de celle-ci. Bref, après un rapide petit déjeuner, il se dirigea vers se qui semblait être un magasin de vêtement. Il y entra et demanda des habits noirs. L’impériale, fort surprise, lui donna se qu’il désirait. Nel’Kalaah enfila sa tenue et lui demanda le prix, 400 septims. Il regarda la marchante, et lui dit qu’il ne lui restait plus que 250 septims. Il du consentir a laisser ses jambières et son heaume pour finir de payer.

Quand il ressortit, les gardes couraient partout en criant qu’un étranger argonien était recherché. Nel’Kalaah ne perdit pas son sang froid, il jeta un rapide coup d’œil, et estima la distance qui le séparait du ruisseau, il pouvait y arriver. Il courut et sauta dans l’eau. Un garde qui passait par là, le vit plonger à l’eau et ameuta toute la garde. Ils arrivaient de partout, tirant des flèches dans l’eau. Ils ne voyaient pas qu’une ombre se glissait vers le petit ponton, juste à deux brasses d’eux. Mais là encore, un archer le vit se déplacer, ils se déplacèrent tous vers la nouvelle direction. Les flèches fusaient dans l’eau et Nel’Kalaah ne du sa survit qu’à un petit poisson innocent qui passait par là. Il l’attrapa, et sortit son épée avec beaucoup de prudence, puis il lui ouvrit le ventre. Du sang s’échappa, laissant croire aux gardes qu’ils avaient faits mouche. Fiers de leur exploit, ils ne cherchèrent même pas à retrouver le corps, pensant qu’il serait emporté par le courant.

Nel’Kalaah resta accroché à se ponton toute la journée, pensant à se rêve, essayant de le décrypter, de percer ses secrets.

Puis, la nuit repris doucement la place du jour, et les étoiles commencèrent à illuminées le ciel de leurs éclats blanchâtre. Nel’Kalaah s’égara un moment dans ses pensées. Les rayons des étoiles qui rentraient dans l’eau, donnaient un bal de couleur au multi reflet, aux couleurs chatoyantes pour les yeux de l’argonien, et une larme sortit des ses yeux pour finir dans l’eau. Il ressortit de l’eau, et se dirigea vers le château.

Par chance, pendant un moment d’inattention, un garde tourna sa tête. Nel’Kalaah sortit son épée, et la lui planta dans le ventre. Le bruit des os de la colonne craquants sous le fer de son épée, donna une mélodie triste. Il continua sa route et emprunta le chemin de garde sur les remparts. Il vit un garde monté la garde (pas de commentaires sur cette phrase merci) devant une porte. Il devait s’ennuyer car son attention ne se porta même pas sur de petits yeux orange, brisant ainsi la pénombre. L’argonien sortit son épée, et la lança sur le garde, le cœur battant vint s’embrocher sur la lame noire. Il la récupéra et entra dans le château

Chapitre dix
1ère partie

Infiltration au château
Nel’Kalaah partit vers le château avec une idée bien précise en tête. Il voulait voir le comte, et le mendiant ne l’avait que trop aidé. Il avait toutes les informations dont il avait besoin pour se faufiler dans le château. Mais en gravissant la petite colline sur lequel était posée la forteresse, il repensa à son infiltration. Le comte avait certainement un garde du corps. Il fit demi-tour et retourna vers le mendiant. Celui-ci était encore groggy et paraissait se satisfaire du sol comme matelas. Il souriait bêtement en voyant ce mendiant allongé sur le sol avec des résidus de verre et de bière autour de lui. Puis, il se reprit au sérieux. Il se retourna vers la couche du mendiant et s’y reposa.

Le son des souris courant dans l’herbe réveilla l’argonien. Son estomac criait famine. Aussi vif que l’éclair, il en attrapa une, et l’englouti aussi sec. Il avait l’habitude, les repas de l’arène était mauvais et très souvent insuffisant, alors il mangeait des souris. Mais le goût des souris de l’arène était différent de celle-ci. Bref, après un rapide petit déjeuner, il se dirigea vers se qui semblait être un magasin de vêtement. Il y entra et demanda des habits noirs. L’impériale, fort surprise, lui donna se qu’il désirait. Nel’Kalaah enfila sa tenue et lui demanda le prix, 400 septims. Il regarda la marchante, et lui dit qu’il ne lui restait plus que 250 septims. Il du consentir a laisser ses jambières et son heaume pour finir de payer.

Quand il ressortit, les gardes couraient partout en criant qu’un étranger argonien était recherché. Nel’Kalaah ne perdit pas son sang froid, il jeta un rapide coup d’œil, et estima la distance qui le séparait du ruisseau, il pouvait y arriver. Il courut et sauta dans l’eau. Un garde qui passait par là, le vit plonger à l’eau et ameuta toute la garde. Ils arrivaient de partout, tirant des flèches dans l’eau. Ils ne voyaient pas qu’une ombre se glissait vers le petit ponton, juste à deux brasses d’eux. Mais là encore, un archer le vit se déplacer, ils se déplacèrent tous vers la nouvelle direction. Les flèches fusaient dans l’eau et Nel’Kalaah ne du sa survit qu’à un petit poisson innocent qui passait par là. Il l’attrapa, et sortit son épée avec beaucoup de prudence, puis il lui ouvrit le ventre. Du sang s’échappa, laissant croire aux gardes qu’ils avaient faits mouche. Fiers de leur exploit, ils ne cherchèrent même pas à retrouver le corps, pensant qu’il serait emporté par le courant.

Nel’Kalaah resta accroché à se ponton toute la journée, pensant à se rêve, essayant de le décrypter, de percer ses secrets.

Puis, la nuit repris doucement la place du jour, et les étoiles commencèrent à illuminées le ciel de leurs éclats blanchâtre. Nel’Kalaah s’égara un moment dans ses pensées. Les rayons des étoiles qui rentraient dans l’eau, donnaient un bal de couleur au multi reflet, aux couleurs chatoyantes pour les yeux de l’argonien, et une larme sortit des ses yeux pour finir dans l’eau. Il ressortit de l’eau, et se dirigea vers le château.

Par chance, pendant un moment d’inattention, un garde tourna sa tête. Nel’Kalaah sortit son épée, et la lui planta dans le ventre. Le bruit des os de la colonne craquants sous le fer de son épée, donna une mélodie triste. Il continua sa route et emprunta le chemin de garde sur les remparts. Il vit un garde monté la garde (pas de commentaires sur cette phrase merci) devant une porte. Il devait s’ennuyer car son attention ne se porta même pas sur de petits yeux orange, brisant ainsi la pénombre. L’argonien sortit son épée, et la lança sur le garde, le cœur battant vint s’embrocher sur la lame noire. Il la récupéra et entra dans le château

Chapitre dix
2ème partie

Infiltration
Il entra sans faire de bruit. Il était visiblement dans les souterrains. Les quelques torches, plantées avec parcimonies, n’éclairaient que faiblement l’étroit couloir. Son ombre se mêlait aux danses des flammes. Il gravit les escaliers, et poussa la porte. Il entra dans pièce. L’odeur des bougies fraîchement éteinte imprégnait la pièce. Il regarda autour de lui, une immense table avec des assiettes et des verres. Touts étaient en bazar. Son effort dans l’eau lui avait coûté pas mal de ressources. Il s’approcha discrètement des restes et grignota du pain, du fromage et des légumes. Puis, pour étancher sa soif, il prit un peu de vin. Soudain des bruits le tirèrent de sa collation. Des bruits métalliques et des rires grossiers. Il s’agissait visiblement de gardes qui avaient apparemment eux aussi une petite faim. Nel’Kalaah se dépêcha de se cacher. Les gardes arrivèrent. Par chance, un d’eux ferma la porte, laissant son copain seul. L’argonien s’approcha. Sa lame pénétra dans la gorge molle du garde, une gerbe de sang jaillit, arrosant le garde restant. Ce dernier n’eu pas le temps de crié. Une lame siffla dans l’air, coupant l’air comme elle allait coupée le corps de sa cible. Elle manqua de se peu sa cible, mais trancha la carotide du garde. Il n’eu pas la force de crié. Ses forces disparaissaient. L’argonien regarda un cours instant le garde, qui agonisait devant ses yeux. Il le regardait se vider de son sang. Le garde gémissait. Puis, il mourut, dans la salle noire, la mort avait frappée. Les gardes étaient morts dans la glaciale chaleur du marbre et de la pierre.

Après cet exploit, Nel’Kalaah sortit de la pièce et se dirigea vers là où les gardes étaient arrivés. Il poussa légèrement la pote, laissant un fin liserait d’air s’échappé de la pièces voisine. Il regarda, Aucun gardes en vue. Il ouvrit discrètement la porte en entier et se faufila derrière une colonne. Il était à présent dans la pièce principale. Il devait y avoir cinq ou six gardes dans les escaliers et devant la porte du comte. Il regarda autour de lui, c’était la seule issue possible, la seule porte. Il se déplaça sur la colonne d’à côté. Il commençait à avancer vers le premier garde, quand un bruit venant des portes se fit entendre. Une bataille avait lieu dehors. Le bruit du métal et la danse des lames appela les gardes en faction. L’argonien n’en croyait pas ses yeux, tous les gardes avaient quittés leurs postes. Il n’attendit pas longtemps, dés que le dernier eut disparut derrière le mur, il prit les escaliers. Il ouvrit la porte. Mais une question lui venait à l’esprit : d’où venait ce bruit, qui serait assez fou pour attaquer des gardes en pleine ville ? Un léger sourire s’esquissa sur le visage de l’argonien. Puis il continua sa route. Il faisait attention a toujours resté dans l’ombre. Cela faisait maintenant une heure qu’il était dans l château, et le déploiement de toutes ses forces commençait à rendre douloureux ses mouvements. Il arriva enfin devant la porte de la chambre du comte. Mais deux gardes montaient la garde. Il n’avait pas prévus cela. Il regarda autour de lui, mais cette fois aucun bruit pour l’aider, alors il décida dans crée un. Il ramassa une cruche sur une étagère à côté de lui, et la brisa sur le sol. Il choisit juste avant l’endroit le plus convenable, un endroit où il pourrait passé tout en évitant les gardes. Il la brisa dans un coin de tournant. L’effet fut immédiat, les gardes accoururent. Ils se précipitèrent vers la source du bruit. L’argonien en profita pour se faufiler à leur insu. Il était enfin dans la chambre du comte. Il ouvrit la porte tout doucement, les gardes revenaient, il se dépêcha de rentrer, et quand ils furent de retours à leur poste, l’argonien était déjà à l’intérieur.

Il jeta un rapide coup d’œil autour de lui. Puis il s’avança vers le comte. Il dégaina doucement sa lame, et s’approcha vers le comte. Il déposa doucement sa lame sur la gorge du dormeur. La froideur de la lame réveilla le comte. Il ouvrit ses yeux et vit ceux de l’argonien et voulu crier, mais Nel’Kalaah pressa légèrement la lame sur le cou du comte. Celui-ci compris et referma sa boucha. La peur se lisait dans le regard du comte, et cela se comprenait, l’argonien avait soif de sang, sa vie de gladiateur l’avait transformé en une espèce de vampire assoiffé de mort. Puis il commença à parler au comte :
-J’ai besoin de vous, j’ai besoin que vous me donniez des renseignements. Si jamais vous tentez d’élever la voix, je me ferais une joie de vous couper les cordes vocales d’une manière sanglante et brutale.
Le comte hocha la tête en signe de compréhension.
-Qu’est que vous voulez savoir ?
-Dites moi où se trouve le repère de la confrérie.
-Le repère de la confrérie ? Et qui vous dit que je le sais ?
Nel’Kalaah poussa un peu plus sa lame.
-Disons qu’à l’arène, nous avons le droit de parler aux mis à morts, et ceux ci sont particulièrement loquaces quand la mort approche. Une fois, par le plus grand des hasards, un prisonnier fut mis avec nous pour manque de place, et il savait de quoi il parlait quand il déblatérait avec certitude sur la confrérie noire. A vrai dire c’était un ancien membre. Il avait été prit sur le fait, il c’était arrangé pour ce débarrassé de ses affaires, il n’avait donc aucun lien direct avec la confrérie.
-Et qu’est ce que je viens faire là dedans moi ? Demanda le comte apeuré.
-Il nous dit que le comte connaissait bien les secrets de la confr……
Nel’Kalaah n’eut pas le temps de finir sa phrase, des bruits de morts venant du couloir se firent entendre.

Chapitre dix

3ème partie

Un air de déjà vu
Nel’Kalaah desserra l’étreinte de la lame du cou du comte, il était tout les deux étonnés. Un bruit de combat faisait rage derrière la porte de la chambre. D’abord il y eut les cris, puis le bruit du métal qui s’entrechoque, et enfin le bruit que tous les mortels redoutent, celui de la mort. Il y eut ensuite un long silence, plus aucun bruit. Nel4kalla h avait cessé toute respiration. Le comte c’était caché sous son bureau. L’argonien se mit en garde, parer à toute attaque éventuelle. Puis, la porte s’ouvrit tout doucement, une épée verte passa le seuil, puis le corps de son propriétaire. Nel’Kalaah baissa sa garde, il n’en croyait pas ses yeux. Les yeux écarquillés, une larme se glissa le long de sa peau écailleuse. Une joie immense s’empara de lui. Il était vivant, le cœur de l’argonien s’emballa. Puis, il s’approcha de lui. Mais l’inconnu lui donna un coup d’épée. Se revers tira Nel’Kalaah de ses pensées. La colère pouvait se lire sur son visage. Il tira son épée, et un fantastique duel commença. Ce combat il l’avait redouté toute sa vie, il y avait pensée durant toutes ses années de captivités. Ce combattant qu’il redoutait tant il était à présent en face de lui.

Le combat commença. Ils s’élancèrent, tels des bêtes enragées. Les lames s’entrechoquèrent avec une violence inouïe, les lames tremblèrent sous la violence du choc, le métal de chaque lame fut profondément bouleversé par cette fureur. Mais son adversaire avait une puissance de choc supérieur à la sienne. La lourde claymore venait de faire plier les poignets de Nel’Kalaah. Sa lame lui échappa des mains. Puis, son adversaire retira sa lame pour prendre de l’élan, et revint à la charge, le puissant coup vertical, ne coupa que de l’air, l’argonien avait baissé sa tête juste avant. En se relevant, il reçu un coup de poing qui le fit valser sur le lit du comte. Il tenta tant bien que mal de se relever, et eut juste le temps de rouler sur le côté. La claymore le frôle et trancha en deux le lit. L’argonien se précipita sur son arme. Les pas de son adversaire s’entendait juste derrière lui. Il réussi à la saisir in extremis, se retourna et para le coup de son adversaire. Le choc fut violent, les bras de Nel’Kalaah plièrent face au terribles coup de son adversaire. L’argonien regarda un moment dans les yeux de son adversaire, ils était rouges et reflétaient la mort et le désespoir. Un vampire, son adversaire était un vampire. L’angoisse envahit son corps. Puis, le vampire attrapa Nel’Kalaah à l’encolure et le jeta violemment contre un mur. L’argonien était totalement sonné. Son esprit complètement ailleurs. Le noir de la pièce entourait son corps fatigué. Puis, le bruit des pas le tira de son coma. Il ouvrit les yeux et vit la claymore arrivée en plein sur lui. Il n’avait pas la force d’esquiver, il se résolut à mourir. Et juste avant que l’épée ne le tu, elle s’arrêta, comme figée. L’argonien ne voulait pas le croire. Puis, la claymore recula, et son adversaire la rangea, et lui tendit sa main. Nel’Kalaah était complètement déboussoler, mais il attrapa la main. Il fut tiré, et pouvait à présent de nouveau voir les yeux de son adversaire, ils étaient normaux, des yeux de Khajiit. Puis, il approcha sa bouche de son oreille :
-L’Immortel hein ? Heureusement que ce n’est qu’un titre.
-S’kriar ? C’est toi ? C’est bien ta voix ?

Chapitre dix

3ème partie

Un air de déjà vu
Nel’Kalaah desserra l’étreinte de la lame du cou du comte, il était tout les deux étonnés. Un bruit de combat faisait rage derrière la porte de la chambre. D’abord il y eut les cris, puis le bruit du métal qui s’entrechoque, et enfin le bruit que tous les mortels redoutent, celui de la mort. Il y eut ensuite un long silence, plus aucun bruit. Nel4kalla h avait cessé toute respiration. Le comte c’était caché sous son bureau. L’argonien se mit en garde, parer à toute attaque éventuelle. Puis, la porte s’ouvrit tout doucement, une épée verte passa le seuil, puis le corps de son propriétaire. Nel’Kalaah baissa sa garde, il n’en croyait pas ses yeux. Les yeux écarquillés, une larme se glissa le long de sa peau écailleuse. Une joie immense s’empara de lui. Il était vivant, le cœur de l’argonien s’emballa. Puis, il s’approcha de lui. Mais l’inconnu lui donna un coup d’épée. Se revers tira Nel’Kalaah de ses pensées. La colère pouvait se lire sur son visage. Il tira son épée, et un fantastique duel commença. Ce combat il l’avait redouté toute sa vie, il y avait pensée durant toutes ses années de captivités. Ce combattant qu’il redoutait tant il était à présent en face de lui.

Le combat commença. Ils s’élancèrent, tels des bêtes enragées. Les lames s’entrechoquèrent avec une violence inouïe, les lames tremblèrent sous la violence du choc, le métal de chaque lame fut profondément bouleversé par cette fureur. Mais son adversaire avait une puissance de choc supérieur à la sienne. La lourde claymore venait de faire plier les poignets de Nel’Kalaah. Sa lame lui échappa des mains. Puis, son adversaire retira sa lame pour prendre de l’élan, et revint à la charge, le puissant coup vertical, ne coupa que de l’air, l’argonien avait baissé sa tête juste avant. En se relevant, il reçu un coup de poing qui le fit valser sur le lit du comte. Il tenta tant bien que mal de se relever, et eut juste le temps de rouler sur le côté. La claymore le frôle et trancha en deux le lit. L’argonien se précipita sur son arme. Les pas de son adversaire s’entendait juste derrière lui. Il réussi à la saisir in extremis, se retourna et para le coup de son adversaire. Le choc fut violent, les bras de Nel’Kalaah plièrent face au terribles coup de son adversaire. L’argonien regarda un moment dans les yeux de son adversaire, ils était rouges et reflétaient la mort et le désespoir. Un vampire, son adversaire était un vampire. L’angoisse envahit son corps. Puis, le vampire attrapa Nel’Kalaah à l’encolure et le jeta violemment contre un mur. L’argonien était totalement sonné. Son esprit complètement ailleurs. Le noir de la pièce entourait son corps fatigué. Puis, le bruit des pas le tira de son coma. Il ouvrit les yeux et vit la claymore arrivée en plein sur lui. Il n’avait pas la force d’esquiver, il se résolut à mourir. Et juste avant que l’épée ne le tu, elle s’arrêta, comme figée. L’argonien ne voulait pas le croire. Puis, la claymore recula, et son adversaire la rangea, et lui tendit sa main. Nel’Kalaah était complètement déboussoler, mais il attrapa la main. Il fut tiré, et pouvait à présent de nouveau voir les yeux de son adversaire, ils étaient normaux, des yeux de Khajiit. Puis, il approcha sa bouche de son oreille :
-L’Immortel hein ? Heureusement que ce n’est qu’un titre.
-S’kriar ? C’est toi ? C’est bien ta voix ?

Chapitre dix

3ème partie

Un air de déjà vu (suite et fin)

Des larmes de joies coulaient sur les joues de l’argonien. Un immense sourire emplissait tout son visage. Il était plus heureux qu’aucun autre jour. Puis S’kriar lui parla :
-Ravi de voir que tu vas bien, Immortel, un peu plus et tu allais rejoindre les cieux.
-Mais, tu es mort devant mes yeux ! Lui répondit l’argonien, je t’ai vus mourir, percé de flèches, comment tu as faits pour survivre ?
-Tu te rappelles le combat contre les vampires, dans les égouts ?
-Oui, fit Nel’Kalaah, je m’en rappelle, mais qu’elle est le rapport avec ta survie ?
-Un vampire réussit à me toucher, quand vous êtes montés, j’ai combattu ces êtres abjects, mais l’une d’elle m’a touché. J’ai contracté la maladie des vampires, c’est ce qui m’a sauvé contre les flèches.
-Mais tu en est toujours un ! J’ai vu tes yeux dans un fragment de lumière, ils étaient rouges et reflétaient la mort !
-En effet, j’en suis toujours un, mais pas complètement, quand on m’administra le remède, j’étais resté assez longtemps pour qu’il ne fasse pas effet, mais pas assez longtemps pour me transformer en vampire, on va dire que je me situais dans un état intermédiaire. Je suis très chanceux, je profite des avantages tout en n’ayant pas les désavantages. Tout à l’heure, quand tu as regardé mes yeux, j’utilisais la magie pour te repérer dans le noir.
-D’accord, et Amanda va bien ? Et Tena ?
-Je ne sais pas, cela fait trois ans maintenant que nous la cherchons.
-Nous ? S’interrogea l’argonien, qui est ce Nous ?
-Il va falloir te fournir des explications sur ta véritable nature et ton véritable but.
-Ma véritable nature ? Plus tu parles, moins je comprends.
-Il y a de quoi, même Eux, ont eut du mal à digérer cette foutu prophétie.
-Arrête de parler tu m’embrouilles, et tu as dit que tu cherchais Amanda.
-En effet, elle a disparut voilà trois ans, elle a quittée le refuge.

Nel’Kalaah parla encore avec S’kriar pendant dix bonnes minutes, puis le cri des gardes se fit entendre dans l’étroit couloir. S’kriar prit Nel’Kalaah par la main et l’emmena vers le fond de la salle. Il tira sur nue bougie, et les dalles se mirent a bougées. S’kriar dévisagea un instant le comte qui était toujours accroupit en dessous de son bureau, il mit juste son doigt devant la bouche, le comte, à moitié en larmes hocha la tête, et se remit sur son lit, voyant l’immense coupure faite, il se mit dessus, le Khajiit esquissa un sourire, puis il referma les dalles de la même manière dont il les avaient ouvertes. Ils coururent dans le passage pendant cinq minutes, même si les gardes ne risquaient pas de les suivre, ils mettaient le plus de distance entre eux et les gardes. Une fois arrivés dehors, ils reprirent leurs souffles, et se dirigèrent vers une grotte, plus loin dans la campagne. Derrière un vieux fort en ruine. Quand Nel’Kalaah demanda comment s’appelait ce fort, S’kriar eut un léger frisson, et lui répondit que par respect il n’en portait pas. L’argonien n’avait absolument pas compris, mais la réponse lui suffisait. Après un quart d’heure de marche, ils arrivèrent à leur destination.
Le Khajiit frappa à la porte, aucun son ne sortit, puis il parla dans une étrange langue, et la porte s’ouvrit comme par en enchantement. A l’intérieur, les torches illuminaient la seule et unique pièce de manière grandiose. S’kriar se tourna vers l’argonien :
-Voici le refuge

Chapitre onze

1ère partie

La Prophétie Frères ennemis

Nel’Kalaah n’en croyait pas ses yeux, des dizaines de personnes s’animaient dans cet immense espace. Des parchemins à perte de vu, l’odeur de l’encre et de la peau de bête emplissaient les lieux. Des érudits travaillaient sur des textes écrits dans une langue bizarre, que le temps lui-même avait oublié. S’kriar passa sa main dans le dos de l’argonien, et le poussa, comme pour l’inviter à descendre les marches. Nel’Kalaah avait le vertige, toute cette agitation lui remplissait les yeux. Il regarda un instant son ami. Puis il ouvrit la bouche, mais les mots avaient du mal à sortir :
-Cet endroit, qu’est que…. Quel est cet endroit ?
-Le refuge, tu connais la Confrérie Noire, grâce a se fameux prisonniers, il s’appelait Frean, mais son nom n’a plus aucune importance. Mais tu ne connais pas la Morag Tong, cet ordre nous est similaire, mais il vient de Morrowind.
-Nous ? Tu es de la Confrérie ? C’est pour cela que tu nous emmenais en Morrowind ?
-Oui, en effet. Mais si tu veux en savoir plus sur nos origines, va dans la grande bibliothèque. Des confrères t’aideront à trouver des réponses à tes questions.

Nel’Kalaah suivit un homme, complètement vêtu de noir, de la tête au pied. Il le suivit jusqu’au fond du ventre de la caverne, là, une immense vitrine laissait transparaître des centaines de livres. Ses yeux étaient levés vers les hauteurs de la vitrine, il ne vit pas que son accompagnateur c’était arrêtés, il lui rentra dedans. L’homme se retourna et l’attrapa à la gorge et lui murmura ces quelques mots :
-Touche moi encore une fois et je te brise, Jour ou pas.
Nel’Kalaah ne compris pas très bien le sens de ses paroles, mais il n’allait pas tardé à le savoir.

Dans le Néant grandissant, les étoiles commençaient à disparaître.

L’argonien s’arrêta à une table, il demanda que quelqu’un vienne lire à sa place. Ce qui semblait être le libraire rigola et se moqua de le Nel’Kalaah :
-Tous nos espoirs reposent sur lui, et il ne sait même pas lire, c’est pathétique.
Nel’Kalaah, ne savait pas lire, certe, mais il comprenait la signification des mots et le chant des lames. Il se leva tout doucement, et lui susurra à l’oreille :

-Encore heureux que tu ne saches pas te battre, et une douleur glacée surgit dans le corps du libraire, mais une blessure non fatale, mais extrêmement douloureuse. Le libraire s’effondra, ses jambes croulèrent sous la douleur. Après cet incident, l’argonien réitéra sa demande. Un homme vint près de lui, et lui fit le récit du livre. Nel’Kalaah n’en perdait pas une miette, ses oreilles avalaient les mots de l’homme comme un affamé dévorant du pain.

« Il y a très longtemps, un homme eut deux fils jumeaux, ils étaient absolument indissociable, ainsi, pour les différencier, il offrit à chacun un ruban d’une couleur différente, un ruban noir comme la nuit à Eyrass et un ruban claire comme le jour à Eyfrass. Dés leurs naissances, le destin s’abattit sur eux. A cette époque lointaine, le pays était ravagé par la guerre contre les Démons et Lui. Les chances de survit étaient nuls, car l’empereur avait été tué, laissant le trône vacant. Pourtant, un homme dont on oublia le nom, réussi à retrouver un fils perdu. Il réussi à le faire couronner, et ainsi refermer les mâchoires de l’Enfer, la Horde avait été vaincu, mais ce répit ne fut que de courte durée, car un homme perfide et cruel réussi par on ne sait quel stratagème, a tué les Neufs, les bannissant dans le Néant.
Son cœur était faible et corruptible. Il fut séduit par les propositions d’immortalité par le roi des Vers. Il accepta les yeux fermés. Sans demandé le prix a payé. De l’autre côté du pays, les Jumeaux furent choisit par une puissance encore inconnue, une divinité ni deadrique, ni divine, un être, une chose défiant l’imagination des hommes. Pourtant cette entité était vénérée par des assassins. Mais son jugement juste et précis, il avait vu en ces Jumeaux une choses que les Neufs n’avaient pas vus. La divinité déposa sur eux sa marque. Ils devinrent le Mauvais et le Juste, la Nuit et le Jour. Il espérait ainsi que son ennemis le roi des Vers ne pourrait contrôlés le monde….

Chapitre onze

2ème partie

La Prophétie des Frères ennemis

La divinité envoya ses fidèles à la recherche de ses enfants de la providence. L’étrange guilde avait cessée toute activité, toute son attention se porta sur les Jumeaux. Un jour, une ombre réussit à retrouver les Deux, mais ils s’échappèrent en utilisant les Dons de leur nouveau père. Le bruit commença à courir que l’Empereur détruisait les sanctuaires deadriques, car un dieu avait échappé à son regard, le grand dieu Akatosh. L’Empereur le chercha pendant plus de cent ans, fouillant tout les plans qu’il connaissait. Mais le grand dieu demeura introuvable. Puis, une nuit, l’Empereur se rendit dans les catacombes du palais, ses pensées étaient noires et perfide, il n’avait plus aucune volonté, le roi des Vers contrôlait son esprit. Ainsi, pendant une nuit de pleine lune, il invoqua le roi, en psalmodiant des phrases dans un langage oublié, de accents et des syllabes a glacée le sang, il enchaînait les mots d’une manière incroyable. Les torches autour de lui prirent une couleur sans nom, venant du plus profond désespoir qui puisse exister, une masse noire commença à apparaître au milieu d’un cercle de sang, représentant une figure interdite, que les dieux eux même avaient peurs, une figure qui ne pouvait représentée quelque chose tellement la chose qui pouvait en sortir devait être impie, plus impie que Sithis lui-même.

La masse apparue, dans un tourbillon de cris et de souffrance. L’Empereur se félicita, la chaleur des torches se déroba, l’Empereur sentit sa chair partir, il sentit sa chair coulée le long de ses os, il sentit son sang quitté ses veines. Il regarda un instant la terrible chose qu’il venait d’invoquer, il tourna légèrement sa tête et vit une horreur sans nom, dont les mots ne pourrait décrire se qu’il venait de voir. Son cri déchira le lourd silence, son cri venait du désespoir le plus noir que l’on puisse trouver, il contenait toute l’horreur de sa vision. Son cri fut entendu dans toute la cité impériale, glaçant les esprits et les pensées de ce qui l’avait entendu. On dit que sa mort fut extrêmement longue et agonisante. On raconte que maintenant son esprit hante à tout jamais les catacombes, ne pouvant retrouvé la paix tellement ses émotions furent terribles.

Le jour suivant cette terrible nuit, un nouvel homme se présenta au trône, se disant le descendant de l’empereur déchu. L’homme avait volé le visage du déchu, les suspicions ne se firent même pas entendre. Ses premiers ordres furent de retrouver deux enfants, perdus dans l’immensité de Nirn, vagabondant. Mais d’autres avaient aussi pour ordre de les retrouver. Ces hommes étaient puissants. Après cinq ans de traque, les Deux furent retrouvés, ils erraient dans les Marais noires. Ils furent conduits jusqu’à un endroit inconnu du commun des mortels, un endroit lui aussi impie. Ils furent conduits dans le repère de la main noire elle-même. Pendant plus de deux cents ans, plus personnes n’entendit parler d’eux. Entre temps, le faux empereur n’était pas rester inactif, on raconte qu’un culte secret avait vu le jour, cherchant à faire revenir un des seigneurs deadra, le seigneur qui avait voulu détruire Cyrodiil, il y a des centaines années de cela. L’empereur voyant qu’un ordre nouveau allait arriver un jour ou l’autre, il décida de s’en faire un allier, après s’être assurer de sa totale obéissance, il commença à chercher un moyen de le faire revenir dans le plan de Tamriel. Les recherches concernant les Deux reprirent, même si elles n’avaient jamais vraiment été arrêtées. Il lui fallait les Deux pour les sacrifier à son nouvel allié.

Un jour, alors qu’une bataille entre la Horde, les serviteurs du deadra, et les forces combinées des Deux, et des peuples libres des pays bordant Tamriel, ils perdirent la vit. Après deux cents ans d’espoir, la liberté venait d’être anéantit….