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 [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone

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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 23:47

Chapitre onze

3ème partie

La Prophétie des Frères ennemis

Alors que les Deux venaient d’être abattus, que la puissance des peuples libres venait de s’effondrée, un miracle apparu. Ce miracle fut dû à Sithis en personne. Alors que les corps sans vie des deux jeunes hommes tombaient dans la poussière du combat. Leurs âmes s’envolèrent, elle partit en direction d’un combattant assez singulier, dont le nom marquera chaque moment qu’il traversera. Cet homme, voyant que leur espoir ne c’était pas envolé, battit en retraite avec des membres d’élite de la confrérie noire, ainsi qu’une autre guilde, peu connue en Cyrodiil, mais reconnue en Morrowind, elle avait les même priorité que la confrérie, car elles avaient le même pères.

Le combattant battit en retraite, emmenant avec lui les meilleures assassin et guerriers de Tamriel, il se retirèrent loin, vers les frontières de Morrowind, fuyant les armées du déchu. Ils coururent pendant cinq jours à travers tout Nirn. Arrivé dans le comté de Cheydinhal, ils se réfugièrent pendant encore cinq ans dans le sanctuaire.

Pendant ces cinq années de terreur, le combattant se mit à crier, sans raison en pleine nuit. Tout les soldats encor en vie, paniquèrent, voyant dans se cri, la colère de leur Père, ils paniquèrent. Ils sortirent dehors, la pâleur de la nuit les éblouies, ils n’étaient pas sortis depuis cinq ans. Ils cherchèrent des offrandes, se fut un mendiant argonien, et une légionnaire impériale qui furent choisit. Les hommes les amenèrent dans leur sanctuaire, et les sacrifièrent devant le combattant, qui criait toujours. Une fois les corps morts, il se tu, mais une chose spectrale sortit de son ventre, il se mit a crié encore, puis la chose se déplaça vers le corps fraîchement sacrifiés. Les corps inanimés, se relevèrent. Les yeux de l’argonien devinrent jaunes, et ceux de l’impériale noire.

Tout le monde sauta de joie. Le combattant les prit par le bras, et les amena jusqu´à une statue, là ils les laissa et Sithis en personne apparu, Il les replongea en enfance, et les endormis pendant deux cents ans. Pendant cette longue attente, les soldats qui avaient survécus se dispersèrent dans la noirceur de la nuit, tous leurs cœurs se remplirent de joie et de haine. Ils partirent aux quatre coins de Nirn, se mêlant à la population des contrées. Cependant, cinq d’entre eux, furent arrêtés dans leurs voyages, un dieu disparu pénétra dans leurs esprits, ce dieu était Akatosh, le dernier dieu vivant, Il leur ordonna de se rendre d’en la cité impériale, pour affaiblir les armées du deadra. Il transmit ses fantastiques pouvoirs au Cinq. Pour contrer cette puissance, les fanatiques du deadra créèrent une secte du nom de l’Aube Sanglante, en hommage à leurs anciens prédécesseurs. Ils devinrent ci puissant, que seul les troupes impériales avaient plus de puissances.

La secte nouvelle fit tout pour retrouver et tuer les anciens soldats, ils les traquèrent telles des chiens à travers tout Tamriel. Pendant ce temps, les Cinq furent envoyé en toute discrétion dans la grande ville, et collectèrent des informations sur la secte. Pendant encore une centaine d’années, les agents de l’ancienne confrérie se mirent dans l’ombre, ils prenaient le maximum d’information sur leur adversaire. Ils en savaient à la fin plus que le grand prêtre lui-même. Entre temps, l’ancien chef des armées se tenait près à faire sa mission, il était près a caché les enfants dans Cyrodiil, il allait les cachés jusqu’à ce que le temps viennent.

Le chef partit avec son étrange paquetage dans la nuit. Il déposa de manière totalement aléatoire, de façon a ce que même eux ne puissent pas les retrouvés….
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 23:47

Chapitre onze

3ème partie

La Prophétie des Frères ennemis

Alors que les Deux venaient d’être abattus, que la puissance des peuples libres venait de s’effondrée, un miracle apparu. Ce miracle fut dû à Sithis en personne. Alors que les corps sans vie des deux jeunes hommes tombaient dans la poussière du combat. Leurs âmes s’envolèrent, elle partit en direction d’un combattant assez singulier, dont le nom marquera chaque moment qu’il traversera. Cet homme, voyant que leur espoir ne c’était pas envolé, battit en retraite avec des membres d’élite de la confrérie noire, ainsi qu’une autre guilde, peu connue en Cyrodiil, mais reconnue en Morrowind, elle avait les même priorité que la confrérie, car elles avaient le même pères.

Le combattant battit en retraite, emmenant avec lui les meilleures assassin et guerriers de Tamriel, il se retirèrent loin, vers les frontières de Morrowind, fuyant les armées du déchu. Ils coururent pendant cinq jours à travers tout Nirn. Arrivé dans le comté de Cheydinhal, ils se réfugièrent pendant encore cinq ans dans le sanctuaire.

Pendant ces cinq années de terreur, le combattant se mit à crier, sans raison en pleine nuit. Tout les soldats encor en vie, paniquèrent, voyant dans se cri, la colère de leur Père, ils paniquèrent. Ils sortirent dehors, la pâleur de la nuit les éblouies, ils n’étaient pas sortis depuis cinq ans. Ils cherchèrent des offrandes, se fut un mendiant argonien, et une légionnaire impériale qui furent choisit. Les hommes les amenèrent dans leur sanctuaire, et les sacrifièrent devant le combattant, qui criait toujours. Une fois les corps morts, il se tu, mais une chose spectrale sortit de son ventre, il se mit a crié encore, puis la chose se déplaça vers le corps fraîchement sacrifiés. Les corps inanimés, se relevèrent. Les yeux de l’argonien devinrent jaunes, et ceux de l’impériale noire.

Tout le monde sauta de joie. Le combattant les prit par le bras, et les amena jusqu´à une statue, là ils les laissa et Sithis en personne apparu, Il les replongea en enfance, et les endormis pendant deux cents ans. Pendant cette longue attente, les soldats qui avaient survécus se dispersèrent dans la noirceur de la nuit, tous leurs cœurs se remplirent de joie et de haine. Ils partirent aux quatre coins de Nirn, se mêlant à la population des contrées. Cependant, cinq d’entre eux, furent arrêtés dans leurs voyages, un dieu disparu pénétra dans leurs esprits, ce dieu était Akatosh, le dernier dieu vivant, Il leur ordonna de se rendre d’en la cité impériale, pour affaiblir les armées du deadra. Il transmit ses fantastiques pouvoirs au Cinq. Pour contrer cette puissance, les fanatiques du deadra créèrent une secte du nom de l’Aube Sanglante, en hommage à leurs anciens prédécesseurs. Ils devinrent ci puissant, que seul les troupes impériales avaient plus de puissances.

La secte nouvelle fit tout pour retrouver et tuer les anciens soldats, ils les traquèrent telles des chiens à travers tout Tamriel. Pendant ce temps, les Cinq furent envoyé en toute discrétion dans la grande ville, et collectèrent des informations sur la secte. Pendant encore une centaine d’années, les agents de l’ancienne confrérie se mirent dans l’ombre, ils prenaient le maximum d’information sur leur adversaire. Ils en savaient à la fin plus que le grand prêtre lui-même. Entre temps, l’ancien chef des armées se tenait près à faire sa mission, il était près a caché les enfants dans Cyrodiil, il allait les cachés jusqu’à ce que le temps viennent.

Le chef partit avec son étrange paquetage dans la nuit. Il déposa de manière totalement aléatoire, de façon a ce que même eux ne puissent pas les retrouvés….
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 23:49

Chapitre onze
4ème partie
La Prophétie des Frères ennemis

Le combattant emmena l’argonien dans une petite colonie, sur la rive Ouest de la Niben, dans une colonie connue sous le nom de Bord de l’eau. Il s’approcha d’un jeune argonien, mais assez vieux pour être le père du Jour. Le combattant lui laissa l’enfant, lui disant qu’il devait faire attention à lui. Le jeune argonien protesta, il venait d’arriver du Marais Noir, il n’avait nullement l’intention se s’encombrer d’un fardeau, il luit dit aussi qu’il ne savait même pas le son nom, ni le sien, et qu’un cadeau venant d’un Khajiit était la chose la plus douteuse qui puisse arriver à un argonien. Le Khajiit sourit, il sortit sa claymore et l’approcha lentement du cou de l’argonien, il approcha sa bouche de l’oreille de l’argonien, et lui murmura que le nom de l’enfant était Nel’Kalaah, puis il reprit lentement son souffle, et il lui dit Son nom, les pupilles de l’argonien se dilatèrent, il bafouilla des choses incompréhensibles, il se prosterna devant lui. Le Khajiit eut un sourire de satisfaction, il lui dit une dernière chose, il lui demanda de lui raconter la Légende des Deux et de l’Aube Sanglante. L’argonien hocha la tête, et le questionna si il y avait autre chose qu’il devait savoir, le Khajiit lui répondit d’un signe négatif de la tête, juste qu’il devait éviter de l’approcher d’une arme.

Puis, le Khajiit repartit, avec encore sur son épaule, la jeune impériale, il ne savait pas où l’amener, il se résolut à l’emmener dans le dernier refuge de ce qui restait de la guide des voleurs. Il s’assit un instant sur une pierre, contemplant un moment la nuit, et ses étoiles qui scintillaient dans cet immense espace noir. Il reprit la fille sur ses épaules et partit en direction des montagnes Coloviennes, il avait une longue route. Il marcha tranquillement, mais en évitant la route le plus possible. Il se déplaçait uniquement la nuit, et se reposait le jour. L’enfant ne le gênait pas, elle avait été endormit jusqu’à ce qu’elle arrive à destination. Il arriva enfin dans les montagnes, au crépuscule il se glissa habilement entre les rochers. Il arriva finalement en pleine nuit, à la cache des voleurs. Il demanda à voir le Renard. Celui-ci se leva, et un long débat s’ensuivit. Le Khajiit finit par avoir raison, il laissa la jeune fille dans la tanière, mais elle devrai être prêtre à partir, l’aube de ses dix ans. Puis il partit, et personne n’entendit plus parler des Deux pendant dix ans. Le roi des Vers était fou de rage, il avait retourné Tamriel dans tout les sens, sans pouvoir mettre la main ni sur les Deux, ni sur les cinq Divins.

Chapitre douze
1ère partie
Attaqué

Nel’Kalaah n’en croyait pas ses oreilles quand il entendu le libraire prononcer son nom, il était la chose d’une divinité, ainsi qu’Amanda. Il regarda froidement S’kriar. Celui-ci, plutôt que d’affronter le regard noir et meurtrier de l’argonien, tourna la tête dans la direction opposée. La colère emplissait petit à petit son corps, il ne pouvait plus se retenir, il se leva, et frappa la claymore de S’kriar. Le Khajiit fut étonné, puis il hocha la tête, et sortit sa lourde arme.
Tout les hommes et femmes présents se turent, un silence lourd et insupportable avait envahie la pièce, Les deux adversaires se regardèrent un moment. Nel’Kalaah fonça sur son adversaire, S’kriar l’évita sans mal, et lui mit un violente blessure au torse. L’argonien s’étala par terre, et toussa du sang, le Khajiit s’approcha prés de lui :
-Tu sais mon gars, je suis un peu ton père, et je m’en voudrais de te faire du mal.
-Mon père ? Répéta l’argonien désorienté.
-Oui, si tu as bien écouté, des choses spectrales sont sorties du ventre du chef…
-Et ce chef était un Khajiit armé d’une claymore, interrompit Nel’Kalaah. Alors cela veut dire qu’Amanda est ma sœur ?
-En quelque sorte oui.

S’kriar tendit sa main, Nel’Kalaah l’attrapa, et se releva, mais il tituba, et dû s’appuyer contre le mur. S’kriar hocha la tête, et une femme sortit de l’ombre commença a soigné le blessure de l’argonien. Puis, S’kriar redescendit en serrant dans ses mains, sa lourde arme. Cette arme est extraordinaire, on ne sait pas par qui elle fut forgée, ni comment, ni comment S’kriar l’obtenue, par contre, la chose que tout le monde s’est, c’est qu’elle ne peut être maniée que par lui, tout ceux qui avaient tentés de la soulevés, furent pris d’un violent coup de gel. S’kriar réfléchissait avec soin, se repassant cette défaite il y a fort longtemps, il se repassait en mémoire les causes de la défaite. 7
Mais il n’eut pas le temps de réfléchir bien longtemps, une homme arriva dans le plus complet brouhaha possible et hurla :
-ALERTE, LES AGENTS DE L’AUBE VONT BIENTOT ARRIVER, UN TRAITRE NOUS AS DENNONCE.

Un mot ne pouvait décrire la colère qui s’empara du visage de S’kriar, il hurla de toute ses forces, le sol trembla, et le plafond chancela sous la terrible puissance de ce cri. Tous s’arrêtèrent de courir, Ils avaient tous compris ce que leur général leur demanda. Ils dégainèrent leurs armes, arcs, et autre armes d’assassin. Nel’Kalaah regarda le Khajiit qui venait d’empoigner son épée, et qui hurlait d’une manière atroce. Puis, le cri cessa, les portes du sanctuaire commencèrent à chanceler, puis tout doucement, les portes s’ouvrirent, laissant la place à une horde de moine soldat. Les flèches fusèrent dans la pièce, les cris avaient envahit les lieux.

Les assassins se battaient d’une manière incroyable, ils étaient agiles, rapides et précis dans chacun de leurs mouvements, mais ils n’étaient pas des soldats de métier, ils se fatigueraient plus vite que leur adversaire. Seul S’kriar se tenait là, hurlant et fauchant ses ennemis. Un monticule de cadavre se tenait à ses pieds. Cela faisait maintenant dix minutes que la bataille faisait rage, et les soldats continuaient à entrer dans la pièce. S’kriar eut un bref moment d’absence, il s’égara dans ses pensées, il savait à présent pourquoi ils avaient perdus la bataille, c’est parce que ils avaient été surpris par la Horde, et là ils allaient perdre la bataille parce qu ils avaient été surpris. Une douleur le tira de ses pensées, une douleur froide. S’kriar se retourna et vit une flèche plantée dans son cœur. Nel4kallah, qui vit toute la scène hurla, et se battit avec encore plus d’ardeur. Sa rage l’envahit, à telle point, que son adrénaline le contrôlait à présent. Puis une chose se produisit dans ses pupilles, elles devinrent jaunes.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 23:51

Chapitre douze
2ème partie
Bataille au sanctuaire

Nel’Kalaah ne pouvait plus se contrôlé. Ses muscles étaient tous en action, il contrôlait jusqu’à ses battements de cœur. Il fonça, tête baissée dans le carnage. Les moines soldats continuaient à arriver, et la mort de S’kriar mis à mal le moral des assassins. La présence du Jour regonfla les rangs et les esprits des hommes qui restaient. Une ardeur indescriptible envahit les lieux. Le combat repris en ardeur. Mais cela ne suffisait pas, les assassins allaient être submergés très vite. Nel’Kalaah se battait avec une ardeur et une dévotion incroyable. Il fauchait ses ennemis. Mais bientôt ils furent encerclés, acculés au mur. Dans un élan d’effort, ils combattirent. Nel4kallah se jeta dans la mêlée, il se jeta dans le sang, la mort et l’acier. Arrivée au contact, il trancha la tête de ses ennemis, qui avaient arrêtés de combattre par vantardise, le sang éclaboussa ses compatriotes. Ils foncèrent sur l’argonien. Ils n’allaient pas tardés à comprendre leur douleur. Un léger sourire se fit une place sur son visage. Il coupa un bras, puis une jambe, sectionnant les vies et brûlant des âmes. Son épée noire avalait le sang, elle avait soif, elle voulait des morts, et du sang. Nel’Kalaah fauchait ses ennemis. Sa vitesse était incroyablement élevée, ses ennemis semblaient immobiles. Il massacrait sans aucun remord les capes violettes. Le sang était jonché de mort et de sang. Les assassins voyant le Jour se battre, coururent à leur perte, ils foncèrent sur leur ennemis. Nel’Kalaah regarda autour de lui, ses yeux parcouraient le plafond, à la recherche de la moindre trappe. Il finit par en trouver une. Il commença à se tailler un chemin dans sa direction. Mais il donna un coup d’épée en trop. Après avoir pris la vie d’un énième ennemis, celui-ci s’écroula sur le sol, laissant apercevoir une forme noire. Nel’Kalaah ne se dégonfla pas, il fonça sur lui.

Il prit son épée à deux mains, il sauta, tout son être se concentrait dans sa lame, toute sa puissance et sa rage se trouvait dans l’argent noircit de sa lame. Il poussa un cri horrible. L’ombre se retourna, et para le coup de l’argonien. Nel’Kalaah fut arrêté en plein vol. Des étincelles avaient jaillies du contact entre les deux lames. Le choc fut si violent que les lames tremblèrent, comme choquées et apeurées par cette rage et cette violence inouïe. Les deux adversaires se regardèrent un moment, le regard profondément plongé dans les yeux de l’autre. Le combat commença, tout le monde avait cessé de se battre. Les coups de lames, et de morts se baladaient dans les airs, rendant une présence néfaste et lourde. Nel’Kalaah enchaînait ses coups avec une précision et une rapidité propre à son pouvoir. L’ombre, de son côté n’avait aucun mal à parer ses coups, il restait incroyablement calme, comme si il devinait à l’avance les coups de son ennemi. Le combat dura pendant dix minutes, il étalait toutes les compétences des deux combattants. Les coups étaient plus extraordinaire les uns que les autres. Le spectacle était d’une beauté mortel, d’une beauté envoûtante, un hymne à la mort. Mais il y a toujours une erreur, et se fut le Jour qui la fit. Alors qu’il sautait au-dessus de son adversaire, celui-ci en profita pour plonger sa lame dans l’épaule de l’argonien. Nel’Kalaah tomba au sol. L’ombre s’approcha lentement de l’argonien, son épée deadrique en avant. Et au moment où le coup fatal allait être porté, un cri bestial se fit entendre :
-FEUX DE DRAGON EST ETERNEL !! !!
Touts les visages se tournèrent, c’était un homme, avec une armure d’ébène, zébré d’or, et une étrange épée à son flanc. L’ombre laissa échappée un mot, un mot qui voulait absolument tout dire, un mot qui contenait le ton du malheur et du désespoir :
-Non. Tuez le !! !!
Touts les moines soldats restant chargèrent l’homme. Celui-ci dégaina son étrange épée, et attendit fermement. Ce fut un magnifique désordre. Tous chargèrent sur un seul homme. Les deux ou trois assassins encore vie eurent un sourire que l’argonien ne comprenait pas. Il attendait le coup fatal, mais l’ombre regardait fixement ce combattant, toutes ses pensées étaient rivées sur lui.

L’étrange soldat pria un dieu, puis mit son épée en avant, et chargea. Il coupait tête et membres, le massacre qu’il provoquait à lui tout seul agaçait d’une manière certaine l’ombre. Le sang giclait, arrosant le sol. Son épée était particulièrement tranchante, un simple contact avec elle semblait absorber la substance de ses ennemis. La Mort devait se régaler là-haut. Le soldat continuait de se battre avec maestria. Il avait un jeu d’épée offensif extrêmement agressif, il ne pensait pas une seule seconde à se protéger. Il enchaînait les morts, et les âmes. Puis, profitant de l’inattention de l’ombre, un assassin se glissa près de l’argonien, et lui fit boire un liquide qui soigna sa plaie. Nel’Kalaah hocha la tête, se releva doucement, ramassa son épée et la planta dans le dos de son ennemis. Un immense cri stoppa le combat qui se déroulait. Un nuage de poussière laissa place au corps de l’ombre, l’épée de Nel’Kalaah tomba au sol, laissant s’échapper un son métallique et aigu. Les moines soldats se retournèrent, et virent l’amas de poussières noires, ils paniquèrent et poussèrent le soldat, ils s’enfuyaient, ils sortaient du sanctuaire. Les cinq ou six survivant ne purent s’empêcher de crier victoire. Puis Nel’Kalaah coura vers l’endroit où il avait vu le corps du Khajiit tombé. Mais il n’y avait rien, pas le moindre corps de Khajiit, puis en devenant plus lucide, il n’y avait aucun corps tout court, malgré l’immense carnage, il n’y avait aucun corps de leurs ennemis. Il devait avoir pris les corps. L’argonien s’approcha du soldat puis il commença a articulé des morceau de phrases :
-Qui…Qui êtes vous ?
-Je suis ce qu’on appelait autrefois une Lame, un fervent serviteur de l’empereur.
-Mais il y a toujours un empereur, répondit Nel’Kalaah.
-C’est un usurpateur, un faux, il est indigne de ce titre.
-Alors comment se fait-il que vous vous dites protecteur de l’empereur ?
-Autrefois nous servions le vrai, puis un jour il c’est passer quelque chose d’étrange, la personnalité de l’empereur changea, et dans un élan de folie, il ordonna à des forces obscures de tous nous tués. Mon arrière- arrière grand père fut le seul survivant. Il inculqua à mes ancêtres la vertu de la défense de l’empereur, et me voici, la dernière Lame.
-Alors vous m’aidez en quelque sorte ?
-Oui, je serai ravi de vous servir, mon rem est Xion.
Xion était un de ses rougegarde dont le regard pouvait briser un homme.

Après avoir longuement discuté, les deux assassins restant se tournèrent vers eux. Ils commencèrent à leur fournirent le peu d’information qu’ils avaient. Ils devaient retrouvés la Nuit, pendant que les deux assassins tenteraient de retrouver les membres éparpillé à la surface de Nirn, et de retrouvé les cinq Divins. Tout le monde se regarda, puis ils partirent chacun dans leurs coins, s’armant du mieux qu’ils pouvaient.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 23:54

Chapitre treize
1ère partie
Jusqu’à Chorrol

En repartant, Nel’Kalaah ne peut s’empêcher de regarder l’endroit où S’kriar était tombé. Il remarqua qu’une pointe de flèche en argent était coincée entre les dalles déformées. Il s’accroupit et ramassa la pointe, il la regarda attentivement. Puis, une main vint se poser sur son épaule :
-Allé, il faut partir.
Nel’Kalaah ne dit aucun mot et se releva. Il tourna une ultime fois la tête vers la flèche, puis suivit Xion. Une fois dehors, les assassins tendirent à Nel’Kalaah un magnifique cheval noir, il monta dessus. Puis Xion tourna sa tête vers lui :
-Par dans les montagnes Coloviennes, essaye de trouver le repaire du Renard Gris.
-Mais cette histoire c’est passée il y a 200 ans, cela m’étonnerait qu’il y soit toujours.
-C’est notre seul piste pour l’instant, notre seul espoir. Il faut que nous retrouvions ta sœur.
L’argonien pris les rennes et tourna son cheval. Avant qu’il ne soit hors de porté de voix, Xion lui hurla une chose :
-Vit en homme libre…
L’argonien l’entendit, et lui répondit :
-…Meurs en brave !
Un sourire fit son apparition sur le visage de la Lame.

Nel’Kalaah galopa en direction de Chorrol. Il contourna d’abord Cheydinhal, puis pris la route descendant à la Cité Impériale. On pouvait voir au loin l’immense et majestueuse tour d’or blanc qui scindait le ciel en deux. Le ciel était dégagé, pur, sans aucun nuage, les étoiles brillaient dans le ciel. Nel’Kalaah ne pus s’empêcher de regarder le spectacle. Mais son esprit qui admirait, et analysait cette chose si parfaite à ses yeux, remarque qu’à l’Est, les étoiles semblaient mortes, leurs lumières étaient blafardes et sans aucune vie. L’argonien avait l’impression qu’une partie du ciel était avalé par une chose. Un bruit le tira de sa réflexion. Un bruit de craquement de bois, un bruit sec et soudain. Sa réaction ne se fit pas attendre, il tira son épée, et stoppa son cheval. Une flèche vint s’abattre dans la cuisse avant droite de son cheval. Ce dernier cabra, et désarçonna son cavalier. Nel’Kalaah tomba au sol, la tête la première. Son épée roula loin de lui, et deux hommes, qui avaient l’airs de tout sauf de combattants loyaux, s’avancèrent vers lui. L’argonien attrapa la flèche de son cheval et courut en direction de ses adversaires. L’un était un Khajiit armé d’une hache de fer et d’un bouclier de cuivre avec une armure en fourrure, l’autre était un orc, armé d’une lourde claymore en acier, et était protégé par une imposante armure dwemer. Le choix de la cible de Nel’Kalaah fut simple et rapide, il courut vers le Khajiit et lui enfonça la flèche dans la carotide. L’orc frappa un immense coup, il réussi a détacher un bout de chair du dos de l’argonien. Une vive douleur lui arracha une expression de mort. Puis il prit la hache du Khajiit, il se retourna vers son adversaire. Une flèche lui frôla le visage. Il tourna la tête et vit l’archer encocher une nouvelle flèche. Le bruit de la fission de l’air le sauva, la claymore refrappa de nouveau dans la direction de Nel’Kalaah. Il se décala, et jeta la hache. Elle roula dans les airs, elle finit par atteindre l’archer qui se préparait à tirer. La mort de celui-ci, relâcha tous ses muscles, et la flèche partis. Elle siffla dans l’air, elle se planta dans le plastron de l’orc, mais la résistance de l’armure avait grandement atténué la puissance de l’impact. L’orc regarda l’argonien avec une expression de mort et de haine. Il retira la flèche et chargea Nel’Kalaah. Il était sans défense. Puis l’orc arrêta subitement sa course haineuse. La douleur se lisait sur son visage, et des gouttes de sang perlèrent le long de sa bouche.

Nel’Kalaah resta un moment bouche bée, puis il s’approcha lentement de l’orc. Il entendit le bruit du métal qui ressortait de la chair. Il détourna son regard du corps maintenant sans vie. Il fit un léger pas de décalage, et regarda la forme derrière son ennemi. Une cape rouge lui recouvrait tout le corps, et une capuche lui couvrait le visage. Mais des mèches blondes échappées de l’étreinte de la capuche, laissaient apercevoir la chevelure de son sauveur. Des yeux d’un bleu purs rayonnaient dans le noir de la capuche. Nel’Kalaah s’approcha prudemment de lui. Puis il murmura :
-Ta…Tana ?
Il n’y eut aucune réponse. L’argonien reprit de plus belle.
-C’est… C’est toi ?
-Oui.
Une joie immense emplie le cœur de Nel’Kalaah.
-Mais… Mais que fais tu ici ?
-Tu m’as sauvée la vie, je sauve la tienne.
Nel’Kalaah ne pus s’empêcher de sourire. Il la sera dans ses bras. Une larme sortit de ses yeux.

Puis Tana se dirigea vers le cheval, et regarda sa blessure. Elle était que superficielle. Elle découpa dans la cuirasse de fourrure une bande rigide, et fit un garrot au cheval, puis Nel’Kalaah l’aida à relever le cheval. L’argonien, conscient de ce que venait de faire Tana, demanda si elle voulait venir avec lui. Les yeux de Tana devinrent pétillants. Il n’y avait besoin d’aucune réponse. Ensuite, Tana repassa les rennes au dessus de l’encolure du cheval. Puis, ils marchèrent tranquillement, Nel’Kalaah était étonné de la voir ici, il lui posa plusieurs questions :
-Mais ? Que fait tu ici ?
-Après que nous avons été attaqués, tu m’as demandé de partir à Skingrad. Et bien en fait, j’ai fait demi-tour et puis après un ou deux kilomètres, je me suis dit que ne pouvais pas te laissé tous seul, alors je me suis retournée, et je t’ai suivis discrètement. Puis je t’ai vus te cacher en dessous du ponton, et t’ai vus rentré dans le château. A partir de là, plus question de te suivre. J’ai attendu devant les portes, puis un Khajiit arriva, et sans aucune sommation, il sortit son épée, et décapita le garde en faction. L’effet fut immédiat, touts les gardes du coin rappliquèrent. On aurait que cela lui plaisait de tuer touts ces gardes innocent. Puis il me demanda si tu était rentré, je hochai la tête, et il rentra comme si de rien n’était. Avant de partir, il m’a demandé de t’attendre dans la maison que tu vois là-bas, quand je te verrais passé, je devrais te rejoindre. Les bandits ne faisaient pas partit du plan, mais on s’en ai plutôt bien sortir.
Nel’Kalaah baissa la tête :
-Il est mort.
-Qui sa ?
-Le Khajiit, après m’avoir aidé dans le château je l’ai suivis à travers un réseau de galeries, pour finir dans la nature, puis j’ai continué a le suivre jusque dans une grotte faisant office de refuge. Après trois ou quatre heures passés dedans, des hommes appartenant à l’Aube Sanglante ont fait irruption. Le refuge, bien qu’il y avait de nombreux assassins, fut détruit. Pendant un élan de furie et de tuerie, S’kriar, le Khajiit, pris une flèche en plein cœur. Fou de rage, je commence à rentrer dans le tas. Puis un ombre est apparue, elle semblais invincible, et quand elle allait m’achevée, un homme d’une puissance redoutable, réussi a détourner son attention, et je réussis a la tuer. Puis, avec les deux assassins restant, et Xion, mon sauveur providentiel, on ressortit dehors, je pris un cheval.

Après avoir longuement discutés, les deux amis arrivèrent devant la Cité Impériale. L’aube venait de se lever, et la rosée commençait à tomber en ce moi de Hautzénith. Tana ne pus s’empêcher de regarder l’immense pont qui enjambait la Niben. Des dizaines de bateaux se rendaient ou repartaient des quais. Puis la main reptilienne de Nel’Kalaah vint se poser sur l’épaule de Tana. Il fit un léger geste de la tête, ils étaient arrivés au carrefour juste avant l’embranchement de devant la cité impériale. Ils tournèrent. Pendant encore deux trois heures ils marchèrent sur la route. Puis des bruits se firent entendre derrière un rocher.

Nel’Kalaah se mit en garde, Tana prit délicatement ses dagues. Puis cinq bandits surgirent. Ne s’attendant absolument pas à un tel nombre, ils sursautèrent. Puis, les bandits les chargèrent. Un étrange bruit apparu dans les airs, puis le bruit de la chair percée. Une flèche s’était plantée dans la tête d’un des bandits. Profitant de ce moment de surprise, les deux compagnons montèrent au contact. Tana était agile et rapide, elle avait gardée sont style de combat hérité de l’arène, elle se faufilait à travers l’acier et la mort. Son style était basé sur l’esquive et la contre attaque. Nel’Kalaah avait lui aussi gardé le même style, mais son style était plus bourrin et sauge, il frappait comme un sauvage. Tana évita un coup de hache, et planta une de ses dagues dans le ventre d’un bandit. Elle tourna sur elle-même, elle arracha la dague du ventre, et planta son autre dague dans la tête du dernier bandit. Nel’Kalaah venait de couper la tête d’un autre, et une nouvelle flèche perça l’air et alla se ficher dans la jambe du dernier bandit. Celui-ci tomba à genoux, et l’argonien, lui planta son épée dans l’abdomen. Ils étaient à mis chemin de Chorrol. Nel’Kalaah, qui était loin d’être dupe, il gardait son épée à la main. Puis un homme montra le bout de son visage, un superbe arc en ébène à la main, il s’approcha doucement du couple d’ami, puis il enleva le capuchon qui lui couvrait le visage :
-Bonjour, je m’appelle Teck, je suis dunmer, mon arc est vôtre, je serais ravit de vous assister pour tuer le Félon, je suis moi aussi un descendant de Lame. Mais j’ai du vivre, caché dans l’ombre, se sera un honneur d’accomplir le devoir de mon ancêtre.
Tana et Nel’Kalaah hochèrent la tête, un nouveau membres les avait rejoints. Avant de reprendre leur chemin, Teck ramassa ses flèches.

Ils arrivèrent à Chorrol vers midi, l’imposante muraille qui reflétait le soleil gardait encore des traces de l’attaque. Tana n’en revenait pas, des dizaines de soldats impériaux se tenaient devant les portes. Le groupe passa rapidement son chemin. Après encore deux heures de marche, ils arrivaient à la fin de la route pavée, et devant eux, les hautes montagnes Coloviennes. Epuisés de leur journée, ils décidèrent de s’arrêtés. Tana fit un feu, et Teck alla chasser. Nel’Kalaah s’éloigna un peu du camp improvisé.


Le ciel était de nouveau clair, et d’inquiétantes zones d´ombres, dénués d´étoiles, tantôt chaudes et luminescentes, splendides voiles diaphanes, embrasés projetant dans le ciel de fabuleux abraxas aux ailes turquoises, de pâles phalènes cendrées ou de magnifique alcyons à l´envergure d´émeraude, apparaissaient dans les yeux émerveillés de Nel’Kalaah

Dans le Néant grandissant, la lumière des étoiles mourait, laissant plané une idée de mort.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 23:56

Chapitre treize

2ème partie

Drame

La délicieuse odeur de chevreuil grillé caressa les narines écailleuses de l’argonien. Il contempla encore un instant le ciel, et se releva. Il s’approcha du feu. Tana découpait soigneusement les quartiers de viandes cuites, et remettait le reste sur le feu. Teck était mystérieux, il avait remis sa capuche et c’était assis en tailleur sur un rocher, l’arc posé sur ses jambes et quelques flèches dans son carquois. La lumière et la chaleur dispensée par le feu ne lui arrivaient que par petite quantité. Le peu de lumière lui éclairait le bas du visage et le rougeoiement des flammes se mélangeait à la couleur de sa peau bleu pâle. Nel’Kalaah eut un frisson en regardant se spectacle, puis il regarda Tana. Elle était out le contraire de lui, elle était belle et douce, son armure de cuir noir lui collait à la peau, moulant ses formes que l’argonien avalait. Ses cheveux étaient d’un blond intense, et ses yeux d’un bleu pur et luisants. Chacun de ses gestes étaient gracieux et rapide. Nel’Kalaah ne se lassait pas de la regarder. Après ce moment d’égarement, Tana lui tendit un morceau de viande cuite à point. Elle lui tendit une de ses dagues, et il commença à manger. Puis, sans aucun bruit perceptible, Teck se leva et alla les rejoindre. Après avoir mangés, ils allèrent se coucher. Teck retourna sur son rochet, et baissa la tête, une flèche était encochée dans la corde de l’arc.

Au petit matin, l’air froid venu des montagnes se faufila entre les vêtements chauds des amis. Ils se réveillèrent, fourbus. Les quelques braises encore fumantes produisaient une fumée grise et étouffée. Tana grelottait, elle s’approcha de Nel’Kalaah, bien que son armure soit esthétique et utile, elle ne lui couvrait pas la totalité du corps, elle laissait le haut du corps à l’air libre, l’intérieur de l’entrejambes, les avant-bras et les tibias. Nel’Kalaah, bien que portant qu’une simple armure de cuir noir complètement troué et déchiré de partout, l’offrit à Tana. Puis, Teck se leva à son tour. Il enleva doucement sa capuche avec ses deux mains, puis descendit de son rocher. On dirait que le silence et le tir à l’arc sont les seules choses qu’il sache faire, mais un compagnon sachant tirer à l’arc était plus que le bienvenu, surtout dans un moment pareille. Nel’Kalaah, pour sa part n’aimait guère le combat à distance, ou toute forme de magie, quelque qu’elle soit. Mais il devait reconnaître que cela était utile. C’est donc frigorifiés et brisés que le groupe partit à l’assaut de la montagne. Teck, avant de partir, pris soin de dispersées les braises.

Après avoir fini la viande froide de la veille, ils empruntèrent un petit chemin, rocailleux et tordu. La pente était abrupte. Plusieurs fois Tana et Nel’Kalaah glissèrent, mais toujours sans conséquences. Après avoir escaladé la montagne pendant deux longues heures, Ils n’en pouvaient plus. Teck remarqua un promontoire un peu plus loin, a environ deux cent mètres. Tana n’en pouvait plus, et l’altitude raréfiant l’oxygène présent, cela rendait le reprise de son souffle encore plus difficile, de plus les morsures du froid gelaient les muscles. Le malheur se produit. Les doigt engourdit de Tana lâchèrent, elle dévala la pente. Elle finit sa course sur un rocher donné par le miracle, il était tout seul, là, au milieu de nulle part. L’argonien regarda Teck, pas besoin de mot, ils dévalèrent eux aussi la pente, en faisant attention, ils rejoignirent très vite Tana. Une méchante plaie avait vu le jour au dessus de son crâne, et le sang chaud se mélangea à la glaciale chaleur de la neige, le contraste du sang et de la neige se voyait très bien. Quand les deux hommes arrivèrent sur le rocher de Tana, c’est la première chose qu’ils virent, Nel’Kalaah ne pus s’empêcher de maudire :
-Immaculé saloperie.
Le dunmer eut un léger sourire suite à la remarque de l’argonien. Puis le sérieux revint vite, Teck prit le pouls de Tana, elle était toujours en vie, elle était juste assommée. Nel’Kalaah regarda un instant autour de lui, puis il sentit une chose froide sur ses oreilles, il leva les yeux, de la neige, il neigeait. Cela ne pouvait pas plus mal tombé, il faisait froid, il neigeait, et Tana était assommée. Teck pris sa cape et recouvrit le corps inerte de Tana. Ils se serrèrent les uns contre les autres. Nel’Kalaah paraissait anormalement serein pour ce genre de situation, il souriait béatement en regardant le ciel, se qui énerva Teck :
-Pourquoi tu souris comme ça ?
-Ca toujours été mon rêve.
-Quel rêve ?
-De mourir prés du ciel, de mourir prés de se qui me fascine, de mourir si prés de cette beauté infinie et mystérieuse.
-Tu délires, c’est de la folie.
Le froid emporta petit à petit les âmes des compagnons, elles se mêlèrent à la fraîcheur de l’air, dansant avec les flocons de neiges, embrassant les figures parfaites et géométriques de cette blancheur pur et radieuse.

Se fut le froid qui les endormit, et se fut la chaleur qui les réveilla. Teck fut le premier à ouvrir ses yeux, les chaînes entravaient ses poignets, il comprit vite qu’ils étaient prisonniers, des formes s’agitaient loin, la lumière du feu les faisaient dansées sur le mur. Les formes s’approchèrent de lui, il referma vite les yeux :
-D’après toi, ils vont se réveillés dans combien de temps ? Dit la première voix.
-Bientôt, ça fait maintenant quatre heures qu’ils sont ici, et après le bourreau va gentiment s’amuser avec eux.
-Oui, il aime bien s’amuser.
Les voix se turent, et les deux hommes repartirent. Teck ouvra une paupière, puis la deuxième. Il regarda à sa droite, personne, il tourna la tête de l’autre côté, croyant que ses amis seraient de ce côté, mais son cœur se mit à battre très vite quand il vu un squelette avec des os brisés et encore attaché avec ses menottes. Il se ressaisit vite, les chaînes étaient rouillées, et le moindre contact avec son sang lui donnerait une maladie mortelle. Ses poignets étaient fins, mais pas assez pour qu’ils puissent glissés à travers le cercle de fer de son entrave, et la marge offerte par ses liens était considérablement faibles. A l’aide de son pied il attrapa un os, et le frappa violemment sur le sol, de façon à obtenir une pointe. Il était très agile et souple, il réussi à faire passer la pointe dans ses mains, puis, il fit un bruit assez fort pour être entendu. Un homme couru jusqu´à lui et se pencha. Teck ouvrit les lui planta l’os dans la gorge. L’homme n’eut pas le temps de crier. Teck ramassa les clés, et fit la même chose qu’il avait fait pour l’os, il se délivra très vite et se releva.

Il avançait avec beaucoup de prudence, il prit l’épée du mort et continua sa route. Un homme, une lance à la main, se tenait prés du feu, il tournait le dos au dunmer. Teck avança sans bruit, et l’égorgea. Le sang qui gicla dans le feu le fit crépité. Teck abandonna son épée, et ramassa la lance. Il continua sa route. Il arriva jusque dans une immense pièce. Des dizaines de personne chahutaient. Il passa vite sa route. Il continua à avancer toujours tout droit. Il finit par arriver a ce qui semblait être la prison des bandits. Il y avait quatre hommes en faction. Au mieux Teck pourrait en tuer deux d’un coup, puis les autres viendraient sur lui, il fallait qu’il trouve autre chose. Pas question de se déguiser, les hommes se connaissaient trop bien entre eux. Il chercha vainement une idée, mais rien, pas même le début de stratégie lui venait à l’esprit. Quand soudain, il y une idée. Il retourna vers l’endroit où il était attaché, poussa le cadavre, et le cacha, puis il fit semblant de s’être réveiller en bougeant au maximum ses chaînes. Un homme cagoulé arriva et rigola, il se dirigea ensuite vers Teck, et lui enleva ses chaînes, que Teck avait pris soin de remettre correctement. Le bourreau l’emmena dans une salle qui sentait la peur et le sang, la haine et la soumission. Il vit Tana attacher, gisant au milieu de son sang. La rage et la colère l’emportèrent, il planta le morceau d’os du premier bandit. Le bourreau était robuste de constitution, un simple morceau d’os ne suffisait à le tuer. Il empoigna le dunmer, et le jeta contre les grilles d’une cellule. Son épaule se déboîta. La Mort allait le frapper. Puis, une forme familière vint se loger dans son œil, une forme reptilienne. L’épée noire de Nel’Kalaah transperça son corps de toute la longueur de sa lame. Il l’enfonça jusqu´à la garde. Le bourreau voulut crier, mais Teck reprit le bout d’os, et lui trancha la gorge. Le sang l’éclaboussa. Puis, le corps sans vie de l’homme tomba au sol. Quand Nel’Kalaah vit le corps de son amie dans cette position humiliante, il ne pus s’empêcher de pleurer. Teck se releva, et enleva le sang qu’il avait sur lui grâce à un des nombreux bouts de tissus présents. Teck se tourna de nouveau vers Tana et repris son pouls. Elle vivait encore, mais faiblement, elle s’accrochait à la vie. Teck la prit sur ses épaules, et Nel’Kalaah lui donna son arc. Teck s’interrogea :
-Comment tu as réussis à te libérer, et retrouver ton arme ?
-Quand on est resté sur ce rocher, tu t’es endormit de fatigue, mais moi j’ai réussis à rester éveillé plus longtemps, puis j’ai entendu des bruits. Je me suis caché en dessous du rocher, en priant que mes doigts ne me lâche pas. J’ai réussis à tenir, et ses brutes sont partis. Je n’ai pas eut ensuite de mal à suivre leurs traces de pas dans la neiges. Je suis entré et j’ai attendus que la sentinelle soit appeler par ses besoins naturels. Je suis rentré, et je me suis dirigé aléatoirement, et une chance pour toi, je suis arrivé au bon moment.
-Oui, en effet, ravi de te revoir. Il faut qu’on sorte d’ici et qu’ont prennent Tana.

Ils se dirigèrent vers Tana, et la prirent. Puis, le plus discrètement possible, ils essayèrent de trouver la sortie. Après avoir déambulé dans les couloirs pendant plus de cinq heures, ils finirent par retrouver la sortie, mais la sentinelle était revenue. Teck banda son arc, et la flèche finit dans la t^te de l’homme. Le bruit du métal rentrant en contact avec la flèche fit sourire le dunmer. Puis ils ressortirent aussi vite que possible. Ils étaient sur un promontoire rocheux extrêmement étroit, le moindre faux pas et c’était la mort assurée. Ils marchèrent en suivant les traces de pas des bandits. Après encore deux heures de marches, ils finirent par arriver sur une petite vallée où les rayons du soleil se mélangeaient à la neige fine et légère. Ils continuèrent à avancer doucement et tranquillement pour éviter de trop secouer Tana. Ils finirent par s’installer un camp provisoire près d’un sapin robuste et jeune. Nel’Kalaah fit un feu, et Teck repartis chassé. Nel’Kalaah arracha un morceau de son reste de combinaison, ramassa un peu de neige, et la mit dedans, il mit ensuite le tout au dessus du feu, et attendit que l’eau devienne chaude. Il nettoya ensuite le visage angélique de Tana, il la débarrassait du sang séché, de la terre accrochée ases bras, des bout de métal plantés dans ses jambes. Il lui fit une toilette complète. Puis il s’adossa contre le pin, en attendant le retour de son ami. Bien que l’environnement emblait endormit et calme, l’argonien gardait son épée dans sa main.

Teck arriva après une bonne heure. Il ramenait un oiseau, ainsi que deux petit rongeurs. Ils préparèrent le repas en déplument l’oiseau et en éviscérant les rongeurs. La neige à cet endroit avait pris une teinte rouge, et la pureté de la neige avait été comme souillée par le sang. Nel’Kalaah ne pouvant laisser une telle trace, envoya la neige dans le petit cours d’eau qui passait à proximité. Ils firent cuirent la viande. La douceur du feu, et l’odeur de la viande ramenèrent doucement Tana dans le monde des vivants. Les yeux de ses camarades furent remplis d’une joie indescriptible.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 23:57

Chapitre treize
3ème partie
Perdus

Ils se retinrent de la serrée dans leurs bras, de peur de lui causer encore plus de mal, mais ils étaient énormément content. Ils finirent de faire cuire la viande. La délicieuse odeur était vraiment alléchante et faisait mourir de faim les trois compagnons. Elle ne serait pas cuite avant au moins deux bonnes heures. Teck partit faire un tour pour explorer les environs. Sa démarche souple et rapide, simple et silencieuse étonnait l’argonien. Sa longue cape rouge frôlait la neige, et l’usure était l’amie de cette cape. En effet en bas de cette dernière les trous et autres signes se faisaient légion. Son arc à la main, il partit, bien que la couleur ne soit pas ce qu’il y avait de mieux pour se camoufler, le dunmer disparut rapidement aux yeux des deux anciens gladiateurs. Tana était encore mal au point, elle demanda de l’eau à Nel’Kalaah. Il hocha la tête, et refit bouillir de la neige. Tana était fasciné par ce dévouement sans faille, elle le respectait énormément, et ferait tout pour l’aider. Elle adorait la manière dont ce conduisait l’argonien quand elle était présente. Nel’Kalaah lui tendit le cuir bouillant, plein du liquide de vie. Elle souriait, puis en bus une gorgée. Elle observait intensément le visage écailleux de Nel’Kalaah.

Son regard était intense, se dérangea un peu l’argonien, mais il se laissa faire. Les yeux de Tana parcouraient tout son visage, Les écailles qui le recouvraient étaient noires et rouges, comme si cet argonien était vieux et malade, ses yeux étaient oranges, et la large pupille qui fendait en deux les yeux des argoniens était totalement rétractée à cause de la blancheur de la neige, une cicatrice traversait l’œil gauche de l’argonien, à cet endroit, les écailles étaient plus douce, et reflétaient la lumière chaude du soleil. Les longues épines qui remontaient, puis descendaient le long de son visage, donnait un aspect de vieillesse extrême. Puis elle descendit son regard, qui finit par se poser sur ces mains. Elles étaient pleines de coupures et d’entailles, le froid avait formé des crevasses dans ces mains. Elle continua à descendre, elle voulait en faire un portrait complet, mais un bruit horrible et strident la tira de son enquête.

Nel’Kalaah lâcha la viande, et dégaina son épée noire. Le feu crépita quand la chair presque à point se mélangea aux braises. Tana tourna la tête, et pris une dague, cachée dans une doublure de son armure de cuir. Elle tourna la tête ensuite vers on ami. Celui-ci était accroupit, lame légèrement en avant. Il lui fit un signe de la tête, puis il monta à l’arbre. Tana continua à regarder autour d’elle, pas le moindre signe de Teck. Puis, une forme émergea de la neige, puis encore une autre, bientôt se fut presque une petite troupe qui se massait devant le camp de fortune des trois amis. Nel’Kalaah guettait les environs pour essayer d’apercevoir Teck. Le cœur de Tana en bas, s’emballait, les hommes s’approchaient d’eux, sans s’arrêtés. Tana les regarda de plus prés, c’étaient des sortes de zombies. Mais pas les mêmes que l’on trouvait dans les ruines Ayléide, ceux là étaient mous et sans aucun esprit de faim, mais il avançaient lentement, comme attirés par la chair et le sang. Ils avançaient doucement vers Tana. Nel’Kalaah descendit de son arbre et faucha ses immondices. Tana, essayait quand même d’en tué un ou deux. Puis une flèche fusa, puis une autre, et coup sur coup, elles touchèrent juste. Teck était de retour. Il bandait son arc, puis reprenait flèche. Les zombis tombaient par dizaines. Mais ils étaient beaucoup trop nombreux, car déjà d’autres arrivaient. Après avoir tué les derniers de ce qui semblait être le premier groupe. Teck courut vers Tana et Nel’Kalaah :
-Sa va ?
-Une bande de chose vient de nous attaquer, et tu demandes si on va bien ? Eh bien non, il y en avait pas beaucoup, lui répondit l’argonien. Teck esquissa un léger sourire.
- Bon, on ne va pas rester quand même ? Demanda Tana.
-Oui, en effet, des dizaines de milliers de ces saloperies viennent vers nous.
-Dizaines de milliers ? Mais où est que l’on est là ? Demanda Nel’Kalaah.
-Je ne sais pas, j’ai exploré les alentours, et bien je peux vous dire que c’est une véritable cuvette.
Le bruit des choses décomposées commençait à se faire entendre.
-Bon, il faut qu’on parte.
Tana s’accrocha à l’épaule de l’argonien, qui avait encore sa lame ensanglantée dans la main.

Teck courait, tout en tirant des flèches, il tirait incroyablement bien, chaque trait faisait mouche. Mais les flèches sont des ressources limitées, En voulant en prendre une autre, le vide dans le carquois. Il s’énerva. Il demanda à Tana une dague, elle lui tendit la seule qu’elle avait. Ils continuaient à courir, toujours poursuivit par la Horde. Puis, le sol commença à chauffer sou leurs pieds. Teck regarda. Le sol devenait rouge sans, et une odeur de putréfaction s’en dégageait. Ils continuèrent à marcher. Puis, le sol commença à coller sous leurs semelles. La chaleur extérieure commençait à monter. Nel’Kalaah tourna la tête, Teck avait disparut. Il regarda Tana un cours instant. Elle souriait. L’argonien ne pus s’empêcher de sourire lui aussi. Puis, il s’aperçut que sa substance commençait à disparaître, une partie de son bras partait en poussière, quand il retourna la tête vers Tana, celle si avait disparut. Il s’effaça lentement.

Dans le Néant grandissant, la Horde commençait à avancer.

Tana se réveilla dans un monde chaud et étrange, mais ce n’était pas l’Oblivion, c’était encore un autre plan. Elle se toucha un peu tout le corps pour savoir si elle était entière. Puis, elle remarqua qu’elle avait toujours son armure. Elle se releva ferment et s’aida de la paroi pour s’aider à marcher. La main contre les rocher, elle avançait prudemment, faisant attention où elle mettait ses pieds. Elle ramassa un morceau de bois qui traînait sur le sol. Elle continua à avancer. Pendant trois heures elle déambulait dans ce monde infernal, chaud, mais peuplé d’arbres. C’était un monde étrange, l’odeur de putréfaction était omniprésente, le ciel était noir, un noir plus dur encore que le plus profond désespoir. Elle continua à avancer, doucement, puis au tournant d’un rocher, une tour se dressa devant elle. Des cris à déchirer le sommeil d’un mort émanaient de cette sombre tour. Sa hauteur était vertigineuse, et d’immenses pics se dressaient partout. Elle sentit le sol se désagrégé sous ses pieds. Elle couru vers atour, et poussa la porte faite d’un matériaux inconnu.

A l’intérieur, l’odeur était encore plus insupportable qu’à l’extérieur, et la chaleur donnait à cette odeur une puissance écœurante. Tana eut des spasmes, elle vomit le peu de chose qui lui restait dans l’estomac. Puis, elle se ressaisit, et continua sa route. Une sorte de zombi se tenait là. Grâce à son armure, Tana réussie à passer inaperçue. Elle grimpa dans la tour, en faisant le plus de pose possible. Après plus de six heures passée dans cette maudite tour, elle finit par arriver dans une vaste salle, sans aucune forme de vie, du moins de ce qu’elle voyait. Elle avança prudemment, puis elle arriva devant une vaste table où était entreposé un bazar d’armes et d’armures. Elle fouilla le tas et finit par dénicher quatre superbes, et magnifiques dagues deadriques. Elle en mit deux dans ses étuis, une dans son dos, et la dernière dans la doublure de son armure. Elle continua à avancer, elle finit par arriver à ce qui semblait être la dernière salle de la tour, et l’odeur qui en sortait était encore pire que dans toute la tour. Bien qu’elle s’était habituée à l’odeur, un profond dégoût apparut dans son esprit. Elle avança puis vit des formes, ce n’était pas des humains, mais ces formes ressemblaient à des humanoïdes. Il devait y en avoir cinq ou six. Elle évalua le risque de se faire tuer, elle prit en compte ses récentes blessures, elle se sentait capable de la faire.

Elle attrapa la dague dans son dos, et la lança. Elle atterrit dans la gorge d’un premier, une immense de gerbe de sang d’une couleur sans nom s’échappa de son corps. Les autres poussèrent des cris. Ces cris étaient impossibles à décrire tellement ils étaient étranges et lugubres, aigus et désespérant, touchant au plus profond l’âme de Tana. Puis, elle se leva, et couru en direction des humanoïdes. Ses ennemis chargèrent sans préavis. Tana sortis ses deux dagues, tourna ses bras, une dague rentra en plongeant dans la gorge d’un premier, entraîné par la force du bras, il fut projeté, le sang s’écoula abondamment de sa blessure. La seconde dague rentra dans le cœur d’un autre. Les deux autres restant, reculèrent. Le sang, entraîné par la force centrifuge, formait des arcs de cercles autour de celle que l’on appelait la Faucheuse. Puis, les dagues traversèrent le rideau de sang, et vinrent se plantées dans les têtes des deux restants, elle récupéra ses trois dagues, et les rangea à nouveau. Elle regardait le combat qu’elle venait de faire, le sang tapissait les murs et le sol. Puis, elle regarda autour d’elle, une immense porte se tenait devant elle. Elle entra.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 23:59

Chapitre quatorze
1ère partie
Rencontre avec un Deadra

Tana entrouvrit la lourde et immense porte faite d’un matériau inconnu. Elle passa d’abord la tête, ses mèches blondes se mêlèrent à la rougeur de la porte, elles semblaient comme être aspirées, comme si la porte mangeait toutes les choses vivantes qui la touchaient. Puis, elle passa le reste de son corps. Ses lanières de cuirs frottaient contre la porte, celle-ci produisit un son étrange, un son envoûtant et hypnotique. Heureusement pour elle, elle avait déjà glissée sa tête dans l’autre pièce. Elle remarqua que des dizaines de milliers de bras, de jambes et de têtes dépassaient des murs, et une complainte de mort était présente dans les lieux. Tana commençait elle aussi à disparaître, sa jambe commençait à être avalée, mais cette vision d’horreur, rompit l’effet hypnotique. Elle retira sa jambe. Puis, en faisant extrêmement attention où elle marchait, elle regardait cette étrange décoration. Il est difficile de décrire ce que ressentait son esprit à se moment là, un mélange puissant mélange de dégoût, de colère et de pitié. Elle continua à avancer. Elle semblait être dans une sorte de pièce rituelle. Des dagues, et des ornements sacrificiels étaient un peu partout disséminés dans l’immense pièce. Puis, elle entendue un bruit à sa droite. Elle pensa un moment se plaquer contre le mur, mais elle ne le fit pas, elle se contenta de s’accroupir, une dague à la main. Puis, une immense ombre passa devant elle, les marques de pas qu’elle laissait dans le sol, semblait corrompre pour l’éternité, une couleur noire se dégageait de ses pas, ne faisant que confirmé ce que Tana ressentait, une peur immense, mêlée à un désespoir profond. Elle tourna la tête, la forme avait disparue, puis elle se remit en route, elle sentit ses jambes s’immobiliser, puis ses bras, elle tourna la tête.

La forme se tenait, là, les doigts dans une position étrange, le regard tourné vers Tana. Puis, elle ressentit à nouveau ses membres rembougés. La forme s’approcha d’elle, sa voix était sourde et grave :
-Jeune mortelle que fait tu ici, comment oses tu rentrée dans mon royaume ?
-Votre royaume ? Je n’en savait rien, mes amis et moi avons été emmenés ici, lui répondit Tana avec une voix chancelante.
-Hum, tu sembles ignorée qui je suis.
Tana hocha la tête.
-Je suis Meridia, la princesse deadrique de la vie, on me surnommait la Tisseuse.
-Enchantée de faire vote connaissance princesse Meridia.
-Bien, cela faisait longtemps qu’un mortel n’était pas venu, si vous m’aidée, je ferais en sorte de retrouvée et de libérée vos amis.
-D’accord fit Tana, que dois-je faire ?
-Tu dois tuer tout un village. Il se trouve au nord de ma propriété, vient donne moi la main.
Tana hésita un petit moment, et lui tendit la main.

Elle était déboussolée, la téléportation lui avait fait perdre tout repère temporelle et cardinal. Puis après dix minutes, elle finit par se ressaisir, puis tourna son visage vers la princesse deadrique. Sans aucun mot, la Deadra pointa son doigt vers un petit village, mais celui-ci avait out d’un village normal. Le ciel au dessus de ce dernier était bleu, avec quelque nuage. Il devait y avoir cinq ou six maisons, toutes tournées vers l’intérieur. Les murs étaient en pierres, et le toit en chaume, cela permis à Tana de se souvenir que dans un lointain passé elle avait une famille. Elle s’égara un instant hors du temps et de la vie.

Elle se souvenait, une famille heureuse, son père était, là, entrain de déposer la viande dans l’âtre de la cheminée pour la faire cuire. Elle arriva encore à se souvenir de cette odeur. Sa mère se trouvait dans un coin, tricotant un pull pour son petit frère, sa mère était sur une chaise, souriant en le regardant. Elle, elle était derrière sa mère, lui brossant les cheveux. L’ambiance était chaleureuse. Puis son père les appela pour venir manger. Tana mit la table. C’était une enfant adorable. Puis, sa mère servit le repas, et là, tout bascula. Des bandits firent irruption dans la maison, et une flèche se planta dans la tête de sa mère, et une hacha déchira le vente de son père. Son frère fut jeté dans le feu, et Tana reçut un coup de masse sur la tête. Quand elle se releva, l’odeur de la chair humaine cuite et brûlée emplissait les lieux. Quand elle vit tout ce sang autour d’elle, elle s’enfuit, et fut ramassée par un homme, avec plein d’enfant dans une cage.

La main de la Meridia la ramena dans nôtre monde. Une légère larme s’écoula de sa joue poussiéreuse et ensanglantée. Elle commença à marcher en direction du petit village. Bien, qu’apparemment la distance séparant Tana du village ne semblait par énorme, une centaine de mètre tout au plus, elle avait l’impression que plus elle marchait, plus le village s’éloignait. Elle marcha ainsi pendant deux heures, sans courir, ni se reposer. Elle finit par arriver au village, le ciel au dessus d’elle était noir, et la lumière des étoiles arrosait les frêles habitations. Elle s’avança tranquillement, elle ouvrit la première porte, mais là, le spectacle qui l’attendait fut d’une douleur atroce. Une petite fille, un petit garçon avec sa mère et son père. Tana lâcha sa dague, et des larmes s’échappèrent de ses yeux. Le bruit du métal raisonna dans l’unique pièce, mais ne réveilla pas les habitant. Touts ses souvenirs revinrent en même temps que ses yeux contemplaient la scène qui se déroulait. Elle s’approcha de la petite fille. Elle était blonde, ses yeux étaient bleus, et ses mains douces, et son visage angélique. Elle recula vivement. Elle trébucha et s’assomma. Quand elle se réveilla, la petite fille brossait les cheveux de sa mère, cette dernière tricotait un pull pour le petit garçon, et le père faisait cuire de la viande. Puis, la petite fille mis la table, et des hommes armés firent irruption, ils tuèrent toute la famille sauf la petite fille. Tana était, là, au milieu de ce rêve, sans pouvoir faire quelque chose, elle donnait des coups de dagues, mais elles traversaient les corps fantomatiques des bandits. Puis, elle s’évanouie. Elle se réveilla au côté de la Deadra.

Tana ne savait absolument pas ce qui c’était passé. Mais elle se réveilla dans la même pièce où elle avait rencontré la Deadra. Elle se releva doucement, en évitant toujours de se tenir contre le mur. Puis, Meridia arriva, elle aida la Faucheuse à se relever. Puis, sa voix déchira à nouveau le silence :
-Je suis ravie que tu n’es pas obéie à mes ordres, maintenant que tu as passé ton test, tu vas pouvoir réellement commencé ma volonté. Je vais te renvoyer en Cyrodiil et tu devras te rendre à mon sanctuaire, tu devras y faire une offrande constituée d’un morceau de chose mort-vivant.
Sur ces mots, Tana se retrouvas projeté près d’un endroit en ruine.

Elle se releva promptement, et regarda autour d’elle. Le ciel était clair, et le soleil éclairait l’air environnant. Une odeur de mousse fraîche planait dans le airs, et le contraste chaud des rayons solaires avec la fraîcheur ambiante du sol laissait planer un calme totale. Tana était ravie de voir à nouveau le soleil, et les quelques nuages qui planaient dans le ciel rendaient cette vision magique et enchanteresse. Tana ressentait les embruns des rayons sur sa peau, le vent soufflait, s’infiltrant dans l’être de Tana, elle se sentait comme possédée par les forces telluriques en provenance de la Terre. Elle se sentait reposée et détendue pour la première fois depuis on évasion. Elle se ressaisit vite et se mit en marche vers la cité la plus proche. Quand elle traversa la forêt, elle ne pouvait s’empêcher de tout sentir, de tout toucher. Elle était heureuse, mais une voix vint perturbée ce bonheur. C’était la voix de la Deadra. Tana suivit les indications à la lettre, elle finit par arriver devant le sanctuaire délabré de la Deadra. Elle se mit vite au travail, elle remit les bancs en place, elle coupa et enleva les lierres et les ronces qui avaient envahit la sculpture de Meridia, cela lui prit une bonne après midi, puis, une fois ce travail effectué, la voix lui reparla. Elle devait se rendre dans une grotte.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juil - 0:03

Chapitre quatorze
2ème partie
Rencontres

Tana s’avança lentement vers la grotte, suivant les indications de la voix. Le chemin qu’elle empruntait était vert et vivant, partout et tout autour, des arbres fruitiers faisaient tombés leurs fruits doux et sucrés, partout, les branches des arbres pliaient sous le poids de leurs fruits si appétissants. Même sans mangée, Tana goûtaient aux plaisirs de cette orgie lumineuse et colorée. Touts ses muscles étaient détendus, elle était calme et reposée. L’herbe était verte et grasse, le pollen qui flottait dans les airs donnait une odeur féerique et envoûtante. Tana se laissait bercée par la douce mélodie du vent soufflant dans ses oreilles. Après un petit moment de pur extase dans cet endroit, elle finit par arriver devant une grotte qui reflétait tout, sauf les choses qu’elle avait vu en venant. Cette grotte rendait une idée de mort et de désespoir, une idée de torture et de sang. L’âme de la grotte semblait ténébreuse et souffrante. L’esprit de Tana se remit en marche immédiatement, par un instinct de survie elle attrapa ses dagues et se mit en position défensive. Puis, le vent se mit à augmenter brusquement, l’air s’engouffra dans le trou d’accès de la grotte, les cheveux de Tana se mêlèrent aux feuilles virevoltant dans les airs. La voix reprit dans sa tête, et lui ordonna de rentrer. Elle hésita un cours instant, puis finit par renter.

C’est en faisant attention qu’elle entra dans cet édifice dédié aux ténèbres. L’air environnant était d’une telle chaleur glaciale, que ces muscles furent presque paralysés sur le moment, la pierre de la paroi était glaciale et dure. Un bruit d’eau qui s’écoulait s’entendait au loin, la résonance des lieux était extrême, le moindre souffle se transmettait dans toute la grotte. Frigorifiée, Tana avança prudemment, elle finit par arriver au petit cours d’eau qu’elle avait entendu tout à l’heure. Elle chercha désespérément un autre chemin, mais ne vit rien que de la roche et de l’eau. Elle avança, s’accroupit, et prit un peu d’eau dans sa main. L’effet fut immédiat, sa main trembla de froid. Mais en regardant derrière elle, elle vit des piques s’avancés vers elle, elle hésita un moment entre une mort douloureuse, et une mort par le froid. Elle sauta dans l’eau, mais elle ne ressentait aucun froid, l’eau était certe froide, mais supportable pour le corps humain. Elle nagea pendant une bonne demi heure à travers les conduits de ce labyrinthe aquatique. Elle finit par arriver à un nouveau cul de sac. Elle regarda à nouveau autour d’elle, mais pas le moindre bout de terre en vue. Puis, elle ressentie une douleur au niveau de la cheville, une douleur vive et acérée. Elle plongea la tête, un poisson carnassier. Elle sortit une dague et le tua simplement. Cependant elle remarqua une ouverture dans les profondeurs. Elle rangea sa dague et plongea. Cinq mètres, dix mètres, quinze mètres, ses poumons allaient éclatés. Elle arriva enfin, à la porte, et se dépêcha de remontée. Une fois à la surface, elle reprit une énorme bouffé d’air. Elle remit ses cheveux derrière pour éviter de lui rentrer dans les yeux, et avança doucement jusqu’à la berge toute proche. Elle s’appuya un instant contre la roche, mais une nouvelle douleur lui fit annuler son geste. La roche était chaude, brûlante même. Elle remarqua que ses cheveux séchèrent en peu de temps, et que la chaleur dégagée par cet endroit commençait à la brûler. Elle replongea dans l’eau, et se dépêcha de suivre le couloir chaud et mortel. Trente secondes, elle est déjà à moitié sèche. Une minute, elle arrive enfin au bout du tunnel infernal, elle était complètement sèche. Elle continua à avancer.

Un bruit sec se perdit dans son oreille, elle s’accroupit, et dégaina très discrètement une dague. Des yeux s’illuminèrent dans le noir. Puis, le bruit de l’air coupé par le métal s’entendit, une énorme épée s’abattit sur Tana. Dans un ultime réflexe, elle baissa la tête, et sortit son autre dague. Un autre coup fut porté, elle esquiva encore de justesse. Elle riposta, elle sauta vers son ennemi, et elle lui planta une dague dans la cuisse droite. Il l’arracha, et frappa violemment Tana au visage. Elle recula, et se cogna contre le mur. L’épée vint a nouveau tentée de lui ôté la vie, elle roula sur le côté, et lui planta une autre dague dans l’abdomen. Son ennemi cria de douleur. Il retira la dague, et Tana en profita pour sautée sur son dos et lui enfoncé une autre dans la colonne vertébral. Les os craquèrent, le monstre s’abaissa, et dans un cri de désespoir s’effondra sur le sol. Elle se laissa choir sur le mur. Elle se frotta le visage, et reprit ses dagues, maintenant, elle était sur ses gardes.

Dans la grotte, la Mort se frottait les mains.

Tana continua à avancer, et une odeur commença à discrètement s’introduire dans les narines de la jeune femme. Puis, plus elle avançait, plus l’odeur était tenace et aigue. Un gaz vert pâle commença à envahir les conduits de la grotte, bien que Tana savait qu’elle se trouvait partout, sauf à l’intérieur d’une grotte, continuait à espérer une sortie. La couleur pâle se déposa lentement sur l’armure de cuir de Tana. Puis, une voix s’éleva dans les airs :
-Dezz queriam flatar, deriak zenos, sortys querias, édum feliar quez varr.
Des syllabes à glacer le sang, des enchaînements de mots oubliés. Le cœur de Tana se mit à battre à tout rompre. Elle continua à avancer, puis des squelettes apparurent, armés comme des hommes, mais cette armée ci venait du plus profond des ténèbres. L’armée des deux fois nés, ce jeta sur Tana. Elle tenta le tout pour le tout, elle monta au contact, et le nombre effarant d’ennemi, lui laissa comme unique choix la mort. Un coup de dague, une tête en moins. Une douleur, une blessure à la jambe, une autre au bras. Un bras en moins, puis à nouveau une tête. Puis une nouvelle blessure à la jambe. Le sang coulait. Les squelettes continuaient à avancés, comme imperturbable par la mort des autres. Tana était acculée contre un mur, quand un cri rauque et puissant, un cri d’espoir et de puissance s’empara du calme de la caverne. Un Khajiit armé d’une claymore en verre fracassait joyeusement les squelettes complètement fous pour s’opposer à lui, une joie immense se dessinait sur son visage, et un sourire d’extase s’était emparé de sa bouche. Il rigolait, tout en tuant par dizaine ses ennemis. Sa lourde claymore transperçait les os et les armes des squelettes. On aurait dit que ce Khajiit était né pour la bataille et le sang. Sa puissance était immesurable. Les squelettes changèrent de cible. Ils chargèrent tous le Khajiit. Après cinq minutes d’un intense massacre, les deux fois nés, retournèrent sous terre, rejoignant leur élément : ombre et poussière.

Le Khajiit s’avança doucement vers Tana. Celle-ci pris une dague, et se mit en garde, le Khajiit rigola :
-Je viens de fracasser se que tu n’aurais pas pus faire, et tu veux te battre contre moi ? Je n’y vois pas d’inconvénient, mais tu risques de perdre à tous les coups.
-Qui…Qui es tu ?
-Certain m’appelle S’kriar, d’autre, l’hybride, mais de préfère que l’on m’appelle par mon nom, et toi, qui es tu ?
-Tana.
-Tu es l’amie de Nel’Kalaah.
-Oui, mais nous avons été séparés, je ne sais maintenant depuis combien de temps. Mais où sommes nous ici ?
-Dans un monde entre le Paradis et l’Enfer. Mais que fait tu ici ? C’est endroit est la destination des morts ayant eut une mort douce et aimante.
Tana lui répondit en lui racontant tous ce qu’elle savait. Le Khajiit ne répondit pas, mais il lui fit un signe de la main, comme pour l’invitée à sortir
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juil - 0:04

Chapitre quinze
1ème partie
Les trois épreuves

Tana suivait le Khajiit à travers les galeries sombres et tordues des lieux. Il semblait bien connaître les lieux, il savait exactement où il allait, et comment se rendre a telle ou telle endroit. L’air était froid et humide, la faible protection que lui offrait son reste d’armure ne servait à rien. Ses beaux cheveux blonds étaient crasseux, ils étaient lourds et morts, à chaque pas qu’elle faisait, ses cheveux s’envolaient, et retombaient aussitôt, dans un bruit faible et discret. Les heures tournaient, le temps semblait se rallonger à chaque mètre qu’ils parcouraient. Bien que S’kriar suivait apparemment un chemin précis, Tana, elle s’inquiétait au fur et à mesure que la faible et pâle lueur de la grotte disparaissant derrière eux. Puis, un moment, S’kriar pila sur place. Tana stoppa sa course juste avant de lui renter dedans. Il restait, là, immobile, comme prisonnier d’une cage invisible. Il ne respirait plus, mais Tana sentait son âme vibrer au rythme de ses pulsions cardiaques. Elle s’arrêta un instant, puis, voyant que S’kriar ne bougeait toujours pas, elle fit le tour du corps. Elle pencha la tête pour apercevoir celle du Khajiit. La vie lui reprit au même instant, il secoua la tête. Tana fit un bond en arrière. Elle lui demanda ce qui c’était passé. S’kriar ne répondit pas, il continua sa marche à travers les galeries. Sa démarche était rythmée par une chose inconnue. Elle le suivit encore pendant un temps infini.

Le temps ne semblait ne plus existé dans cette endroit, ils marchaient depuis trop longtemps, depuis un temps immesurable. Pourtant, elle n’était pas fatiguée, elle ne ressentait aucune douleur dans ses jambes. Par conter, son esprit, lui était ailleurs, absorbé par une chose inconnue, et d’une intensité immense, elle n’arrivait presque plus à pensée, sa démarche était devenue comme celle S’kriar, lourde et méthodique. Touts ses muscles étaient détendus, relâchés et inertes, flasques et sans vies. Puis, un bruit, produit par une chose étrange, la tira de son état hypnotique. Mais elle ne voyait rien, elle était plongée dans un noir complet et total. Elle parcoura rapidement son corps à la recherche des ses armes. Elle tira ses dagues, et se retourna. La même voix que celle qui avait invoquée les squelettes s’éleva dans les airs. Tana bondit et tendit l’oreille.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juil - 0:06

Chapitre quinze
2ème partie

Les trois Epreuves

Le temps semblait s’être figer. Chaque mouvement de Tana semblait éternel, elle était immuable. Soudain, sa belle chevelure dorée se souleva, une immense bourrasque d’air, sortit d’un endroit inconnu, envahit les lieux. Au fur et a mesure que le vent s’intensifiait, elle se sentait propre et fraîche, toute la saleté et la terre qu’elle avait sur elle avait disparus. Puis, le vent cessa petit à petit. Le calme revenu, la lourde voix se refit entendre dans le silence mortuaire des tunnels froids et oubliés. L’écho amplifiait le malaise qui c’était emparé de Tana :
-Tu n’es pas morte, mais tu n’es pas vivante. Il te faut sortir de cet endroit, sinon, le grand Dessein de l’univers sera réduit. Pour sortir, il te faudra affronté les trois épreuves, chacune contenant l’essence qui primordial de l’être et de l’âme humaine.
La voix cessa un cours instant, puis reprit son monologue :
-Tu devras triompher du courage, de l’amour et du dévouement.
Le silence macabre repris ces pleins pouvoir une fois que la voix eut finit de parler.

Les tunnels s’éclairèrent d’une pâle lueur verte, une lueur qui semblait morte, une lueur qui glaça le sang de Tana. Un léger frisson de peur et de désespoir lui parcouru l’échine. Un frisson qui lui envoya toute sorte de pensée morbide et glauque. Elle regarda un instant tout autour d’elle. Les parois du tunnel n’était plus en pierres, mais en morceau de débris humain, des jambes et des têtes, des bras et des troncs, le tout relié par un mortier rouge et séché. Cette vision dégoûta Tana, elle se cacha les yeux, et laissa s’échapper une complainte de sanglot. Après ce bref moment d’émotion, elle sécha ses larmes et reprit sa route. Cette fois, le temps semblait avoir reprit ses droits sur l’implacable destin de l’Univers.

Elle continua sa route, en suivant toujours l’unique tunnel. Après maintenant se qui lui semblait être trois heures de marches, des cris se perdirent dans ses oreilles. Elle tira rapidement ses dagues, et continua à avancer de manière prudente et réfléchit. Touts ses sens étaient en alerte. Elle remarqua qu’au fur et à mesure qu’elle avançait, le mur semblait devenir plus minéral, et bientôt, ce fut toute la matière organique qui disparu. LA pierre était polit et belle, elle était un régale pour les yeux. Elle continua à avancer, mais elle remarqua q’une étrange teinte rouge commençait à faire son apparition, volant la blancheur de la pierre. La lueur elle aussi virait au rouge. Bientôt, ce fut dans un environnement rouge sanglant que Tana évoluait.

Après encore deux heures de marche, elle finit par arriver dans une vaste salle. Des milliers d’émotion déferlèrent en même temps dans ses pensées. Des larmes coulèrent le long des ses joues. Elle n’en croyait pas ses yeux, cette salle ressemblait parfaitement à la salle d’entraînement de l’arène. Elle continua à avancer, elle vit au loin un groupe d’enfant s’entraînant sur un ring en sable. Elle continua à avancer, et elle vit un argonien, un dunmer et une impériale qui s’entraînaient. Elle ne comprenait absolument pas ce qui se passait. Puis, l’orc monstrueux s’avança vers elle. Il ne lui parla pas, il lui pointa juste du doigt les escaliers menant à l’extérieur. Elle compris que c’était sa première épreuve.

Elle se dirigea lentement vers les escaliers sanglants, regarda un moment le réceptacle où était figé l’eau soignante, elle voulut y plonger ses mains, mais elle était dur et froide, la fontaine avait gelée. Elle y appuya ses mains, et pria un dieu inconnu pour la réussite de son épreuve. Elle reprit lentement son ascension, et arriva à la porte de chêne. Elle inspira un bon coup, et poussa la porte. Tout était comme elle l’avait gardée dans ses souvenirs, la grille en métal, la grille au milieu de l’arène, et les pieux sur les bords. Mais la seule chose qui manquait, était le bruit assourdissant des gens, et la voix de l’annonceur du spectacle. La grille s’ouvrit dans un fracas strident. Elle avança lentement, aucun ennemi dans les environs, elle rangea ses dagues, et contempla un instant les gradins. Les gens ne criaient pas tout simplement parce que ils étaient morts. Des cadavres remplissaient les gradins, des corps égorgés ou éventrés, des pendaisons, des mutilations atroces. Ce spectacle est d’une horreur sans nom. Les mouches infestaient les lieux, se régalant de leur festin. Tana ressortit ses dagues, et se mit dos à un mur. Son cœur battait très fort, et des sueurs froides envahirent son corps. Des frissons parcouraient des parts en parts tout son corps. Quand enfin son ennemi arriva.

Une bête d’un âge inconnu arriva, une énorme hache à la main, des cicatrices géantes lui parcouraient le corps. Elle avait un corps de minotaure, mais ce n’en n’était pas un, sa tête était un mélange de tête de serment et de chèvre : d’immense corne s’élevaient au dessus de l’énorme tête reptilienne. Ses yeux étaient d’une couleur verte, et son regard perçait l’âme de Tana. La bête s’élança sur elle. Tana eut le temps d’esquiver. La lourde hache s’écrasa dans un nuage de poussière dans la colonne de pierre derrière Tana. Tana prit une dague, roula sur le côté, et l’enfonça dans la hanche de son ennemie. La bête donna un revers de main qui fit voler Tana contre un pieu. Par chance le pic ne l’avait pas touchée. Elle se releva. La hache partait encore dans sa direction. Elle se baissa, et touts les pieux furent coupés en morceau. Tana sauta sur la tête du monstre, et lui enfonça une dague juste à côté de sa colonne vertébrale. La douleur de la bête provoqua des mouvements incontrôlés qui firent tombés Tana au sol. L’immense sabot du monstre faillit l’écrasée. Elle se releva. Elle évita de justesse le coup de hache suivant. Elle attrapa une dague, et la lança vers le visage de son ennemie. Puis, elle se glissa sous les jambes de la bête, et elle lui enfonça sa dernière dague ente les jambes. Encore une fois la douleur du monstre fut atroce. Tana se dégagea vite des sabots, mais elle ne vit pas la hache arriver sur elle. Par chance, ce fut le plat de l’arme qu’elle prit. Tana atterrit sur un mur. Le monstre la chargeait, elle voulut saisir une autre dague, mais ses mains ne saisirent que le vide. Elle baissa la tête, plus aucune dague. Le monstre arriva, et fracassa le sol avec sa hache. Tana sauta vers des pieux. La bête releva sa hache, et fonça tête baissée sur Tana. Au dernier moment, elle se retira, laissant apparaître la mort végétale. Le monstre s’empala dessus, il fut percé de par en par. Le sang coula abondamment sur le sol. Tana s’avança prudemment vers le corps sans vie, et ramassa ses dagues. Elle les rangea. La grille de fer en face d’elle s’ouvrit lentement. Elle avança vers l’ouverture. Elle descendit lentement les marches, et ouvrit la porte.

La pièce était vide, juste une pièce ronde dénuée de toute chose avec une lueur rouge. Il y avait là, perdu dans cet océan de vide, une table noir avec une gemme spirituelle posée dessus, et un sablier contenant une chose violette/rose à l’intérieur. Tana comprit que c’était l’une des âmes de ses compagnons. Elle brisa le verre du sablier et mit la gemme devant l’âme. Celle-ci rentra dans la pierre, et la pièce s’effondra sur elle-même. Tana ne ressentait plus rien, elle était paralysée.

Elle se réveilla dans une grotte obscure et froide. Elle se leva rapidement, et regarda un instant autour d’elle, il y avait deux hommes à côté. Elle tira rapidement ses dagues, mais aucun des deux hommes ne réagit, ils firent juste des signes comme pour inviter Tana à baisser ses armes. Ce qu’elle fit, puis, bien que la lumière était très faible, elle réussi à distinguer des détails sur les hommes. L’un était un rougegarde avec une lance et une épée à son flanc gauche. L’autre était un bosmer, avec un arc d’ébène et quelque flèche en acier. Touts deux étaient vêtus de vêtements pauvres et sales. Il ne semblait pas savoir parler, où alors ils étaient muets, car quand Tana leurs demanda où elle était, ils ne répondirent pas, ils écrivirent des lettres imaginaires sur le sol dure de la grotte. Puis, le rougegarde pointa du doigt une direction. Le petit groupe partit. Ils évoluaient dans la grotte très lentement, et chaque geste était prévu à l’avance. Ils finirent par arriver jusque dans une vaste salle. Le bruit de l’eau se faisait entendre. Ils continuèrent à avancer, et doucement ils arrivèrent jusqu’au ru. Ils se penchèrent un peu et burent un peu. Ils reprirent leur lente marche silencieuse. Ils finirent par arriver devant un petit pont de pierre au dessus d’un vide sans fond. Le rougegarde passa d’abord, puis Tana et enfin le bosmer. Là, traverser le pont, ils avaient le choix entre deux possibilités, à gauche ou à droite. Après avoir réfléchit quelques minutes, ils tournèrent à droite. Tana était heureuse d’avoir de la compagnie, cela faisait longtemps qu’elle n’avait vu des visages amicaux.

Ils longèrent le long tunnel pendant presque deux heures. Ils arrivèrent devant un cul de sac. Ils regardèrent autour d’eux. Tana aperçus une petite trappe juste au dessus d’eux. Tana s’y glissa, puis le bosmer et quand le rougegarde allait se glisser dans la trappe, un cri de douleur s’échappa de sa gorge. Une lame horizontale lui avait arraché tout le bas corps. Il tomba. Il mourut rapidement. Le bosmer versa une lame, et Tana était choquée par ce qu’elle venait de voir. Ils rampèrent dans la moisissure et de l’eau glacée. Ils rampèrent ainsi pendant deux bonnes heures. Ils finirent par arriver dans une petite salle avec un feu en son centre. Ils s’approchèrent discrètement. Un petit bruit sec se fit entendre. Le bosmer tourna la tête.

Une lame noire traversa les airs. Elle se planta dans le torse de l’archer. Tana se releva et dégaina ses dagues. Elle ne distinguait pas son adversaire, elle voyait juste l’ombre de sa lame, cette dernière semblait avaler la faible lumière dispenser par le feu. Elle chargea. L’ombre n’eut aucun mal à l’éviter, et lui donna un violent coup de la garde de son épée. Tana tomba près du feu. La forme s’avança vers elle. Cette forme et cette allure, c’était l’Immortel. Elle recula nerveusement. Il brandit son épée à deux mains, et la fit retomber de toutes ses forces. Elle mit rapidement sa dague devant elle et para de justesse le coup porté par son ami. Elle roula de côté, et envoya des braises à la figure de l’argonien. Elle se releva et le chargea. Nel’Kalaah repris vite ses esprits et para le coup de Tana. Nel’Kalaah avait une force surhumaine, il stoppa le coup de Tana avec son bras, et lui envoya une droite qui la fit voler jusque sur la paroi dure et rocheuse du mur. Elle voyait flou, elle distinguait juste son ami la chargée. La lame noire fendit une nouvelle fois les airs, Tana baissa la tête juste à temps. Une gerbe d’étincelle jaillit du contact entre le métal corrompu, et la roche froide de la grotte. Elle vit au même moment une brèche, elle vit qu’elle pouvait le tuer, mais une force étrange l’en empêcha. Une étrange sensation. Quand elle leva les yeux vers son ami, elle vit l’épée fondre droit sur elle, elle eut le réflexe instinctif de mettre ses bras en croix. Elle attendu trois petites et interminables seconde. Mais quand elle leva les yeux, Nel’Kalaah avait disparut. Elle se releva timidement. Puis, saisit un morceau de bois du feu et éclaira d’une manière vague et incertaine les environs. Quand elle vu qu’il n’y avait personne, elle se tourna vers le bosmer. Il était déjà mort, elle prit son arc et ses flèches, et continua sa route. Elle s’accrocha un moment à une des nombreuses stalagmites de l’endroit. Elle réfléchissait, qu’est qui avait bien pus l’empêcher de tuer Nel’Kalaah. Elle regarda au loin le feu. Elle se sentait fatiguée et lourde, elle alla au feu et se coucha.

Les braises crépitant dominaient la vision de Tana. Le rougeoiement et la danse des flammes écarlates étaient un régal pour ses yeux. Elle se sentait comme empotée par le rythme des flammes, par le rythme du son sans bruit du feu. Bientôt, la fatigue et les récents évènements prirent le dessus face à ce magnifique spectacle.

Elle se réveilla, le feu était éteint, mais encore quelques braises demeuraient encore chaudes et luminescentes. Elle saisit un morceau de tissu du bosmer et brûla le tissu. Elle se fabriqua une torche rapidement. Elle voulut repartir mais la faim tiraillait son estomac. Elle regarda autour d’elle, mais pas le moindre rat ou crabe à porté de vue. Elle tourna son regard vers le bosmer. Dégoûtée, mais affamée, elle se leva et se dirigea vers le corps. Elle en découpa u morceau, et le fit cuire. L’odeur dégagée était insupportable, mais elle avait faim. Elle se résigna à manger, le goût de la viande était horrible, et avait un arrière goût qui restait en bouche. Une fois finit de manger, elle se dépêcha vite de levée le camp. Elle prit sa torche et continua sa route. Elle finit par arriver dans une vaste salle où des dizaines de milliers de torches éclairaient l’endroit. Tana laissa tomber la sienne, et prit les immense escaliers qui semblait ne jamais finir, ils s’enfonçaient droit dans les entrailles même de la Terre. Après avoir descendu les escaliers pendant une demi heure, elle finit par arriver devant une table contenant un autre sablier ainsi qu’une gemme spirituel. Tana brisa le verre, et captura la deuxième âme. Puis, dans un vacarme assourdissant, des escaliers réapparurent derrière la table. Mais cette fois ci, le noir le plus total envahissait les profondeurs du Néant. Tana frissonna, mais elle contourna la table, et tout doucement elle fit sa longue descente en enfer.

Cela fait maintenant quatre heures de noir total, et elle sent toujours qu’elle descend ces escaliers. Mais quand elle voulut faire demi tour, son pied ne sentit aucune chose dure. Elle se remit donc en marche, maudissant le jour ou elle avait voulu accompagné Nel’Kalaah. Elle ne voyait rien, et ses pupilles étaient totalement dilatées. En tournant le tête, elle aperçu qu’une étrange lueur brillait dans la petite poche où était enfermées les âmes. Elle approcha lentement sa main, et sortit les gemmes. Une sorte de lumière très pâle d’une couleur rose/voilette illuminait le noir. Elle n’aperçut rien d’autre que l’escalier devant elle, elle voulut se retourner pour voir se qui avait derrière elle. Il n’y avait absolument rien, et la table où était posé le sablier se voyait toujours. Puis, au loin elle cru apercevoir une petite fille. Mais elle flottait dans le noir. Puis, elle fut comme projetée à côté d’elle. Tana était là, devant elle, mais incapable de bouger. Des rires d’enfant s’entendaient, es rires de gaietés et de joie. L’enfant courait dans touts les sens, mais Tana ne voyait pas son visage. Quand enfin, la petite fille tourna la tête, Tana vus nue horreur sans nom, un visage hideux et laid, déformé par une force encore plus puissante que la magie du roi des Vers. Sa chair semblait ne plus tenir à ses os, et ses yeux étaient d’une rougeur démoniaque.

Tana recula de peur, elle tomba dans le vide infini et noir du gouffre.

Des voix familières ma tirèrent de son sommeil.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juil - 0:09

Chapitre quinze
2ème partie
Passé et présent

Ces voix ramenèrent doucement Tana à la vie. Elles sonnaient dans ses oreilles comme le bruit du son des cloches du paradis, harmonieuses et purs. Elle ouvrit un œil, puis, l’autre. Elle ne vit aucun corps, juste le son des paroles flottant dans l’air. Elle se dressa rapidement sur ses jambes, puis regarda autour d’elle. Elle baissa sa tête, et vit les deux gemmes par terre, frétillant et produisant les sons. Elle les saisit, et d’un regard étonné elle les jeta contre le sol. Les lueurs spectrales roses sortirent et prirent des formes qu’elle connaissait bien, c’était Teck et Nel’Kalaah. Les deux compagnons furent un petit moment sans repères, titubant légèrement. Ils remercièrent simplement Tana. Puis, l’argonien rapidement autour de lui, il avait son arme et un bouclier, Teck, lui avait son arc et ses flèches. Ils étaient heureux d’être ici, de nouveau dans la nature verte et colorée, d’être sur une terre qu’il connaissait et chérissait. Aucun mot ne pourrait décrire ce qu’ils ressentaient. Ils se remplissaient les yeux des merveilles de la nature, s’émerveillant à chaque fleur qu’ils voyaient.

Ce bonheur ne dura pas très longtemps, un bruit faible et feutré se fit entendre dans les fourrées, un bruit léger mais audible. Une flèche sortit des arbustes et se planta entre les jambes de Nel’Kalaah. Puis, un homme, certainement, sortit de sa cachette. Son vaste et ample habit lui donnait une ampleur gigantesque, un large et épais voile lui couvrait le visage, ne révélant même pas son identité, seul ses yeux demeuraient visibles, de petits yeux verts, transperçant le noir de sa capuche. Ils les regarda un cours instant, puis les trois compagnons le chargèrent. Il ne paniqua même pas, il se contenta de mettre rapidement ses mains au fourreau. Le premier coup d’épée fut donnée par Nel’Kalaah, un large coup horizontal et puissant. L’inconnu fit un saut périlleux, toute la masse du tissu s’emporta avec lui, volant dans les airs, son habit semblait être son ombre, suivant le moindre de ses mouvements, suivant le plus infime de ses geste, son habit semblait lui être une seconde peu. Les coups pleuvaient, les coups de dague et d’épée se répétaient, mais il ne se contentait que d’esquiver. Il faisait à lui tout seul une sorte de ballet mortel, tout le tissu bougeait en même temps, c’était d’une beauté magnifique, le noir se mélangeait avec le rouge. Le rouge foncé de sa capuche se mélangeait au noir de sa robe. A chaque coup donné, il esquivait. Il était d’une agilité incroyable, d’une rapidité vertigineuse. Quand enfin, il cessa de bouger, Nel’Kalaah repris ses attaques de plus belle, mais cette fois ci l’inconnu d’esquiva pas son coup, à une vitesse incroyable, il dégaina ses dagues et para le coup de l’Immortel. Une stupeur profonde s’empara de Nel’Kalaah. En exactement deux mouvements il désarma, puis assomma l’argonien. Il se déplaça tranquillement en direction de Tana qui était restée bouche bée. Elle se mit en garde. Un petit rire s’entendit du fond de la capuche. Tana chargea, il esquiva simplement, lui fit un croche pied. Au moment de tomber, son poing déchira les airs, et s’abattit dans le ventre de Tana. Une douleur intense s’empara du visage de la Faucheuse. Teck regardait le spectacle, impuissant, son corps refusait de lui obéir, comme paralysé par une peur inexplicable. La dernière image qu’il vu est la douceur des plantes, et la chaleur des rayons solaires. Une douleur le fit quitter se monde.

Quand Nel’Kalaah se réveilla, il vit Tana écroulée sur le sol avec le mystérieux combattant à côté, il n’avait pas bougé, seuls ses yeux verts étaient encore une fois visible. Nel’Kalaah se leva doucement vers l’individu. Celui-ci ne bougea pas d’un centimètre. Nel’Kalaah eut un léger frisson quand l’inconnu se déplaça vers lui très lentement, le léger balancement produit par sa robe semblait hypnotiser l’argonien. C’était étrange au yeux de Nel’Kalaah, bien que redoutablement mortel, sa grâce de combattre et de se déplacer était étonnante et envoûtante. Il arriva près des oreilles écailleuses de Nel’Kalaah :
-Je suis le dernier représentant, et je viens vous aidez, murmura l’homme dans un souffle fugace et furtif.
-Le dernier représentant de quoi ? Et pourquoi vouloir nous aidés ?
-Je viens d’un ordre disparu depuis l’avènement des Ayléides, je suis plus vieux que l’histoire. Je viens vous aidez car je lutte pour ma propre survis, votre destin ne m’intéresse pas, seule ma vie à de la valeur à mes yeux. Je veux détruire ce qui m’est dangereux.
-Mais c’est ignoble, répondit d’un ton dégoûté Nel’Kalaah.
-Il est naturel pour l’homme de vouloir vivre, comme il est naturel de choisir sa destinée et sa mort. Il en est ainsi, je suis née pour vivre, je vie pour vivre, et je mourrais le plus tard possible. Quand je pense que toute ma vie j’ai vécu pour survivre, aujourd’hui je peux arranger cela, je peux mourir pour vivre. La mort peut nous délivrés des griffes de la vie, mais aussi étrange que cela soit-il, même le plus misérable des miséreux tient à sa vie. Au fait, je crois que je m’appelle Ombre.
L’argonien ne répondit pas. Seulement un profond désarroi l’avait envahit son cœur. Il se retourna, et vit Teck bouger légèrement. Nel’Kalaah l’aida à se relever et se dirigea vers le corps de Tana. Il lui leva la tête, elle était vivante, mais sévèrement sonnée. Teck s’occupa de Tana. Nel’Kalaah tourna la tête vers Ombre, il n’y eut qu’un seul regard, mais ce regard voulait tout dire.

Ils firent un feu. Le bois crépitait joyeusement sous les morsures chaudes du feu. Sa chaleur émerveillait les esprits des aventuriers. Les trois compagnons s’étaient mis en cercle autour du feu, tandis qu’un sombre personnage c’était éloigné, préférant visiblement la froideur du sol à la chaleur du feu, préférant l’ombre à la lumière. Quand le feu eut finis son repas, quand il ne resta bientôt plus que des cendres. Les rêves prirent lentement possession des âmes. Nel’Kalaah s’écarta du groupe pour admirer les étoiles.

Les pâles étoiles visibles à travers les feuilles des arbres déversaient des raies lumineuses blanches et scintillantes. Ombre observait Nel’Kalaah s’émerveillé devant les étoiles. Il tourna un petit moment la tête du côté Ouest. Bien que son attitude énigmatique et presque fantomatique faisait de lui une sorte d’ombre, il semblait ressentir des émotions en regardant dans cette direction. Ses yeux avaient pris une forme mélancolique et triste. Tout son être c’était envolé vers l’Ouest. Le faible éclat produit par les braises, fit frissonner l’argonien quand il vit Ombre se déplacé vers lui. Il posa sa main sur son épaule, et la tapota, comme pour signifier un encouragement. Puis, il alla se mettre sur une branche d’arbre et s’assoupit. Nel’Kalaah resta encore un petit moment près des étoiles. Il était content de pouvoir regarder les étoiles sans faire attention à Ombre. A chaque clin d’oeil, il pouvait apercevoir de nouvelles formes et étoiles dans la noirceur des cieux, à chaque regard, de nouvelle sensation venait s’introduire dans son esprit. Il percevait le ciel comme un refuge, là où ses pensées faisaient se qu’elles voulaient, elles étaient libres. Son plus grand rêve était de rejoindre les champs célestes, cela était plus qu’un rêve, car il avait l’impression que ces derniers l’appelaient, l’exhortant à venir les rejoindre. Mais tout à une fin, la fatigue prit lentement le dessus.

Dans la peur grandissante, les premières pièces du grand Dessein commençaient à bougées.

Ils se réveillèrent grâce aux chaleureux rayons solaires qui frappaient ardemment la terre. Quand ils remarquèrent que le soleil était déjà à son zénith, ils se hâtèrent de se lever. Teck, à son habitude, dispersa les cendres, et rejoignit rapidement le groupe qui c’était remis rapidement en marche. Ils devaient être dans la Grande Foret car la végétation était dense et diversifié. Ils marchèrent pendant des heures direction plein Ouest. Quelque fois un ours ou un loup faisait son apparition. Grâce à cette longue marche, ils avaient beaucoup appris sur Ombre, mais il tenait renfermé des secrets encore plus terribles, peut être qu’il mourrait avec.

Ils connaissaient la direction dans laquelle ils progressaient, et ils connaissaient leur destination : les montagnes coloviennes. Cela hantait étrangement Tana, elle devait certainement repensée au cauchemar qu’elle avait vécu. Ombre devançait la marche, il se déplaçait toujours avec grâce et furtivité, et la longue pièce de tissu flottait à moitié, se prenant dans les branchages, mais se retirant toujours, dés que Ombre avançait. La légère brise de l’après midi soufflait, faisant onduler la chevelure blonde de Tana. Nel’Kalaah ne loupait pas une seule image de ce qu’il considérait comme une des beauté absolue de ce monde. Après quatre heures de marches, Ombre leur dit qu’ils n’étaient plus qu’à une cinquantaine de kilomètre de Chorrol. La joie envahit touts les visages. Après encore deux heures de marches. Ils finirent par arriver à Chorrol en début de soirée. Nel’Kalaah de demanda quand est-ce qu’ils allait arrêter de voir cette ville, et Ombre sourit quand il entendit Tana l’appeler la ville des malheurs. Le petit groupe s’arrêta devant l’écurie. On pouvait apercevoir les ruines de l’ancien prieuré. Teck se proposa pour aller en ville.

Il alla rapidement à l’auberge de la Jument Grise. Il entra. L’odeur de l’alcool empestait les lieux. Cela avait bien changé par rapport à ses souvenirs d’enfance. La crasse avait envahit les lieux, et les cracha et autre déjections humaines faisaient leurs apparition à certain endroit. Il se dépêcha d’acheter quelque provision, et ressortit aussitôt de l’endroit. Il ne put s’empêcher de visiter sa ville. Des souvenirs qu’il croyait oubliés réapparurent.

Il se rappelait de la chaleur des flammes sur son visage, de la mort ardente qui était tout autour de lui. Il revoit encore les deadra envahirent Chorrol. Il se souvient qu’il jouait avec son père, sa mère, elle, s’occupait de faire à manger, elle faisait cuir une viande sanglier qui donnait une odeur conviviale à cette scène. Puis, tout se bonheur vola en éclat quand un souffle destructeur projeta Teck contre le mur. Sa mère couru près de lui et lui mit sa main chaude et protectrice sur le visage. Quand il rouvrit les yeux, il vit son père avec une armure grise. Il le vit courir dans la rue. Teck le suivit. Un drémora se jeta sur lui. Il vit l’épée akaviri traversée le ciel et tranchée la tête du deadra. Le sang éclaboussa Teck. Son père lui cria de rentrer à la maison. Teck couru se mettre à l’abri. Il couru vers sa mère. Mais quand il se blottit contre l’étreinte chaleureuse de sa mère. Quand il vus que la chaleur dégagée était froide et morte, et qu’un liquide coulait entre ses doigts, il comprit que sa mère n’était plus. Il recouru dehors. Il vit Chorrol en proie aux flammes et à la destruction. Il apercevais les guerriers combattre, et les mages lancés des sorts de destruction. Ce fut la dernière image qu’il eut. Il en avait une autre en mémoire, mais elle était floue, mais la silhouette lui rappelait quelqu’un.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juil - 0:11

Chapitre seize
1ère partie
Ombre et passé, Souvenir et poussière

Le bruit d’un chien aboyant le tira de sa profonde rêverie. Une légère larme coula le long de sa joue noire. Il ne chercha pas à l’essuyer, il la laissa dévaler le long de son visage. Elle s’écrasa contre le sol pavé et poussiéreux de Chorrol. Il continua un instant à regarder la ville, chaque pierre, chaque plante lui rappelait un nouveau souvenir, une nouvelle image, une nouvelle sensation. Il tourna vite les talons et se remit en route pour la porte principale, la porte devant laquelle ses amies l’attendaient. Son ultime regard fut porté sur la statue devant la porte, il s’en approcha et la toucha, une sorte de petite prière s’évada doucement de ses lèvres. Il marmonna quelques mots. Puis, il sortit de la ville avec les provisions fraîchement achetées. Les merveilleuses portes d’airain et d’ébène reflétaient la lumière chaude et bienveillante du soleil. Il les rejoignit dehors.

Tana était accoudée contre un arbre, et Nel’Kalaah s’entraînait avec son épée, pourfendant des ennemis imaginaire. Ombre était fidèle à lui-même, il se trouvait en hauteur, sur une branche d’arbre, accroupit, la longue pièce de tissu rouge descendait le long du tronc d’arbre, jeune et robuste, près à défier le temps et la vieillesse. Teck s’approcha du groupe. Nel’Kalaah cessa d’agiter son épée et la remit dans son fourreau. Tana se leva et arrêta de regarder les papillons volés ou les oiseaux chantés. Ombre, lui resta sur sa branche, Teck continua à s’avancer et il sentit une gène, il leva les yeux vers le ciel et vit deux choses vertes déchirées un noir intense, de petits yeux qui le regardait fixement. Le vent c’était mis à souffler très légèrement, et la robe flottait, s’enroulant autour de l’arbre, se prenant dans les petits bourgeons, et autres pièces de bois. Sa robe flottait aux grés des caprices impérieux du Vent, virevoltant ici et là. Son regard hypnotique semblait s’être atténué, mais il persistait toujours, rentrant dans l’âme de Teck. Il regardait fixement Ombre, et la lueur dégagée par ses yeux laissa deviner une faible couleur rouge sur sa peau, et de légères formes de visage apparaissaient dans l’œil attentif du dunmer. La voix de Nel’Kalaah se perdit dans l’oreille de Teck, celui-ci étant trop envoûté par le regard de Ombre. Ce fut une secousse qui le tira de son observation. Bien que caché par l’ombre de sa capuche, Ombre laissa suspendre dans l’air un petit sourire. Ils se mirent en marche, vers l’Ouest, vers les montagnes Coloviennes.

Il faisait beau, et le soleil illuminait de ses ardents rayons la terre nourricière. Ils évoluaient dans un environnement vivant et coloré, partout des plantes et des animaux étaient présents. Des lapins grignotant quelques brins d’herbe, et les oiseaux qui gazouillaient gaiement dans les arbres. Le bruit de l’écureuil qui faisait ses provisions pour l’hiver. Le son du chevreuil gambadant aux côtés de son faon. Puis, Tana leva les yeux vers le ciel, immense et majestueux. Les voiles de nuages formaient des formes amusantes, les raies du soleil endiablaient encore plus ce ballet artistique d’une rare beauté. Teck et Nel’Kalaah parlaient du Renard gris, et Ombre quand à lui avait disparut. Su fut Nel’Kalaah qui remarqua cette absence quand il tourna la tête vers Tana. Tana vit qu’il la regardait et le regarda à son tour, elle comprit que Ombre était partit, mais ils n’eurent le temps de rien faire, car un bruit sourd et rythmé s’entendait dans les airs, n’annonçant rien de bien pour les trois amis. Nel’Kalaah mit rapidement sa lame en garde, Tana fit de même et Teck prépara une flèche. Il se mit derrière un petit bosquet pour être à l’abri.

Ils ne bougèrent pas, campant sur leurs positions. Nel’Kalaah, bouclier et lame en avant, Tana juste derrière la protection de métal de l’argonien, et Teck qui se trouvait à cinq mètres derrière eux, arc et flèches prêts. La lame noire de Nel’Kalaah trembla, elle était excitée par le sang qui approchait, par la sauvagerie qu’elle allait provoquée. Touts ceci était en plus amplifié par la peur et la rage de son maître. Sa lame commençait à devenir dangereuse, il ne la contrôlait presque plus. Enfin, des silhouettes firent doucement leurs apparitions dans le bleu du ciel. Des centaines d’agent de l’Aube Sanglante avançaient vers eux. Pour Tana et Teck, se fut un choc énorme, mais pour l’argonien, se fut autre chose, une chose impossible à décrire, une sorte de puissante et phénoménale rage, une haine immense. La vue des habits roses qui déchiraient le ciel, raviva une foule de souvenirs dans l’esprit de l’argonien.

Une flèche non maculée de sang, une extermination de tout une guilde, la mort des ses compagnons. Mais par mis touts ces souvenirs, une seule image persista pendant plusieurs secondes, l’image d’un cercle de cadavre avec pour seul centre une flèche d’argent non ensanglantée, pas l’ombre d’un corps. Juste des dalles couvertes de sang séché et des corps gisant sur le sol.

La lame de l’argonien frétilla un instant, puis elle s’arrêta. Une rage sans nom envahit alors l’argonien.

La troupe s’arrêta à une vingtaine de mètres du groupe. Aucun d’eux n’avaient dégainés leurs armes, ils étaient parfaitement en rang, en ligne et en colonne. Puis, sur un ordre venant de l’arrière de la troupe, les épées jaillirent de leurs fourreaux, les lances rayèrent le ciel, et les boucliers se firent légion. Touts ce ci se fit en un coup, la parfaite coordination des troupes faisaient froid dans le dos, et le cœur de Nel’Kalaah se mit à battre à tout rompre, il ressentait ses battements de cœur jusque dans ses doigts, il entendait son cœur dispersé le sang dans tout son corps. Dans un silence anormal, la troupe chargea, sans bruit, telle l’hiver déposant son manteau de neige froid dans un silence absolu, seul le son du tissu frottant entre chaque enjambé était audible.

Un énorme cri, un cri d’une phénoménal puissance, un cri de rage et de haine s’échappa de la gorge de Nel’Kalaah. Son hurlement déchira le silence mortel qui c’était invité à ce rendez-vous. Pendant toute la durée de la charge, son hurlement persista, renforçant sa haine et son dégoût envers ses ennemis. Le contact fut violent et sans merci, la lame noire se gava de sang dés le premier contact, tuant cinq ou six hommes sur le coup. Nel’Kalaah fauchait ses ennemis, tuant sans pitié, donnant la mort et déliant les âmes des corps. Ses coups de lame étaient puissants, très mortel, il combattait comme un berserker, enragé il frappait au hasard. Il avait prit un style primaire, donnant de larges coups d’épée et de bouclier. Sa lame se gavait de sang, avalant des litres du liquide vital, elle en voulait toujours plus. L’immense carnage provoqué par Nel’Kalaah était sans nom, les corps tombaient tout autour de lui, il se sentait comme S’kriar, cette sensation le poussa à encore plus de folie. Il s’enfonça encore plus profondément dans les lignes ennemis, il déchiquetait bras, chair et fer. Une douleur, une lance planté dans la cuisse. Il devint incontrôlable, plus rien ne peut décrire l’horreur commise par sa lame. Une nouvelle douleur, du métal rentré dans sa hanche, il décapita sur l’instant le malheureux. Teck essayait de suivre la progression endiablée de l’argonien, tirant des flèches pour tuer ce qu’il n’avait pas encore goûtés à la mort, ses flèches frappaient aussi sûrement que la lame noire. Mais à force de se concentrer sur Nel’Kalaah, il ne vit pas une vingtaine d’hommes arriver sur lui. Il put en abattre cinq. Il ramassa une épée, et monta au contact. Un décapité, un autre éventré, une parade, un bras en moins. Du sang au niveau de sa jambe droite. Un autre mort, le sang coulait toujours, encore une parade, un saut, un autre mort. Il put en tuer ainsi quinze, mais il tourna la tête vers Nel’Kalaah, il avait disparut dans la marée rose. Une immense douleur lui traversa le ventre. Il mit les mains sur l’épieu qui l’avait transpercé. Dans un ultime effort, il tua le lancier, et s’effondra. Tana massacrait les agents de l’aube d’une manière délicate et sanglante, elle se battait comme un assassin, esquivant, et frappant aux niveaux de points vitaux comme les artères et autres. Elle sautait partout, un coup sur les épaules d’un de ses ennemis, puis elle resautait, évitant le coup de lame, et tuant son hôte en lui dévissant la nuque, et l’autre par un simple coup de dague dans la carotide. Elle aussi était dans un état second, se concentrant sur sa lame, et fauchant la vie. Mais le nombre était un avantage certain, et il allait bientôt avoir raison. Seulement, l’Aube Sanglant n’avait pas prévue qu’une personne viendrait se mêlée au grand dessein du Rois des Vers, Ombre, sauta d’un arbre, sans bruit, il arriva au milieu du gigantesque champ de bataille. Son habit flottait dans les airs, comme une bannière, annonçant une victoire certaine. Il atterrit entre deux rangs d’hommes. Touts les agents se jetèrent sur lui. Il ne dégaina même pas ses dagues. Il sautait sans cesse, évitant les attaques, mais à l’inverse de Tana, dont les styles se ressemblaient, en plus d’esquiver, les hommes tuaient leurs propres amis. Ainsi, sans même sortir une seule arme, il arrivait à tuer des dizaines de personnes. Mais, il dû se mettre à se battre, toujours sans sortir ses armes, il se battit avec ses mains, et ses pieds. Il avait une technique redoutable, et sa longue pièce de tissu agissait comme une sorte de protection, dissuadant les ennemis autour de lui de l’attaquer par derrière. Il continuait ses cabrioles, mais quand il vit le corps de Teck, allongé au milieu d’un monceau de corps, il dégaina étrangement ses armes. Déjà un personnage dangereux sans armes, il devint comme invincible avec ses dagues. On ne voyait plus que des éclairs marron traversés les jets de sang. Il dansait avec la mort, se mêlant dans une danse endiablée au côté de Nel’Kalaah, les flaques de sang et les cris étaient présent partout. Les corps s’ajoutaient les uns par-dessus les autres. Nel’Kalaah se trouvait au milieu d’un champ funeste de mort, comment décrire ce qui se passait à l’intérieur de son esprit, c’était un profond mélange de haine et chaleur, de folie et de déchéance. Tana se battait toujours aussi bien, dansant au rythme imposé par la peur et la mort, et dont les chefs d’orchestre étaient le fer et le sang, les cris et la chair. Ce fut une gigantesque ode au carnage, une invocation à la monstruosité humaine, une prière à la déchéance de l’esprit

Comme toutes choses à une fin, une bataille en à une elle aussi. Voyant qu’ils ne parviendraient pas à les vaincre, les agents paniquèrent et se débandèrent dans la forêt. Le sol était gavé de sang, les plantes qui entouraient le lieu du massacre étaient devenues rouges. Tana cherchait quelque survivant par mis les centaines de corps qui gisaient devant elle. Puis, elle vus Teck au milieu d’un tas de corps, elle couru vers lui. L était allongé, elle le roula sur le côté, un morceau de lance était présent dans son abdomen. La vie l’avait quitté. Un petit sourire, une sorte de joie avant sa mort se trouvait sur son visage plein de sang et de terre. Une légère larme dévala le long de la joue de Tana, et ses belles boucles dorées se mêlèrent à l’habit sale et crasseux de Teck. Elle le pleura, elle déversa toutes les larmes de son corps. Elle avait trouvée quelqu’un qui lui ressemblait, une personne qui avait connue comme elle la perte d’une famille, la souffrance de la mort. Comme elle, il était devenu orphelin, mais elle était heureuse pour lui, il venait de rejoindre sa famille, là haut dans l’immensité de la mort, par delà les rêves et les imaginations. Quand Nel’Kalaah vit Tana à côté du corps de Teck, il compris, il se mit près de Teck, il n’eut aucune réaction.

C’est Ombre qui les tira du chagrin. Ils déplacèrent le corps. La nuit venait de tomber, et le chagrin était présent. Ils allumèrent un feu et creusèrent une tombe pour le dunmer. Pas un mot de s’échappa, et seul le bruit du métal des armes résonnaient dans la terre, et le son mélancolique des feuilles faisant sifflés la légère brise s’entendaient. La tombe finit, ils enlevèrent le pieu et déposèrent délicatement le corps raide et froid de Teck. Ils rebouchèrent rapidement le trou mortuaire. Le feu éclairait d’une manière diffuse cette scène. Rapidement, Nel’Kalaah proposa de continué à marché, pour atteindre au plus vite le Renard Gris.

Ombre resta près de la tombe, disant aux deux amis qu’il les rejoindrait. Il se mit en tailleur près du trou, tête baissée, et commença à parler :
-J’ai eus cette image gravée dans ma mémoire dés que je t’ais vu. Tu t’en ais souvenus toi aussi, hein mon frère. Tu t’ais souvenus de l’attaque de Chorrol, tu t’ais souvenus de la mort de ton père et de ta mère. Tu ne me connaissais pas, mais moi si. En fait, je ne suis pas sûr de bien me rappeler, je crois, je crois que tu m’as vus, hein ? C’est ça ? Tu m’as vus lorsque je t’ai sauvé la vie ? A cause de cela, j’ai dû sortir de l’ombre, mon devoir était simple, te protégé quoi qu’il arrive, on dirait que j’ai échoué, c’est marrant non ? C’est étrange, nous sommes si différents, et pourtant si semblables. Le jour de ma création, on m’a dit que je n’étais qu’ombre et poussière, condamné à mourir dans l’indifférence générale. En me présentant ainsi de la sorte à tes yeux, je me suis emprisonner tout seul, j’ai dû vivre dans l’ombre durant près de 4000 ans. Puis, le fils du Jour est arrivé, c’était l’occasion pour moi de prouver mon allégeance envers mon ordre. EN tant que fils de Lame, tu aurais dû connaître la gloire et l’honneur, mais tu n’auras rien de touts ça. Retourne voir le grand Dragon, puisse t-il nous surveillés. Je vais finir ta tâche, je t’en fais le serment. Bon repos mon frère, dis bonjour à Akatosh de la part de Kyrial.
Ombre se leva, et lança un ultime regard sur la tombe :
-Ombre et poussière, mon frère, nous ne sommes que ombre et poussière, je crois que tu avais compris…

Il se glissa par mis les plantes froides de la forêt, son nom résonnait dans son esprit. Toute sa vie repassait devant ses yeux. Pour la première fois depuis longtemps il ressentait des émotions, nu puissant mélange de peur et de haine. Il se sentait humain.

Il rejoignit rapidement son groupe. Une légère appréhension le guettait à présent. Son esprit réfléchissait à présent pour sa survie, mais aussi pour un frère qui avait un but.

Les étoiles coloraient la voûte céleste. Le ciel était vivant, il avait arboré plus belles couleurs pour rendre un dernier hommage au défenseur du Dragon. De partout les couleurs remplissaient les yeux d’Ombre. Il ressentait une nouvelle chose, il comprenait pourquoi Nel’Kalaah regardait fixement le ciel durant des heures. Il comprenait pourquoi il s’émerveillait devant ces beautés bleues et jaunes, rouges et vertes qui scintillaient dans cette infinité immense. Telles des arcs colorées, elles défendaient les cieux, interdisant aux simples mortels l’accès à leurs immortalité enflammée et infinie. Une goutte traversa sa joue, une faible et furtive larme avait traversée son corps. Il était heureux.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juil - 0:14

Chapitre seize
2ème partie
Sœur chérie

Ombre se déplaçait furtivement entre les arbres, à travers la forêt douce et endormie. Seul le bruit léger et feutré de son pas s’entendait. Sa longue cape rouge, sale et usée, touchait le sol, prenant dan son étreinte des petites brindilles. Le doux et chaleureux enveloppement de Mère nature hypnotisait Ombre, il parvenait à entendre le petit galop du mulot à travers les tronc d’arbres, le hululement de la chouette qui résonnait dans l’air. La lune, haute dans le ciel infini et coloré, éclairait la route, sa pâle blancheur donnait à la forêt une intensité dramatique puissante. Les ombres se profilaient sur l’herbe verte, s’étirant et dansant avec le vent. Il courait à travers la végétation, sautant au dessus des souches mortes et pourries. Il courait vers la lune, se détachant de son objectif principal.

Il s’arrêta un cours instant, l’image de l’astre blanc était maintenant entière dans ses yeux, les arbres qui avaient légèrement occultés sa présence, c’était faits plus discrets. Ombre contempla la beauté de la lune. Un léger trait rouge traversait de part en part la blancheur éclatante de l’astre, et les milliers d’étoiles qui ornementaient la voûte céleste rendait ce spectacle particulièrement beau. Ombre tira as dague, et susurra très faiblement :
-Prêtez moi votre force ma sœur, votre frère vous le demande.

Plus loin de cet étrange spectacle, deux âmes, perdus dans l’immensité végétale de la forêt, courait en direction des montagnes. L’espoir de pouvoir enfin atteindre le Renard gris ne cessait de croître, l’espoir qu’enfin touts se termine, l’espoir de vivre en paix. C’est étrange qu’un seul homme puisse représenté touts ceci à la fois. L’espoir, la drogue la plus puissante de l’homme, c’est elle qui a forgée des empires et déliées des vies, et à présent, elle aide le Destin. Le cœur de l’argonien battait très fort, et le résonnement de son cœur rythmait sa course. Une joie immense envahissait Nel’Kalaah, mais elle était mêlée à une angoisse, son sang, chargé de ces deux émotions faisait palpité ses muscles. Tana, elle aussi ressentait une angoisse, mais plus froide que celle de Nel’Kalaah. Elle aussi attendait ce moment, elle n’arrivait pas à expliquer pourquoi.

Le jour commençait à se lever. La rosée, fraîchement tombée, révélait les toiles d’araignées qui ce chargeaient de gouttes d’eau, pliant sous le poids du liquide vitale. On pouvait apercevoir les oiseaux buvant l’eau qui était restée prisonnière dans le creux des feuilles, ou voir les écureuils pointés timidement leurs petits nez chauds dehors. Ils s’accordèrent une légère pose. Ils s’assirent sur un tronc d’arbre. Tana reprit son souffle et bu un peu d’eau. Nel’Kalaah fit quelque pas, et leva les yeux vers le ciel. Un soleil radieux illuminait le ciel, dispensant la terre de ses rayons bienveillant et réconfortant. Nel’Kalaah sentait sur sa peu écailleuse la chaleur des raies lumineuse. Il ferma les yeux et se laissa un cours instant emporté pas ses pensées. Il sentait le vent lui caressé ses doigts, il sentait le vent s’engouffrer à travers son armure, refroidissant sa peau. Il se croyait dans un rêve, il voyait une petite maison, entourée de champs, avec un argonien au milieu. Il voyait aussi une petite fille et une jeune et belle argonienne. L’homme serait la fille contre lui. Il portait des habits de paysans, il avait une bêche posée à ses pieds, et les quelques vignes de raisins, chargées de fruits sucrées, rendaient la vision de cette scène particulièrement agréable. Une légère et furtive goutte se glissa le long de sa joue. Nel’Kalaah rouvrit les yeux. Il se retourna et regarda Tana. Ils repartirent.

Ils marchèrent, pendant environs deux petites heures ils marchèrent à travers la campagne. Ils prenaient le temps de discutés, parlant de choses et d’autres. Les racines de la montagne commençaient à rendre le terrain de plus en plus raide. Tana frissonna à l’idée de devoir encore escalader cette montagne.

Le soleil était maintenant à son zénith, et la faim commençait à se faire ressentir. Ils redescendirent un peu, jusqu’à ce que la pente redevienne acceptable. Nel’Kalaah fit un feu. Tana se leva et prit fermement une dague entre ses doigts. Elle regarda attentivement autour d’elle, elle vit un oiseau qui gazouillait joyeusement. Elle commença à se mettre en position pour tirer, mais au dernier moment une main vint stopper son geste. Elle tourna la tête. Elle vit une tête de femme, avec des boucles brunes. Un visage angevin, et une armure en cuir noire. Une dague à son flanc gauche. Nel’Kalaah, qui avait gardé un œil sur Tana, accouru pour voir.

Son regard plongea directement dans celui de l’inconnue. Des yeux verts, des cheveux bruns. Ce regard lui disait quelque chose. Mais le souvenir de ce regard était loin, et presque effacé, estompé, perdu dans sa mémoire. Tana réussi à s’enlever de l’étreinte de la main. Nel’Kalaah s’avança jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’à moins d’un mètre du visage de l’inconnue. Tana regarda l’argonien, il était absorbé par la fille. Un bruit coupa se moment de calme. C’était des voleurs et autre brigands. Ils crièrent des choses incompréhensibles, mais Tana en retint une :
-On te tiens, on va pouvoir racheter notre liberté les gars.
La fille se mit rapidement en garde. Elle tira sa dague.

Le combat s’engagea très rapidement. Les bandits, foncèrent en masse. Ils ne cherchèrent pas à éviter Nel’Kalaah et Tana. Nel’Kalaah dégaina sa lame noire. Elle aussi avait faim et soif. Quand le premier ennemi tenta de tuer Nel’Kalaah, celui-ci ne retint plus ces coups. Il lui trancha la tête, et rentra dans une colère monstre. Il sauta dans le carnage. Tana ne se battait qu’à contrecoeur, elle ne se contentait que de rester sur la défensive, le dernier combat qu’ils avaient vécus avait laissé des traces. Elle ne voulait plus tuée, elle voulait arrêtée, mais la sauvagerie humaine est ainsi. En plein milieu du combat, la fille prit une gemme spirituelle, et cria un nom. Un puma sortit de la pierre, ce dernier se jeta sur un des nombreux ennemis, il lui sauta à la tête, le mordant violemment, crevant ses yeux, et lui infligeant des douleurs terribles. Nel’Kalaah continuait à se battre, il n’avait pas fait attention au puma. Il se battait avec courage. Les vielles blessures qu’il avait reçues la veille ne c’étaient pas encore totalement refermées. La douleur pouvait se lire sur son visage, à chaque fois qu’il levait son épée, un petit signe de douleur apparaissait. Il continuait de se battre. Les brigands n’étaient pas nombreux, et la fille se battait plutôt bien, plaçant avec soin ses coups de dagues. Après environ dix minutes de combat, les survivants se sauvèrent, courant dans touts les sens en implorant les dieux de les laisser vivre.

Nel’Kalaah s’approcha timidement de la fille, tout en rangeant son épée ensanglantée :
-Amanda, Amanda c’est toi ?
-Amanda, c’est mon nom ? Oui, c’est moi, je suis Amanda, cela faisait longtemps que je n’avais pas entendu ce nom. Depuis presque quatre ans maintenant que ce nom a disparut.
-C’est toi la criminelle que recherche touts les gardes ?
-Oui.
Tena se mit à tourner autour de l’argonien.
-Tena ? Je suis ravi de te voir, tu as grandi.

Ils se déplacèrent vers le feu que Nel’Kalaah avait fait. Ils discutèrent ainsi pendant toute l’après midi. Nel’Kalaah était heureux, c’était indescriptible, la joie qu’il avait en lui était plus forte que la vie elle-même. Elle lui expliqua ce qui c’était passé ensuite :
-Après que les hommes t’aillent emmener, j’ai continué à chercher l’homme dans le quai. J’ai finis par le trouver en milieu d’après midi. Je l’ai suivis jusque dans une maison, en retrait des autres maisons. Là, il m’a demandé de lui remettre la pierre de Tena. J’ai d’abord refusée, mais il m’a convaincu de la lui remettre. Une fois en possession de la pierre, il a ouvert une trappe et m’a demandé d’y descendre. Il faisait noir et j’avais très peur. Mais j’ai quand même continuée ma route. Il faisait très noir, et une odeur insupportable était incrustée dans la pierre ou la terre qui formait le tunnel. Je l’ai suivis pendant une dizaine de minutes, puis je suis arrivée devant une petite salle, a peine plus grande qu’un magasin. Je m’y suis engagée, il y avait plein d’homme. Il y en a un qui m’a pris par le bras et m’a conduit jusqu’à un homme cagoulé. Il m’a longuement parlée. Des hommes et des femmes m’ont ensuite conduits jusqu’à une petite pièce de couchage. Ils m’ont dit de me reposer. Ensuite, le lendemain matin, l’homme cagoulé est revenu me voir, il m’a redonner ma pierre, ainsi qu’une dague. Après, des hommes sont arrivés et ont commencés à m’enseigner l’art de la discrétion, et si besoin est, de tuer. Arrivée à mes 15 ans, ils m’ont dit de retourner dehors et d’attendre près d’un baril qu’un homme vienne me chercher. Ensuite, pendant 5 ans, j’ai appris à adorer Sithis et à tuer pour lui. Quand des Agents de l’aube Sanglante ont fait irruption dans le sanctuaire, S’kriar et moi sommes partis dans une grotte. Après m’avoir révélée des détails, je me suis enfui de colère, et j’ai commencée à tuer touts le monde. Cela fait maintenant deux semaines que je suis dans les parages, et l’Aube commençait déjà à me poursuivre, d’ailleurs, une troupe est dans le coin.
-Il n’y a plus de troupe, coupa l’argonien, nous les avons tous tués, les rare survivant se sont enfuis.
-Mais, il fallait tous les tués, maintenant, ils vont certainement aller raconter ce qu’ils savent.
-Je crois que même sans survivants, l’Aube nous retrouverait.

La nuit commença à tomber très lentement, recouvrant le ciel bleu d’un voile noir bleuté. Nel’Kalaah contempla un moment les étoiles. Il se disait que enfin, la fin était proche, et qu’il allait pouvoir se reposer.

Dans les ténèbres maintenant à l’apogée, le Destin allait rencontrer son but.

Loin de touts ceci, et de ces retrouvailles, Ombre se glissait rapidement vers la Cité Impériale. Sa rage l’avait emporté loin des ses amis. La rage est toujours mêlée à de la folie, mais cette fois ci, la rage était accompagnée d’un génie. Ombre avait en tête un plan pour tuer le roi des Vers. Il devait retrouvé les Cinq divins, c’était sa seul, et leur seul chance de vaincre ce monstre de puissance, qui n’avait cessé d’en gagnez depuis son ascension au trône.

Dans la nuit parsemée d´étoiles, Nel´Kalaah commencait à comprendre une chose.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juil - 0:18

Chapitre dernier
Un rêve accomplit

La vengeance miroitait dans les yeux d’Ombre, il n’avait jamais ressentit d’émotions par le passé, et l’affluence des affres récents le bouleversaient, il n’avait jamais ressentit pareil haine dans son cœur, la rage avait envahit son être. La lune était présente à ce concert d’extase noire, l’amertume guiderait ses pas. Les yeux fixes, les mains sur ses armes, il regardait la cité impériale. La longue tour d’or blanc déchirait le ciel noir, parsemé d’étoiles. Une partie de la tour n’avait pas encore sombrée dans le noir, une face blanche résistait, une face blanche luttait contre le noir qui c’était immiscé dans le métal noble et par cinq fois millénaire. Ombre baissa les yeux, il observait maintenant les longs murs blancs, parfois interrompu par les vastes et puissantes portes d’airain et d’ébène, les murs réfléchissaient la pâle blancheur de la lune. Il était là, debout sur un promontoire rocheux, regardant inlassablement la cité impériale, il ne pouvait en détacher le regard, la vengeance l’obsédait, la vengeance l’aveuglait, il était comme devenu fou, sa froide pensée de survie c’était transformée en une folie furieuse. Il laissa s’échapper un profond soupir. Le doux zéphire se mit à souffler, sa longue cape se glissa, plia aux caprices du vent, le doux bruit des tissus résonnait dans les oreilles de Ombre. Il serra fortement ses armes, il plissa les yeux, il retira sa capuche. Une longue et unique crête descendait le long de son dos, sa couleur se mélangeait à la nuit, sa peau était zébrée de noir et de rouge, ses longs yeux rouges transperçaient la nuit, deux petites canines s’allongeaient sur le côté de sa bouche. Il ressemblait à un vampire, mais il n’en n’était pas un, son regard était bien sûr charismatique et envoûtant, mais son regard dégageait un chose en plus, une chose qu’aucun mot ne peut décrire, son regard était mortel, se plonger dans ses yeux revenait à aller dans un monde froid et unique, dans un monde où l’Amour et la Haine était profondément liés, un monde où la Mort et la Vie n’avaient plus aucun sens, on se perdait dans le regard de cet homme là. Sans aucun bruit il sauta, il écarta les bras et laissa la longue pièce rouge s’évader dans l’espace.

Il marcha sans bruit jusqu’au prestigieux lac Rumare, il s’agenouilla et pris un peu d’eau dans le creux de sa main. Elle était pure et transparente. Le gant en cuir de Ombre laissait s’échapper de fines gouttes qui perlaient le long du matériau étanche. Il fit pivoter légèrement sa main, l’eau coula, elle se déversa à nouveau dans un faible bruit cristallin et ondin. De petite ride firent leur apparition, elles se faufilèrent dans l’eau, se perdant dans l’immensité pure et aqueuse. Ombre regarda s’évader les ondes. Une goutte sortit de son œil, il avait le regard triste et mélancolique, il se rappelait de son passé, il se rappelait pourquoi il était devenu ainsi. Il approcha son visage de la surface de l’eau, il vit son propre reflet, un dégoût profond s’empara de lui, il retira aussitôt son visage, une goutte de pleure eut le temps de se faufiler hors de son œil et de tomber dans l’eau, une légère ride apparue, puis, elle aussi se perdis dans le noir. Ombre se releva. Il se remit doucement en marche vers les ruines Ayléides qui se trouvaient un peu au sud du grand pont. Doucement, il glissa dans la nuit noire et resplendissante. Il avait un plan en tête, il devait y arriver. Sa marche était lente et gracieuse, la longue cape gravitait autour de lui, s’enroulant autour de ses jambes et traînant sur le sol, drainant des poussières, pierres ou autres. Il était resté près du lac, suivant sa courbe majestueuse et parfaite. Il marcha ainsi pendant deux petites heures. Il finit par arriver au pont. Il entendit deux voix polluer l’air si calme et serein, polluer ce seul moment où Ombre se sentait libre et léger. Il arrêta sa marche et écouta un peu le dialogue :
- Tu sais quoi ? Il paraît que la garde a été renforcée, j’aime pas beaucoup ça, et puis de gros mouvement de troupe de l’Aube Sanglante.
- Bas, tu sais, tant que je suis de garde ici je m’en contrefiche, ici touts est calme et je m’en tamponne le coquillard de ce qui se passe dans la Cité.
- Tu as peut être raison. Au fait, tu n’as pas froid toi, non parce que là je me les gèle un peu.
- Ouais, moi aussi, attends, j’allume une torche, voilà, c’est fait.
-On sent plus la différence. Alors, la famille, c’est comment ?
Ombre était près à bondir, mais quand il entendu cette phrase, touts ses muscles se figèrent, sa froideur avait disparue, il était devenu humain. Il ne voulait pas les tuer, il réfléchissait comment pouvoir passer sans les tuer. Il finit par trouver, il sortit délicatement une dague de son fourreau, ensuite, il s’approcha des gardes. Ces derniers étaient assis sur la pierre du pont, la torche au milieu, ils discutaient, mais quand ils virent Ombre s’approcher, ils arrêtèrent de parler et prirent leurs armes. Sans bruit, Ombre continua à avancer, la tête baissée. Les gardes foncèrent sur lui, dans un mouvement d’esquive rapide, Ombre se décala sur la gauche, le premier coup d’épée ne frappa que de l’air, Ombre prit alors sa dague à l’envers et cogna sur le casque du garde avec la garde métallique de sa dague, le garde tomba dans un fracas d’armure. Le second garde recula un peu. Ombre s’avança ensuite vers le dernier garde, il leva la tête. Le garde fut apeuré, il laissa tomber son arme. Ombre rangea sa dague, il marcha ensuite doucement vers le garde, il ne s’arrêta pas, il lui tapota légèrement l’épaule, puis, il continua sa route. Une fois arrivé devant les lourdes portes, il tourna vers le nord, laissant le garde dans sa prison émotionnelle. Il longea les longs murs blancs, touchant la pierre pure et millénaire. Il sentait les blessures du temps, il ressentait les émotions de cette pierre. Elle était vieille et pleine de sagesse, elle avait vu couler les âges. Elle racontait touts à Ombre, touts ce qu’il voulait savoir. Ombre ferma les yeux, laissant sa main racontée ce qu’elle voyait. La Lune était toujours présente, son pâle halo éclairait l’habit d’Ombre, blanchissant le rouge presque délaver et usé par l’âge. Ombre ouvrit les yeux et leva la tête vers les étoiles.

Il reprit sa lente marche, il continua de marcher ainsi pendant une heure, longeant le long mur blanc, marchant sans bruit sur l’herbe verte et belle, ses pas frottaient sans bruit sur le sol. Il était le plus discret possible. Il finit par arriver sur la petite portion de route pavée qui séparait le quartier des marchants, de la prison impériale. Il stoppa sa marche devant le tronçon de route. Il leva un instant les yeux vers les murs, qui eux, au contraire de la Cité Impériale, étaient froids, noirs, durs et provocants. Un légers cliquetis métallique se perdit dans le bruit mortuaire qui c’était emparé des lieux, le bruit se fit tout de suite sortir de son état. Il se décala légèrement de côté, il se décala dans l’ombre et la discrétion. Les yeux d’Ombre suivirent le chemin du garde pendant un petit moment. Sa lourde et belle armure blanche, incrustée de parure d’or et de rubis, laissait deviner l’importance de son rang. Une étincelle furtive et imminente traversa l’esprit d’Ombre, il serra dans ses mains ses dagues, mais au moment de passer à l’action, l’éclat d’un métal blanc le dissuada. La lourde claymore d’argent du garde inspira un profond sentiment de crainte à Ombre, il voulait le tuer, mais ses mains refusaient de bouger.

Il roula doucement et silencieusement de côté pour suivre la longue marche du garde, voulant le tuer, mais attendant le moment le plus propice. Quand enfin, ce moment fut venu, il dégaina avec silence ses dagues. Le métal du fourreaux frottait sur les dagues, la complainte qui s’en dégageait était une douce et agréable musique à ses oreilles, le petit bruit strident mais bref enchanta et excita les mains d’Ombre. Il sauta, il bondit sur sa proie comme une véritable bête. Le garde se retourna quand il entendit le bruit du tissu fendre l’air. La terreur s’empara de lui. Les yeux d’Ombre s’écarquillèrent quand il vit des formes humaines au loin. Il dévia son attaque, et roula sur le sol. Le garde sortit sa claymore, il frappa en direction d’Ombre, se dernier esquiva le coup. La pierre répondit à l’épée par une gerbe d’étincelles. Il se remit en posture offensive, mais une flèche vint se planter dans son plastron. Le garde vit rouge. Ombre se releva, mais quand il courut vers les bandits, le garde hésita à le tuer dans le dos. Il suivit Ombre. Des silhouettes humaines prenaient formes dans les yeux des deux hommes. Le contact fut violent. L’ennemi devait compter une dizaine de brigands armés de hache et de masse, et deux archers. Le garde éventra deux brigands par un coup étonnamment puissant. Ombre évita une flèche et égorgea un archer. Un coup de hache par derrière, un salto, un coup de dague dans la jugulaire, un gargouillement de sang. Un éclair blanc, un autre bandit mort. Un coup de masse qui sonna le garde, son heaume avait tenu le choc. Un coup de hache, l’armure résiste. Le garde se retourne, et par une violence ouie, mit un magnifique coup de poing à un bandit, qui le tua sur le coup. Ombre couru vers le dernier archer, il lui trancha magnifiquement la carotide, un jet de sang sortit, le bandit lâcha son arme pour mettre les mains sur sa blessure, mais il mourut. Le garde esquiva un coup et fendit en deux le crâne d’un malheureux, par un retour de force, il trancha le bras d’un autre. Les autres s’enfuirent. Le garde se tourna vers son sauveur, sa longue claymore très affûtée était rapide fit frissonner Ombre quand il l’a vit. Il lui fallait jouer très rapidement. Une opportunité se présenta à lui, le garde ouvrit la bouche pour le remercier. Ombre, avec une rapidité exceptionnelle, attrapa une dague. Les nerfs du garde ressentir d’abord le goût du sang, puis une fraîcheur métallique, une douleur, puis la chaleur du sang qui se répandait dans son être. Il regarda le bras d’Ombre, il remonta le long du bras pour remonter jusqu’à se tête. Ses yeux se voilèrent. Avant de partir, il marmonna quelques mots incompréhensible et à peine audible. Ombre retira d’un mouvement sec sa dague. Le corps tomba dans un fracas métallique. De légers gémissements attirèrent la tête d’Ombre sur le côté gauche. Le bandit qui avait été amputé de son bras suppliait qu’Ombre l’achève. La pitié s’empara d’Ombre. Il s’avança vers lui et s’agenouilla, il sortit sa dague, les yeux humides du Khajiit reflétaient les paroles de la pitié, pas besoin de mots pour comprendre la pensée du bandit, ses yeux voulaient touts dire. Quand ses yeux descendirent vers la dague, il hocha doucement la tête, des larmes coulèrent le long de son poil brun clair, mouillant et donnant une teinte plus foncée à son pelage. Ombre fit un rapide geste, il lui planta la dague dans l’abdomen. Le bandit, dans un dernier soupir, lâcha un faible mais audible « merci ». Ombre détourna immédiatement le regard de son acte, comme dégoûté de son geste. Il se releva et contempla de nouveau la lune, toujours majestueuse et pleine, mais une légère teinte rouge l’avait prise. Il redescendit les yeux. Le carnage qui s’offrait à lui était e toute beauté. Un crâne fendu, des ventres coupés. Le sang emplissait les dalles de pierres. Il repartit vers son mystérieux but.

Loin de touts ceci, un petit groupe dormait paisiblement dans la douce forêt, Pourtant, malgré sa joie, Nel’Kalaah n’arrivait pas à trouver le sommeil, il était anxieux, il savait que le combat ultime approchait. Il tourna la tête vers les braises du feu. Elles rougeoyaient encore, chauffant faiblement l’air alentour. Il se leva discrètement afin de ne pas réveiller les filles, qui elles, dormaient paisiblement. Il s’assit ensuite près du feu, en tailleur. Il sortit discrètement son épée et bougea quelques morceaux de braises. Un léger crépitement et une légère flamme firent leur apparition. On pouvait lire dans ses yeux un désespoir naissant. Il entendit un bruit feutré derrière lui, il se retourna épée à la main. Tena était devant lui, son pelage bruns clair, rougi légèrement par les frêles flammes récemment animées. Elle alla se blottir contre l’argonien. Le puma posa sa tête sur les jambes de Nel’Kalaah. Il lui caressa délicatement la tête. Tena ferma les yeux et baissa ses oreilles, se laissant faire, elle était heureuse, cela faisait longtemps qu’elle avait connu un tel moment. Nel’Kalaah se laissa bercer par les battements de cœur du puma, par sa lente respiration, chaude et lente. Il finit par ressentir la fatigue. Il s’allongea et ferma les yeux, lentement il partit dans le royaume des rêves. Tena le rejoignit peu de temps après, quand la main rude et écailleuse de l’argonien cessa de lui caresser la tête. Ils dormirent, rêvant, imaginant leurs désirs.

De petites pointes froides et fraîches les réveillèrent. Amanda fut la première debout, le crépitement des l’eau sur les feuilles des arbres l’avaient réveillé. Ce fut ensuite Tana, puis Nel’Kalaah qui se levèrent. Ils se hâtèrent de partir. La pluie tombait ne tombait que faiblement, mais elle était froide et glaciale, gelant les muscles et l’esprit. Ils reprirent la route qui conduisait à Chorrol. Ils revinrent sur leur pas, mais quand ils virent l’ancien lieu de la bataille qui avait fait rage, les esprits se réchauffèrent. Les pavés mouillés par l’eau, fraîche et enivrante, se lavaient des marques de l’heurt qui avait eut lieu. Le sang qui avait séché au soleil, était maintenant gorgé d’eau, les deux liquides vitaux étaient mélangés pour ne former qu’un. Le liquide coulait entre les fissures des pierres et se répandait dans la terre. Amanda regardait l’étrange spectacle. Ils continuèrent à avancer. Tana voyait encore ses dagues prendre des vies, elle se revoyait entrain de sauter et d’esquiver les coups de lames ennemis, Nel’Kalaah lui se voyait aussi en plein combat, puis il se vit tournant la tête, et là, sa vision tourna au drame, il revécu la mort de Teck, il se revit tuant avec encore plus de rage. Il stoppa sa marche. Il resta sur place, ses jambes refusaient de bouger. Tana comprit elle se mit à sa hauteur et lui tapota gentiment l’épaule. Amanda s’avança près d’eux, elle demanda par un souffle léger et discret pourquoi il c’était arrêté si brusquement. La réponse ne se fit pas attendre, par un geste simple et rapide, l’argonien pointa une direction de son doigt. Tana eut un léger sanglot, mais elle pleura, Amanda la prit sur ses épaules en la réconfortant. Leurs longs cheveux blonds et bruns se mélangeaient, mouillés et lisses, emplissant les yeux de l’argonien qui avait tourné la tête. Tana releva la tête et regarda la tombe de Teck au loin. Elle marmonna quelques mots, puis elle échangea avec Nel’Kalaah un bref regard, puissant et intense. Ils reprirent la route.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juil - 0:20

Chorrol, la vision de ses murs et de ses portes faisaient frémir Tana, elle en avait plus que vu de cette ville, elle ne la portait pas dans son cœur. La pluie commençait à s’estomper petit à petit. Amanda leva les yeux vers le pâle soleil, dont les rayons avaient du mal à percer les fines gouttelettes d’eau encore en suspension dans l’air humide. Elle le regarda, mais pas trop fixement. Il était presque midi, et la fraîcheur de l’air laissait présumer une journée plutôt froide et courte. Nel’Kalaah suggéra de prendre des chevaux et de galoper vers la Cité Impériale. Tana refusa tout simplement à cause du manque d’argent. Amanda prit la parole :
- Si la fin est proche, les dieux nous pardonnerons bien un vol ou deux
- Nous avons déjà l’Aube Sanglante sur nous, je ne veux pas courir le risque d’avoir en plus les gardes en plus, répondit Tana
- Cette journée est la dernière pour le Rois des Vers, ne lui laissons pas la peur et l’angoisse nous gouverner, intervint Nel’Kalaah
- Le risque à prendre est grand, conclue Tana.
- Mourir pour ses convictions ou crever comme un traître, dit spontanément Amanda.
Nel’Kalaah tourna immédiatement la tête, et aligna quatre mots :
- Pour S’kriar, nous devons.
Tana hocha la tête, elle se laissa convaincre. Amanda approcha près du jeune page qui s’affairait à nettoyer l’écurie. Elle se cacha derrière une botte de paille, jaune et dorée, chaude et accueillante. Elle l’observa. Le jeune homme était joyeux et vivant, il sifflait pour se donner du cœur à l’ouvrage, en voyant sa gaieté, elle se refusa de lui ôter la vie. Elle attendit patiemment que le page vienne vers elle. Il passa le râteau, changea la paillasse des chevaux, puis, il se tourna vers les bottes de paille pour se faire un lit provisoire. Il enleva une première, puis à la deuxième, il vit Amanda. Elle roula de côté et de plaça derrière lui, par un geste rapide et précis, elle sortit sa dague et l’assomma avec la garde de cette dernière. Elle fit ensuite un signe à ses deux amis, ils prirent les chevaux et partirent rapidement, galopant à brides abattues vers la Cité Impériale. Ils chevauchèrent, faisant claquer les sabots des chevaux sur la pierre vieille et usée de la route, galopant sur la Route Noire, à travers la Grande Forêt. Après trois heures de voyage, ils arrivèrent à Weynet. Le bourg qui autrefois comptait une auberge et une ou deux habitations, était maintenant devenu un petit village avec sa chapelle, sa petite garnison de cinq ou six gardes et son petit coin de maison, la population ne devait pas excéder les cinquante villageois en prenant en compte les gardes. Ils s’arrêtèrent à environ trois cents mètres du bourg, et ils firent le chemin restant à pied. Ils arrivèrent devant la chapelle. Elle sonna les trois heures. Ils déposèrent les chevaux à l’auberge.

Ils rentrèrent dans un établissement plutôt vétuste, à en juger par l’apparence de l’architecture, ce bâtiment devait être l’une des premières constructions de Weynet. Tana se dirigea vers l’hôtelier et demanda une chambre. Le patron exigea trente pièces d’or. Tana su se monter habile commerçante et menaça de donner cinq cents grammes de fer à la place des trente pièces d’or. L’hôtelier céda, et il montra la chambre aux trois amis, puis il repartit, épongeant son front grêle et chétif avec un petit morceau de tissu. Tana s’écroula sur le lit, moelleux et doux, Amanda se mit à côté de la fenêtre, regardant les villageois discutés. Le village était animé, les marchands qui vendaient leurs produits fermiers, les passants négociants pour avoir le meilleur prix. Le bruit de la discutions entre femmes, le chien qui aboie, touts ceci étaient joviales et agréable à regarder. Nel’Kalaah, lui était assis sur une chaise, regardant fixement Amanda, se remplissant les yeux de sa beauté immense et incroyable.

Il la fixa. Ses beaux cheveux bruns foncés, prenaient des reflets roux à la lumière pure du soleil. Ils lui descendaient jusqu’en bas du dos, se mélangeant avec le noir profond de son armure de cuir. Il concentra son regard sur ses yeux d’un vert endiablant, magnifique comme deux pierres de jade polies, exposées à la lumière. Ils étaient clairs et beau. Son visage était incroyablement bien proportionné, ni trop gros, ni trop fin. Il descendit son regard, ses yeux plongèrent dans sa poitrine. Son habit laissait entrevoir ses magnifiques atouts, succulents et appétissants aux yeux de l’argonien, le cuir moulant son corps divin. On aurait dit qu’il avait été sculpté par les anges, c’était un vrai bonheur pour Nel’Kalaah. Il descendit encore un peu son regard, son fessier était beau, ferme, collait parfaitement à sa silhouette. Ses jambes n’étaient pas trop fines, mais elles élançaient la jeune femme, lui donnant un sentiment de grandeur. Elle était belle, ni trop grande, ni trop petite. Nel’Kalaah était heureux. Ils se reposèrent pendant trois heures, ne soufflant aucun mot, ils ne voulaient pas déranger l’atmosphère calme et détendue qui s’était invitée. La lourde cloche de bronze sonna les six heures du soir, elle ne réveilla pas les deux femmes qui c’étaient endormie profondément. Le jour commençait à décliner, Nel’Kalaah se leva de sa chaise et sortit dehors.

Il sortit de l’auberge et se dirigea vers une petite bute, un peu en marge du village. Il s’y assit et contempla le ciel une dernière fois. Le bleu infini commençait à prendre une petite teinte noire. Des vastes piqûres blanches commençaient à pointer leur nez, brisant par endroit la couche azurée du ciel. Les nuages se déplaçaient, légers et vastes voiles immuables, ils coulaient sur le ciel, se déplaçant à la merci des caprices du vent. Nel’Kalaah les regardaient courir. Un véritable ballet artistique se déroulait devant ses yeux. Il resta deux heures devant le magnifique spectacle, regardant fixement chaque mouvement. Le noir devint plus majoritaire, et des étoiles commençaient à venir, parées de leurs couleurs rouges, orange et jaunes, s’inviter au ballet. Nel’Kalaah se releva. Il rentra de nouveau dans l’auberge, salua le patron et remonta dans sa chambre. Il vit les deux filles manger, et une assiette aussi pour lui. Il s’avança près de la table et commença à manger. Une fois le repas finis, ils allèrent se coucher. Ils dormirent profondément, bien que serrés, ils dormirent quand même. Nel’Kalaah sentait les corps chauds des deux déesses, jamais il n’avait été aussi heureux, il s’endormit.

Dans la nuit, maintenant pleine, une ombre mystérieuse se trouvait devant une entrée de grotte. Ombre avait attendu toute la nuit, il se décida enfin à rentrer. La grotte était froide et humide, mais Ombre évoluait quand même dans cet environnement. Un léger filet d’eau coulait dans le couloir étroit de l’édifice rocheux, sa longue cape traînait dedans, alourdissant la charge de l’assassin. Il marchait toujours avec assurance et grâce, la chaleur autour de lui ne semblait absolument pas le déranger. La lumière diminuait au fur et à mesure qu’il avançait dans les entrailles de la Terre. Quand, enfin la lumière de la Lune ne fut plus qu’une simple lueur, au loin, perdue dans l’immensité des ténèbres, il arriva devant un squelette, une torché était dans sa main, ombre se baissa et la ramassa, il sortit une de ses dagues et frotta d’un geste vif et rapide la paroi de la grotte, le contact produisit une petite étincelle qui enflamma la torche. Il reprit son chemin à la lueur du rouge qui dansait sur le bout de bois. Il continua de marcher encore pendant une heure, le long boyau de pierre de changeait pas de direction mais s’enfonçaient dans la Terre. La chaleur diminuait au fur et à mesure qu’il descendait, à chaque respiration, de la buée sortait de son nez ou de sa bouche. Il finit enfin par arriver à son but. La Cité Impériale avait été construite au dessus d’une ancienne ville Ayléide, et un chemin d’accès permettait de ressurgir directement dans la crypte du palais. Mais le lieu avait depuis longtemps oublié, laissé en proie au temps et autres. Ombre avança, mais cette fois-ci, prudemment, on aurait dit qu’il avait peur de quelque chose dans cet endroit, comme si la Mort elle-même était présente.

Un petit ricanement, un puissant et strident frisson parcouru l’échine d’Ombre, se qu’il redoutait était encore présent, bien que le contraire l’aurait étonné. Un second rire aigu, l’écho amplifiait l’atmosphère malsaine. Des bruits de pas qui tape sure l’eau. L’air qui s’ouvre en deux. Par un rapide mouvement d’esquive, Ombre évite le coup de lame en argent, il se retourne, il y avait devant lui une vingtaine de vampires, par mis les plus puissants. Ombre eut une montée d’adrénaline extrêmement rapide, il posa sa torche sur un petit promontoire rocheux et tira ses dagues. Un vampire plus imposant que les autres sortit du rang qui se dressait devant lui, il prit la parole :
- Alors Kyrial, tu reviens vers les tiens ? Que nous vaut cet honneur maudit chien, tu n’as donc pas compris que nous ne voulons plus de toi et de ta misérable carcasse ?
- Ma carcasse vous enverra tous en Oblivion maudite engeance, répondit très calmement Ombre.
- Il me semble que nous avions conclu un accord il y a très longtemps, n’est-ce pas Kyrial ? On te laissait vivre, mais en échange tu ne remettais plus les pieds ici. L’exil marche comme ça.
- Ton accord ne vaut plus rien, j’ai payé au centuple le tribut que vous m’avez infligé, aucune sentence, même la mort ne valait de ce que j’ai été accusé. Le prix à payer était dérisoire, vous étiez tous aveuglés par votre haine et votre colère.
- Tu es le seul coupable de ce qui est arrivé, et tu le demeureras jusqu’à la fin de tes jours. Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, tu es un paria.
- On n’échappe pas à la Mort, pourquoi exclure la Vie ? Pourquoi vivre alors que nous devons mourir ?
Ces mots résonnèrent un moment dans la caverne. Le groupe de vampire couvait une rage indescriptible dans leurs yeux. Ombre savait qu’il n’aurait pas le droit à l’erreur. Dans un silence mortuaire, les vampires chargèrent Ombre.

Toute la vie de Kyrial déroulait dans ses yeux, il revoyait le corps d’une vampire atrocement mutilée, il revoyait ses frères et sœurs l’accusé de ce meurtre, il revoyait son procès injuste et sa sentence. Le premier coup de lame le tira de son passé. Il sauta en arrière, mais un autre vampire arriva par derrière. Par une cabriole de dernière minute, il esquiva le coup de lance, il roula dans l’eau glacée. Un coup de hache, une roulade, une dague plongeant dans les artères. Un mort. Un nouveau coup de lance, une autre esquive. Ombre faisait étalage de toute sa vitesse et rapidité, ses mouvements étaient devenus plus rapides, comme si l’ombre de la caverne décuplait ses forces. Le combat dura trente minutes, les esquives et attaques étaient rapides et violente. La Mort dansait avec lui, la Vie quittait les lieux au fil des minutes. Toute la concentration de Kyrial était dans ses dagues. Un salto, un coup dans le vent, le métal coupant la colonne vertébrale. Bientôt, a bout de souffle, exténué par la fatigue, il cessa de se battre. Une lance arriva vers lui, dans un éclair, il revit le visage de Teck. Il sauta et évita le coup de justesse. Il tua l’infortuné. Il ne restait maintenant plus que deux vampires, le chef et une autre. Un coup de hache, une blessure, un esprit de vengeance, un coup de dague dans la jugulaire, un nouveau mort. Ombre regarda son bras, une blessure plutôt profonde était née. Il regarda le dernier vampire. Pendant un long moment il n’y eut aucun geste. Ils se contentèrent de se regarder. La danse de la flamme de la torche rythmait les battements de cœur des deux opposants. Dans un silence absolument total, ils se chargèrent. La longue épée d’argent du chef trancha l’air, Ombre esquiva de justesse, il réussi à planter une dague dans la jambe de son adversaire. Il manqua de peu l’artère. Une expression de douleur s’empara du visage du vampire. Il regarda Kyrial. Il rechargea. Le métal frôla la peau d’Ombre, avec une dextérité hors du commun, il réussi à placer sa dague sous la gorge du chef. Son geste fut rapide. Il poussa son bras, le métal rentra en contact de la peau, puis des veines. Une gerbe de sang jailli du cou du chef. Il tomba dans l’eau, le sang se mélangea avec le liquide transparent. Dans un dernier souffle, le vampire marmonna quelques mots :
- Nous, les gardiens du temples sacré avons failli, puisiez-vous nous pardonner.
Ombre lui répondit :
- Vous êtes pardonné, aller rejoindre nos frères. Le vampire lâcha un profond soupir. Un sourire était présent sur son visage. Ombre sourit également, il ferma les yeux de son père, puis il repartit.

Il passa par le passage que barraient les vampires. Le chemin remontait. Il marcha ainsi pendant deux petites heures. Il finit par arriver dans une vaste pièce, en ruine, avec des colonnes de pierres blanches effondrées, des moreaux entiers qui étaient tombés du plafond. Il regarda autour de lui. Pas âmes qui vive. Il continua son chemin. La peur prit son ventre quand il vit un cercle avec un pentacle au milieu et une bougie sur chaque pointe. Un squelette était allongé devant ce dernier. Un livre à moitié digéré par le temps était également présent. Il regarda de plus près le cercle. Des tâches noires étaient présentes. Il ne s’attarda pas sur le lieu et il continua sa route. Il paraissait connaître les lieux, car il savait où il allait et où il se dirigeait. Il marcha ainsi pendant une heure encore. Il finit par arriver à un vaste escalier de pierre. Il le gravit et arrive dans une vaste salle.

Le groupe des trois amis se réveilla de bonne heure. Chacun, sans bruit, se prépara. Tana ajusta son armure de cuir, elle ceignit sa ceinture, et y accrocha ses deux dagues. Amanda fit sortir Tena de sa pierre et lui donna les restes de la veille, puis elle aussi, ajusta son armure de cuir et plaça ses dagues de la façon qui lui convenait le mieux. Nel’Kalaah, lui, empoigna son épée. La courte lame noire était ravagée par la corruption du sang et du massacre. L’envi du sang l’avait reprise, elle frétillait de nouveau, elle répondait au pulsions de peur de son maître. L’envi de sang était revenu en elle. A plusieurs reprises, l’argonien avait tenté de s’en séparer, mais une chose bizarre l’en empêchait, comme s’il était lié à l’épée. Il prit son bouclier, ronds et légers et le mis sur son dos. Puis, ils partirent, tranquillement, alors que le soleil lui-même commençait seulement à se lever de la nuit qui fut douce et courte. En partant, les filles firent une bise à l’aubergiste, ce dernier rougit, elle rigolèrent.

Ils empruntèrent le long pont qui enjambe le lac Rumare. Les gardes ouvrirent les portes. Ils passèrent. Ils ne savaient absolument pas comment entrer dans le palais. Ils continuèrent de marcher, se dirigeant vers le centre de la Cité Impériale. Ils finirent par arriver devant l’immense tour. Les gardes du palais qui faisaient leur ronde habituelle, se demandèrent ce qu’ils faisaient là. La providence de mise. Un long et énorme cri de guerre déchira le silence de la cité endormie, un cri avec une expression de rage intense, un cri félin d’une puissance énorme. Nel’Kalaah se retourna, il reconnu une claymore de vert spécial, cette claymore de verre qui semble morte, il reconnu la silhouette élancé et forte d’un certain Khajiit. S’kriar était vivant, et avec lui, quatre sautes hommes, un elfe noir avec une longue robe verte équipé d’un arc, un orc en armure lourde avec une immense hache à deux mains, un argonien avec une claymore en argent, un bosmer avec un arc et une tenue de camouflage et enfin un impériale équipé d’une armure elfique soutenue par une épée longue en verre et un solide bouclier elfique. Le combat s’engagea plutôt vite et violement.
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MessageSujet: Re: [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone   [Fic]Les Deux et l'Aube Sanglante par darkness-stone - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juil - 0:23

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L’Ultime combat
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Les gardes des différents quartiers arrivèrent, la place du palis devint bientôt un vaste champ de bataille. Les Cinq invoquèrent des alliés disparus, d’ancien combattant de la Confrérie Noire et de la Morag Tong. Des centaines de personnes se battaient devant la tour. Le bruit interpella la garde personnel du Roi des Vers. Ils accoururent eux aussi dans la furieuse mêlée. Des coups de lames et de dagues, de lances et d’arc, de magie et de claymore, un brouhaha infernal, orchestrée et cadencée par le choc des lames, le contact entre la Vie et la Mort, jamais les deux entités n’avaient été aussi proche. Dans cette gigantesque bataille, les morts et les adieux à la vie étaient nombreux. Nel’Kalaah était sous le choc, S’kriar était bel et bien vivant, il fauchait avec autant d’ardeur qu’avant ses ennemis. La vision de l’arme verte pâle dans l’œil de l’argonien était une douce mélodie. Le bosmer décochait ses flèches avec une rapidité et une précision extraordinaire, l’orc fracassait ses ennemis, se vautrant à outrance dans le massacre, sa lourde hache fendait les airs. C’était un magnifique carnage, une hymne au massacre. Le Roi des Vers ressentit une étrange sensation, l’inquiétude prit pour la première fois son être. Il s’habilla rapidement et se mit au balcon de sa suite. Il vit l’immense carnage qui se déroulait devant lui, mais e qu’il remarqua surtout, c’est un argonien à l’épée noire et une impériale aux dagues meurtrières. Il comprit, il prépara ses vêtements de bataille et descendit. S’kriar avait vu le traître, il fit un rapide signe a ses confrères. Tous hochèrent la tête et crièrent de toutes leurs forces, rentrant encore plus dans une furie meurtrière la plus totale et la plus dégénérée possible et imaginable. S’kriar tapa l’épaule de Nel’Kalaah et lui fit un signe, puis, il prit Amanda avec lui. Ils rentrèrent dans le palais.

Le Roi des Vers dévalait les escaliers. Quand, enfin, il arriva au rez-de-chaussée, il ne vit pas la lourde claymore le frapper en plein torse. Sa lourde armure résista au choc, mais la puissance du coup l’envoya dans l’ancienne salle du conseil. La vaste pièce allait être le théâtre du plus beau combat. Le Roi invoqua des zombis, puis des squelettes. Le soleil frappa la pièce, la lumière baigna la pièce, les yeux de Nel’Kalaah prirent une teinte jaune, les yeux d’Amanda devinrent bleus. Le véritable combat pouvait commencé. Le Roi ordonna à ses créatures de charger les amis. S’kriar rassembla toutes sa rage, toutes sa colère, il lâcha un monstrueux et énorme cri, les fondations même de la tour s’ébranlèrent, les dalles du bâtiment bougèrent, puis il fonça tête baissée sur les créatures, il décapita les zombis et détruisit toutes formes vivantes de squelettes. Le Roi invoqua. Le combat allait être très long. Les zombis, squelette et autres finissaient tous par terre. Quand enfin, le Roi des Vers n’eut plus beaucoup d’énergie pour invoquer, il dégaina sa lourde épée. L’immensité métallique fit frémir le petit groupe. Ils jetèrent sur lui. Bien que grande et visiblement très lourde, le Roi maniait son épée avec maestria. Les coups et chocs s’enchaînent sans interruption. Les attaques pleuvaient. Nel’Kalaah laissait libre court à la folie de son épée. Elle était devenue complètement folle, elle ignorait les ordres de son maître. Amanda, ses dagues étaient extrêmement rapides, mais tapaient à chaque fois dans le métal inconnu de l’épée du Roi. S’kriar frappait comme un berserker, ses coups étaient surpuissants, le métal de l’épée de son ennemi tremblait à chaque assaut, il frappait comme un sourd, privilégiant l’attaque à sa propre défense, des gerbes d’étincelles jaillissaient du contact à chaque coup d’épée. Le combat était d’une beauté mortel, la longue lame presque violette du Roi des Vers transperçait l’air, les coups étaient de véritables exploits acrobatiques. Mais touts combat à une issue, alors que Nel’Kalaah frappait, son épée remarqua une ouverture dans la garde de son ennemi, la lame noire, aveuglée par sa soif de sang s’engouffra dans la fente. Le Roi profita lui aussi d’une ouverture dans la garde de l’argonien pour frapper. La rapidité du Roi fut le facteur de sa réussite, il fit une large entaille dans le torse de l’argonien. Ce dernier tomba sur le sol. Avec un élan de rage, le Roi mit un coup de poing à Amanda. Elle vola contre un pilier. S’kriar était face à son plus redoutable adversaire. Il était plus fort que lui, et S’kriar le savait bien. Le combat repris. Une brèche, le Roi en profita. Mais une ombre rouge vint perturber son plan. Deux dagues traversèrent l’air et vinrent se mettre devant sa lame. Le Roi laissa glisser son regard jusqu’à son nouvel adversaire. Le combat recommença, avec une rage et une dextérité sans limite, les deux adversaires manient leurs armes avec une vitesse incroyable, on voyait juste les étincelles sortir et les bruit se répandrent dans le bâtiment. Amanda se remis de son choc et repartit à l’assaut. Avec trois ennemis sur lui, le Roi des Vers ne pouvait pas tenir très longtemps. Les quatre dagues combinées à la claymore faisait des miracles. Nel’Kalaah pus se relever malgré sa blessure. Il repartit lui aussi au combat. Le combat dura toute la journée, aussi bien dehors que dedans. Personne ne voulait perdre.

A bout de souffle, les amis frappaient sans relâche le Roi des Vers.

Une fraîcheur, une douleur, une chaleur. Nel’Kalaah regarda la longue épée, il partit de la main de son propriétaire et la suivit jusqu’à sa destination, il voyait le métal s’engouffrer dans son ventre. Ses yeux se voilent, il ne voit plus rien. Lentement, il part vers un monde meilleur. Il a le sourire aux lèvres. Ses amis ne purent contenir leurs rages. La mort de l’argonien venait de faire perdre le Roi des Vers. Amanda réussi, par une feinte risquée mais presque mortelle, à couper un ligament de la main de son adversaire, le Roi lâcha son arme. Ombre sauta, il passa au dessus de son ennemi et lui planta ses dagues dans les clavicules, tranchant toutes les veines principales. S’kriar, dans un ultime souffle poussa un cri de puissance et décapita son adversaire. Le Roi des Vers n’était plus. Dehors, à la vue de la tête de leur empereur, les gardes survivants cessèrent de se battre. Amanda ne sortit pas dehors, elle jeta ses armes et courut vers Nel’Kalaah.

Il avait le sourire aux lèvres, il semblait avoir trouvé des réponses. La nuit commençait à tomber. Ils laissèrent la place du palais comme elle était. Les deux filles apportèrent le corps de l’argonien sur le toit du palais, là, elles l’allongèrent et mirent sa tête vers le ciel.

La Lune, reposée et calme avait sortit ses plus beaux atouts, ses vastes couleurs jaunes, rouges, vertes illuminaient sa surface blanche. Les milliers d’étoiles illuminaient le ciel. Leurs chaleurs, leurs couleurs, leurs beautées. Tous ceci était vu une ultime fois par leur plus grand admirateur. Elles avaient prisent pour lui leurs plus belles couleurs. Voiles de deuil, immortels illuminant pour l’éternité le ciel de leurs couleurs chatoyantes et paradisiaques, remplissant les esprits d’un souvenir fort et puissant. Elles étaient telles des protectrices, tantôt grises, rouges ou jaunes, d’un être immortelle, des grandes gerbes lumineuses, linceul cendrés et éparpillé. Elles s’enlacent, s’embrasant, valsant et dansant. On arrivait à entendre leurs chants tristes et mélancolique sur terre, elles pleuraient un homme. L’argonien regardait une dernière fois le ciel, il regardait une ultime fois leurs chants d’amours et de tristesses, projetant de leurs éclats tristes mille éclats dans l’océan bleuté infini.

- Où suis-je ?
- Bonjour Nel’Kalaah.
- Bonjour Teck, où allons nous ?
- Vers les étoiles, vient, suis moi.
-D’accord

Au loin, pour ceux qui aiment observer le ciel, on peut remarquer deux nouvelles constellation qui sont très proches l’une de l’autre. Symbole d’un rêve accomplit....
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